Revue de presse
à partir Dauphiné Libéré
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DL du 29 septembre 2023
Éboulement en Maurienne : la voie ferrée et la RD1006 ne rouvriront pas « avant une petite année »
« La circulation sur la voie ferrée et sur la RD1006 ne reprendra pas avant une petite année. » C’est ce qu’a annoncé le préfet de la Savoie ce vendredi 29 septembre, lors d’une conférence de presse à propos des avancées des travaux suite à l’éboulement d’ampleur survenu en Maurienne le 27 août dernier.
En attendant la suite des travaux, de nouvelles purges seront effectuées pour sécuriser la falaise. Mais que les touristes et voyageurs se rassurent, des liaisons en bus entre la vallée et les stations de skis seront assurées par la SNCF pour la saison hivernale et les vacances de Noël.
Aujourd’hui la SNCF fait le point sur le trafic ferroviaire
La ministre des transport Clément Beaune avait annoncé « au moins deux mois pour évaluer et le cas échéant faire des travaux », il concède aujourd’hui : « Ce sera une période plus longue, on ne peut pas dire combien de temps elle durera. »
Aujourd’hui la SNCF est invitée à travailler sans attendre sur la desserte hivernale de la Haute-Maurienne, essentielle à la réussite de la saison de sports d’hiver. « Les services, les offres de train doivent s’adapter à toutes les circonstances », assure le ministre.
Mais on le discerne bien entre les lignes : il n’est pas du tout certain que le premier train entre en gare de Modane avant la fin de l’année…
Un troisième aller-retour Paris-Lyon quotidien rétabli par Trenitalia
Trenitalia va rétablir à partir de dimanche un troisième aller-retour quotidien entre Paris et Lyon, a annoncé jeudi la compagnie ferroviaire italienne, qui n’assurait plus que deux allers-retours par jour depuis l’éboulement en Maurienne fin août.
“Pôp, passé Ô présent”, un projet pour découvrir le territoire autrement

Percer les secrets de la maison penchée, passer les Alpes à dos d’éléphants, déguster les plats de mémé… ça vous tente ?
Depuis juillet dernier, un petit guide coloré a fait son apparition dans les offices de tourisme de Haute Maurienne Vanoise.
Un livret thématique et un jeu de société
« Avec Pôp (Passé Ô présent) ! Créons ensemble des expériences nouvelles en lien avec les patrimoines » , c’est en fait une vaste démarche cofinancée par l’Union européenne et l’État qui vise à mettre en valeur le patrimoine local et à mieux le faire découvrir aux visiteurs.
Débuté en 2021 avec l’aide du studio de graphisme Lebleu, l’objectif est multiple. « Nous souhaitions désacraliser le patrimoine et proposer un élément supplémentaire à l’offre touristique, qui était largement tournée vers la pleine nature », relate Adèle Berault, chargée de projet valorisation touristique du territoire.
Plusieurs supports à destination des visiteurs ont émergé. D’abord un guide sous forme de fiches découverte classées en six thématiques, un jeu de société et une signalétique spécifique sur les chemins de randonnées. « L’idée est de mettre en place un document global décalé et original pour débuter le projet. Et de pousser à la curiosité, de décaler le regard ! »
Un projet voué à évoluer chaque année
Pour parvenir à ce résultat, les acteurs locaux ont mis la main à la pâte dès juillet 2022 pour initier le dialogue, travailler en réseau afin d’identifier les incontournables de la Haute Maurienne. Artistes, artisans et designers se sont réunis pour développer un projet collaboratif sur mesure, qui réponde au mieux aux problématiques locales. Si bien qu’un véritable carnet d’adresses a pu être mis en place. Celui des musées, d’abord, et leurs thématiques, mais également une carte qui répertorie les circuits du patrimoine et les randonnées liées à ce dernier.
Si le projet a été inauguré le 15 septembre, il est voué à évoluer d’année en année. Le guide devrait être actualisé au fur et à mesure, et l’équipe travaille déjà sur une série de podcasts pour 2024.
DL du 28 septembre 2023
Découvrez « Montagnes, je vous aime », la nouvelle des résidents de l’Ehpad
Yves Pasquier et Jym Palfroix ont éveillé les talents d’écrivain d’une vingtaine de personnes en situation de dépendance, aboutissant à un petit livre rempli de bonheur et de sensibilité.
Yves Pasquier présente Montagnes, je vous aime, le petit livre qu’il a coécrit avec Jym Palfroix et les résidents de l’Ehpad. Photo Le DL /F.T.
C’est un joli livre, au format “à l’italienne”, fait d’une nouvelle, Le mystère des trois monts , de photos, d’aquarelles et de poèmes. Les auteurs ? Ils sont légion. Au moins un n’est plus de ce monde. Tous, à l’origine, étaient résidents à l’Ehpad de Modane. Émilie Bois et Virginie Lemaire, animatrices, y ont conduit le projet “Si la montagne m’était contée”, à l’automne 2022.
« Maintenir les capacités de langage, de relation à l’autre, d’estime de soi, de réflexion et de plaisir »
« Pour ces personnes, dépendantes physiquement, la participation à des projets artistiques permet de maintenir les capacités de langage, de relation à l’autre, d’estime de soi, de réflexion et de plaisir », explique l’équipe de l’Ehpad dans la préface.
Tout a commencé par un spectacle de “jonglerie verbale” d’Yves Pasquier, qui y excelle en tant qu’auteur et comédien. Ensuite, celui-ci a animé une dizaine d’ateliers d’écriture, pour permettre aux futurs auteurs « de mettre des mots sur leurs souvenirs ou leurs sentiments liés à la montagne ».
Jym Palfroix est intervenu une vingtaine de fois pour des ateliers d’aquarelle. Les souvenirs et les sentiments, cette fois-ci, ont été mis en couleurs.
Le résultat est donc multiforme. La nouvelle, dans sa continuité et son déroulé, est bien d’Yves Pasquier, mais les éléments sont pour une bonne part puisés à la source directe des résidents et on les retrouve en italique dans le texte. Toutes les illustrations ont été réalisées lors des ateliers.
L’opération a été financée par la Fondation des hôpitaux. On suivra avec émotion les aventures d’Édith, Sylvain et Vincent, et pour trouver l’ouvrage, on pourra se rendre, par exemple, au Salon du livre d’Hermillon, les samedi 14 et dimanche 15 octobre.
Montagnes, je vous aime , par les résidents de l’Ehpad de Modane avec Jym Palfroix et Yves Pasquier. Mise en page : “Les PYC”. 64 pages, 12 €.
Valfréjus : la garderie Les Diablotins pour les vacanciers et les saisonniers
Le conseil municipal a approuvé les recrutements nécessaires au fonctionnement de la halte-garderie Les Diablotins pour la saison d’hiver, du 24 décembre au 12 avril. La structure fonctionne du dimanche au vendredi, de 8h45 à 17h15. Elle a une capacité de dix-sept places, dont six sont réservées aux enfants de saisonniers. Ces six font l’objet d’une convention avec la caisse d’allocations familiales. Elles ne sont pas toujours occupées, ce qui cause parfois des remarques de la CAF. Mais la Ville, qui propose ce service, n’y peut rien : « Nous avions demandé six places en fonction des sollicitations qu’on avait, puis une famille, qui était très revendicatrice, a finalement recruté une jeune fille au pair », a-t-il été précisé lors de la dernière réunion du conseil municipal. Quoi qu’il en soit, la halte-garderie commencera à fonctionner la veille de Noël, avec trois personnes (adjoint d’animation, éducatrice de jeune enfant ou aide puéricultrice), plus un adjoint technique pour assurer le ménage.
Eboulement en Maurienne : un troisième aller-retour Paris-Lyon quotidien rétabli par Trenitalia
Trenitalia va rétablir à partir de dimanche un troisième aller-retour quotidien entre Paris et Lyon, a annoncé jeudi la compagnie ferroviaire italienne, qui n’assurait plus que deux allers-retours par jour depuis l’éboulement en Maurienne fin août.
Trenitalia est le premier opérateur européen à avoir fait son entrée sur le marché ferroviaire français, en décembre 2021. Photo Sipa/Patrick Leveque
A partir de dimanche, la compagnie italienne Trenitalia va rétablir un troisième aller-retour quotidien entre Paris et Lyon. Trenitalia n’assurait plus que deux allers-retours par jour. Cette reprise permettra aux voyageurs de « réaliser l’aller-retour sur une même journée », indique la compagnie dans un communiqué.
Avec ses trains à grande vitesse Frecciarossa, la compagnie italienne assure normalement cinq allers-retours par jour entre Paris et Lyon, deux d’entre eux étant prolongés jusqu’à Chambéry, Modane, Turin et Milan. Mais les deux liaisons Paris-Milan sont suspendues depuis l’éboulement en Savoie le 27 août, dans la vallée de la Maurienne, qui a provoqué la fermeture du tunnel du Fréjus, reliant la France et l’Italie.
Une solution temporaire pour la maintenance
Début septembre, Trenitalia avait craint de devoir suspendre tous ses allers-retours Paris-Lyon, car la coupure de la voie ferrée suite à cet éboulement l’empêche d’effectuer la maintenance technique de ses trains en Italie.
Mais la compagnie avait finalement trouvé « en urgence » une solution en France en faisant venir « une équipe d’experts de Milan pour réaliser la maintenance des trains Frecciarossa » dans l’Hexagone.
Trenitalia est le premier opérateur européen à avoir fait son entrée sur le marché ferroviaire français, en décembre 2021, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire intérieur de voyageurs.
DL du 27 septembre 2023
Éclairage public à Modane : la facture d’énergie fait plus que doubler.
Le conseil municipal a voté lundi soir pour des travaux de remplacement de luminaires, rue de la Touvière. Presque une goutte d’eau à l’échelle modanaise, mais le dossier illustre la problématique du coût de l’énergie.
Dix-huit lampadaires vont être changés rue de la Touvière, dans le cadre d’un éclairage public de plus en plus onéreux. Photo Le DL /F.T.
À ce stade, il s’agit de demander une aide au Syndicat d’électrification de la Savoie (Sdes 73) pour moderniser 18 luminaires dans cette rue du quartier du Pâquier. L’opération est plutôt modeste (10 320 euros pour lesquels le Sdes est sollicité à hauteur de 4 060 euros), mais elle s’inscrit dans une démarche devenue indispensable. La Ville a acheté des horloges astronomiques, et remplace peu à peu ses vieilles ampoules par des LED. « Cela a déjà permis d’économiser environ 15 000 euros par an », explique Daniel Lozat, maire adjoint.
Il est temps. « Notre contrat d’achat d’électricité arrive à échéance à la fin de l’année », rappelle Jean-Claude Raffin, maire, « le prochain, négocié par le Sdes, se traduit par une multiplication par 2,5 du prix du kilowattheure ». Cela ne veut pas dire que la facture d’électricité de Modane, évaluée par Thierry Théolier, adjoint aux finances, à 150 000 euros, va brutalement passer à 375 000 euros : en diminuant la consommation, on peut aussi baisser la puissance souscrite, et donc jouer sur le prix des abonnements. Mais le passage aux LED, même sur les 1 043 luminaires que compte la commune, ne suffira pas à une véritable maîtrise des dépenses.
« En 2017, on avait réalisé un inventaire complet du réseau », rappelle Jean-Claude Raffin, « on va ressortir ce dossier, pour voir comment dépenser moins l’an prochain ». S’il faut investir dans ce cercle vertueux, le maire espère des financements de la part du “Fonds vert” de l’État, et de la Région.
Le conseil a acté l’examen des deux rapports sur le prix et la qualité du service d’eau potable, celui de la commune et celui du délégataire. « Les chiffres sont difficiles à interpréter », estime Erica Sandford, qui s’est chargée de les détailler. Ce sont ceux de 2022, et la comparaison avec 2021 pèche parce que cette année-là, l’effet Covid, avec une saison morte à Valfréjus, fausse l’analyse. Néanmoins, on constate une augmentation des volumes vendus de 30 000 m3 (plus de 10 %). Pour Humberto Fernandes, c’est peut-être un signe d’augmentation de la population, peut-être liée au chantier du Lyon-Turin, d’autant qu’on compte 109 abonnés de plus en 2022 qu’en 2021.
Côté conformité, une seule analyse s’est avérée négative en 2022, sur un robinet très peu utilisé qui a marqué un excès de nickel et de plomb. Sur le plan bactériologique, toutes les analyses ont été conformes.
Aide au ski : une augmentation débattue
Le conseil municipal a décidé de porter l’aide à l’achat du forfait saison pour les jeunes Modanais de 180 à 190 euros. Cette augmentation n’était pas prévue à l’origine et a été rajoutée à la demande de Jean-Michel Ostorero. Elle vise à compenser un peu la hausse du prix du forfait pratiquée par la Sogenor, qui doit elle-même faire face à une explosion de ses coûts, traduite pour la dernière saison par un déficit d’exploitation, confirmé par Jean-Claude Raffin.
Ce coup de pouce communal a suscité un long débat. Bruno Cobus déplore une course aux investissements onéreux dans les remontées mécaniques, et constate : « Le forfait saison est à 392 euros, il était à 300 euros il y a cinq ans ». Il représente 10 % du chiffre d’affaires de la Sogenor, mais est-il encore attractif ? En tout cas, la pratique du ski est en baisse chez les jeunes Modanais. « Quand j’étais au collège [c’était la fin des années 80, NDLR], on se retrouvait tous là-haut le mercredi, le ski c’était le réseau social », se souvient Yann Chaboissier. L’époque est révolue, le prix de l’électricité a pu être multiplié par cinq pour les stations, et les “lits froids” leur font du mal : « Si tous les lits étaient banalisés, on pourrait faire des forfaits saison à 150 euros. » Pour lui, Valfréjus a tout fait pour optimiser son parc de remontées.
Augmenter de 10 euros l’aide à l’achat du forfait pourra-t-il susciter un regain d’intérêt pour le ski ? La majorité des conseillers l’espèrent et ont voté pour. Thierry Théolier, dans son rôle d’adjoint aux finances, a voté contre, Christian Simon et Karin Théolier se sont abstenus.
Octobre rose commence dès ce jeudi
Octobre rose, mois de sensibilisation à la prévention des cancers touchant les femmes, débute avec un peu d’avance à Modane, grâce à l’implication du Groupement des professionnels du canton. Ce jeudi 28 septembre, et le jeudi 5 octobre, l’équipe mobile de soins palliatifs du centre hospitalier Vallée de la Maurienne sera présente sur le marché, avec un stand d’information. Ce sera aussi l’occasion d’une collecte de dons.
DL du 26 septembre 2023
Le major Julien Durupt à la tête des gendarmes de Modane
Le major Julien Durupt a pris officiellement ses fonctions de commandant de brigade de Modane lors de la cérémonie célébrée au fort la Redoute Marie-Thérèse. Photo Le DL /Pat.D.
La Redoute Marie-Thérèse a servi de cadre à la passation de commandement du major Julien Durupt. Il est maintenant officiellement installé à la tête de la brigade territoriale de Modane, composée de huit sous-officiers et trois gendarmes adjoints volontaires. Il succède à l’adjudant-chef Pierre Cacciatore, qui assumait l’intérim.
Aux côtés des gendarmes conduits par le chef d’escadron Guillaume Adoneth, commandant la compagnie de Maurienne, étaient présents le sous-préfet Kévin Poveda, des carabiniers italiens dans le cadre de la coopération internationale, la police aux frontières, des élus et les anciens combattants de la section de Modane.
Une carrière entamée il y a maintenant 23 ans
Le major Julien Durupt est entré en gendarmerie en qualité de gendarme auxiliaire (service militaire) en février 2000. Après 19 mois en peloton de montagne à Xonrupt-Longemer (Vosges), il a réussi le concours de sous-officier et a rejoint l’école de Chaumont (Haute-Marne) en septembre 2001. À l’issue, il a choisi la gendarmerie mobile et est arrivé, en juillet 2002, à l’escadron de Pontcharra. Il y a passé cinq ans et a préparé son examen d’officier de police judiciaire, qu’il a réussi.
Cela l’a conduit à basculer en gendarmerie départementale, en septembre 2007 à Belley (Ain). Promu rapidement maréchal des logis-chef puis adjudant, il a pris le commandement de la brigade de Saint-Michel-de-Maurienne en juillet 2010. Nommé adjudant-chef en 2012, à la fusion de la communauté de brigades en juillet 2016, il a rejoint Saint-Jean-de-Maurienne.
Promu major le 1er juin 2023, à 45 ans, Julien Durupt a donc pris le commandement de la brigade de Modane. Connaissant parfaitement le territoire mauriennais, avec le professionnalisme qui l’anime, il va poursuivre et mener à bien sa mission.
La brigade territoriale de Modane a connu des évolutionss durant l’été. Ont rejoint l’effectif l’élève gendarme Cambiez-Chaize (23 ans), sorti de l’école des sous-officiers, le gendarme Larroze (27 ans), en provenance de l’escadron de gendarmerie mobile de Pithiviers (Loiret), et les gendarmes adjoints Wessel-Fronton (21 ans) et Baumann (20 ans). La gendarme adjointe Froideval intègre aussi l’effectif en remplacement d’un des gendarmes adjoints volontaires ayant réussi son concours et intégrant l’école de sous-officiers fin octobre.
Trois gendarmes à l’honneur
Les trois gendarmes ont reçu une lettre de félicitations remise par le commandant Guillaume Adoneth. Photo Le DL/Pat.D.
Dans le cadre de la cérémonie de la prise de commandement du major Julien Durupt (lire ci-contre), trois gendarmes ont été mis à l’honneur. Ils ont reçu une lettre de félicitations remise par le chef d’escadron Guillaume Adoneth, de la Compagnie de Maurienne.
Alexandre Janas
Alexandre Janas, de Saint-Jean-de-Maurienne, a été particulièrement réactif le 10 septembre 2022. Engagé pour interpeller un individu suicidaire au comportement menaçant, avec ses camarades, il a neutralisé en sécurité l’individu.
Florian Trébès
Alors sous-officier à la brigade de proximité de Chantonnay-en-Vendée, Florian Trébès s’est distingué en secondant le directeur d’une enquête entre janvier et juillet 2022. Elle était relative à des faits de vols au préjudice de personnes âgées sur l’ensemble du département. Son engagement total dans cette enquête a permis de recenser 89 infractions commises au préjudice de 41 victimes. Le magistrat en charge du dossier a salué la qualité et les résultats de l’enquête.
Théo Habert
Théo Habert, en sa qualité de directeur, a mené à bien une importante enquête judiciaire. Du 21 février au 19 mai 2023, à Aiton, usurpant l’identité d’une société, un individu a souscrit un contrat de location de deux pelleteuses auprès d’une entreprise spécialisée. Elles n’ont pas été restituées au propriétaire, victime d’une escroquerie dont le préjudice s’est élevé à 76 000 €. Grâce à un travail minutieux d’investigation, l’enquête a permis l’identification de l’auteur de l’escroquerie.
DL du 25 septembre 2023
Football : l’EFC dominée à Modane
Aymeric Fruger, auteur d’un triplé à Modane. Photo EF Chautagne
Dimanche après-midi, l’Entente football Chautagne effectuait un long déplacement à Modane, pour le compte de la deuxième journée du championnat départemental 2. Qualifié le week-end dernier en Coupe de Savoie à Challes (5-2), le groupe dirigé par Mickaël Jenestier n’a pas réussi à enchaîner et s’est incliné (4-5), malgré un triplé signé Aymeric Fruger, et un but de Cyril Barbosa. De son côté, en championnat départemental 5, la réserve se rendait à La Motte-Servolex. Elle a été dominée (0-6). Enfin, l’équipe féminine recevait Montmélian dimanche matin, avec à la clé une belle victoire (3-1).
DL du 23 septembre
Repas des cheminots : on peut déjà s’inscrire
L’association Foyer du cheminot mauriennais organise, comme chaque année, son repas de retrouvailles. Il aura lieu le dimanche 26 novembre à Fourneaux. Pour s’inscrire, obtenir des renseignements ou signaler un retraité ou une retraitée souhaitant participer à ce repas, contacter Nicole Seltzer au 06 95 17 55 12.
DL du 21 septembre 2023
“Familles en fête” : tout commence aujourd’hui
La séquence familiale portée par les structures “petite enfance” et “jeunesse”, comme sur tous les territoires de Maurienne, est lancée ce vendredi au Petit-Jardin. Elle se poursuit pendant quatre semaines.
Une plongée dans l’imaginaire avec Ourneck, mercredi 27 septembre à la salle des fêtes. Photo Le DL /Françoise Auzou
Tout au long de l’année, les opérations “Familles en fête” se succèdent au sein des territoires de Maurienne. Ce vendredi 22 septembre, elle commence en Haute-Maurienne Vanoise dès 10 heures, au lieu d’accueil parents-enfants “Le petit jardin”, en liaison aussi avec l’animation “Premières pages”, qui permet aux tout-petits de découvrir les livres et la lecture. Le thème de la journée, c’est “Amusons-nous avec l’eau !” Une “balade contée” partira du Petit jardin à 10 heures, et à 18 heures, rendez-vous est donné à la bibliothèque municipale avec « une goutte de lecture pour faire germer l’imagination ».
Exposition, spectacles et ateliers
“Familles en fête” reprendra le mardi 26 septembre le matin, avec la réception du Petit jardin à la salle des fêtes Fabrice-Melquiot. De 16 h 30 à 18 h 30 aura lieu la présentation de l’exposition du photographe Jean-Luc Viart Un hiver en Haute-Maurienne ; elle restera accrochée pendant toute la durée de “Familles en fête”.
Le lendemain mercredi 27, au départ de la même salle à 10 h 30, un atelier conduira les participants, avec les animateurs du Parc national de la Vanoise, à la découverte du parcours de santé (repas tiré des sacs). Sur place une découverte des arts du cirque est prévue à 15 heures, avant le spectacle Ourneck le troubadour, ou le voyage initiatique , à 17 heures : la vie d’un enfant nomade qui quitte les siens pour découvrir le monde…
Vendredi 29 septembre à 17 heures, à la salle des fêtes de Lanslebourg, un autre spectacle musical, La montagne a des oreilles , s’adressera à tous les publics. La grande journée de “Familles en fête”, ce sera le samedi 30 septembre, à la salle Fabrice-Melquiot, pour un après-midi, de 13 h 30 à 18 heures, autour de la montagne, avec du land art, une fabrication de cabanes, des initiations à la survie en extérieur, un atelier sensoriel, un parcours de motricité, et bien d’autres animations. Ce ne sera qu’une conclusion nominale, puisque la programmation rebondira le mardi 18 octobre à 20 heures au cinéma L’Embellie à Fourneaux, avec une conférence pédagogique Pourquoi et comment ? , inspirée des pratiques éducatives scandinaves par Kristine Adamsen.
Par ailleurs, durant cette période, les structures “petite enfance, enfance et jeunesse” de Haute-Maurienne Vanoise proposent d’autres rendez-vous : une conférence de glaciologie au collège La Vanoise, des ateliers d’éveil au relais petite enfance, la plantation d’un pommier, etc. On peut aussi participer à La chasse aux trésors de notre vallée , un jeu interactif basé sur la lecture d’un QR code et une promenade de découverte !
DL du 20 septembre 2023
À la grainothèque, on échange ses plants de fruits rouges et on se promène
La grainothèque propose, avec l’association Les Samares, aux jardiniers, le samedi 30 septembre, de venir troquer et échanger leurs plants de fruits rouges (cassis, groseille, groseille à maquereau, myrtille, framboise, mûre, fraise, fraise des bois) et de partager des astuces de jardiniers. Il est conseillé de préparer ses plants pour que le voyage leur soit agréable, et d’indiquer leur nom et leur variété, si possible. Le même jour, dans le cadre de Famille en fête, une balade “land art” est proposée autour de la bibliothèque, pour imaginer et créer des œuvres éphémères avec ce qu’offre la nature : pommes de pin, feuilles, brindilles, etc. Il suffit d’être bien chaussé, pas de condition d’âge.
Samedi 30 septembre de 9 h 30 à 11 h 30, bibliothèque municipale. Départ de la balade à 14 heures.
Reprise de la marche nordique et de la course à pied pour l’union
Reprise des activités du club. Photo Union athlétique de Maurienne
L’Union athlétique de Maurienne a repris deux de ses activités. La marche nordique pour les personnes voulant pratiquer un sport doux et dynamique, en extérieur. Les rendez-vous sont fixés aux lundis et vendredis à 18 h, sur les chemins de Haute-Maurienne. Et la course à pied s’adresse à toute personne débutante voulant découvrir la discipline ou confirmée souhaitant améliorer ses performances, endurance ou vitesse. Rendez-vous le mardi et le jeudi à 18 heures devant le gymnase la Vanoise à Loutraz. Pour les deux activités, possibilité d’une ou deux séances d’essai. Renseignements complémentaires auprès de l’entraîneur François Velte au 06 72 56 09 92.
Les footballeurs vêtus de neuf
Les dirigeants de l’Union sportive modanaise et leurs partenaires. Photo US Modane
Sympathique réception que celle tenue au siège de l’Union sportive de Modane. Les dirigeants conduits par Olivier Desserich ont reçu des mains de Patrick Plaisance, président de la caisse locale Groupama et de Raphaël Torri, responsable de l’agence de Modane, leurs nouveaux survêtements floqués aux couleurs du groupe d’assurances.
Ces couleurs bleues ne devraient pas passer inaperçues sur les pelouses et amener les encouragements nécessaires aux footballeurs Modanais.
DL du 19 septembre 2023
Un porte-drapeau malien, pour la Croix-Rouge
Le drapeau de la Croix-Rouge tenu par un bénévole, ressortissant malien. Photo Le DL /F.T.
Xavier Col, le précédent porte-drapeau de la Croix-Rouge française, ayant quitté Modane, la délégation locale a cherché un autre bénévole pour tenir le rôle. Elle l’a trouvé en la personne d’un ressortissant malien présent à Modane depuis cinq ans. Il a fait ses premiers pas dans la fonction lors des cérémonies du 80e anniversaire du bombardement, en ressentant beaucoup d’honneur.
« La Croix-Rouge ne fait pas de politique », indique le président Cosimo Lotesoriere, « et ne demande pas leur carte de séjour aux gens qu’elle enregistre dûment comme bénévole ».
DL du 18 septembre 2023
Le secteur de Modane privé de courant depuis ce lundi matin
L’agglomération de Modane-Fourneaux est privée de courant depuis ce lundi matin 18 septembre.
Le nombre des signalements de coupure a bondi sur le site d’Enedis , depuis 8h40, et le maire de Fourneaux, François Chemin, confirme la situation : « on ne connaît pas l’origine de la coupure, EDF nous signale que le diagnostic est en court ».
Des témoins signalent l’extinction des feux tricolores. En revanche, le réseau de téléphonie mobile fonctionne.
DL du 18 septembre 2023
Davantage de randonneurs et vététistes secourus en montagne cet été

Si la fréquentation touristique estivale en montagne est en légère hausse cette année, les interventions des secours en montagne le sont aussi.
Bilan du PGHM
« Il n’y a pas forcément plus d’imprudence de leur part. Il y a tout simplement plus de pratiquants » selon le PGHM
Pour le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Savoie, on dénombre 199 interventions tout au long de l’été, 88 au départ de Modane, 106 de Courchevel et 5 caravanes terrestres (pas d’hélicoptère mobilisé).
Côté organisation du PGHM, six secouristes sont déployés à Modane, cinq à Courchevel et deux médecins par base. Les interventions se font presque intégralement en hélicoptère, “Choucas 73” pour la Maurienne et celui de la sécurité civile en Tarentaise “Dragon 73”.
Ainsi, cela représente une hausse des interventions de 10 % par rapport à 2022. « Par contre, ce chiffre est équivalent à celui de 2021 et à l’ère avant Covid, tempère le commandant Corentin Hassmann du PGHM de Bourg-Saint-Maurice. C’est plutôt le nombre d’intervention de l’été dernier qui était anormalement bas. »
En ce qui concerne les accidents mortels cela reste assez stable puisque trois décès de randonneurs sont dénombrés, comme l’été dernier, et le quatrième concerne la monitrice de kayak à Landry.
La donnée qui sort du lot pour ce bilan estival reste les interventions concernant les randonneurs, 105 par rapport à 80 à l’été 2022. Soit une hausse de 25 % alors que les secours des autres activités de montagne comme le canyoning, le VTT et l’alpinisme sont relativement en baisse pour le PGHM. « Cela illustre la situation actuelle que les vacanciers privilégient les activités gratuites, estime le commandant du PGHM. Il n’y a pas forcément plus d’imprudence de leur part. Il y a tout simplement plus de pratiquants. » Cette relative stagnation des accidents sans gravité peut s’expliquer par des conditions climatiques favorables pour les pratiques de montagne en Savoie. Le bel enneigement au printemps des glaciers a permis de limiter les dangers sur ces sites.
Bilan de la CRS Alpes
Une augmentation des interventions dans les bike park pour la CRS Alpes
Le nombre d’interventions de l’été 2023 de la CRS Alpes est beaucoup plus marquant puisqu’il passe de 139 à 185 secours par rapport à l’exercice précédent. Une hausse significative qui reste loin de l’été 2019, considéré comme référence par la CRS Alpes.
Mais la donnée marquante concerne les interventions dans les bike park. « On constate de plus en plus de secours concernant les vététistes, relève capitaine Paul Bellon. Le développement des bike park peut expliquer cette hausse, le VTT rentre davantage dans le programme des vacanciers en montagne. »De 25 en 2022, le nombre d’interventions est passé à 33 cet été. Soit une hausse de près de 25 %.
La satisfaction reste qu’aucun décès n’a été lié aux activités de montagne cet été pour la CRS Alpes, malgré un atterrissage raté en deltaplane d’une personne qui s’en est sortie indemne ou un accident grave d’escalade à Crest-Voland. Autre particularité à relever c’est l’augmentation du travail des secouristes en semaine par rapport au week-end.
Le capitaine Bellon de la CRS Alpes d’Albertville retient également deux interventions particulièrement techniques dont une de nuit mais sans gravité de randonneurs qui se sont trompés d’itinéraire lors de la descente de la Pierra Menta. Comme pour le PGHM, la majorité des secours concerne les adeptes de marche en montagne.
PGHM ou CRS Alpes: des missions de prévention en dehors des horaires de garde
Pendant la saison estivale, du 1er juillet au 31 août, les secours en montagne s’organisent avec le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Savoie et la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) des Alpes.
Les deux organismes se donnent le relais chaque semaine au poste provisoire de Courchevel et à la base permanente de Modane.
En dehors de leurs permanences, leur activité ne s’arrête pas pour autant. Des missions de préventions peuvent être au programme. « Nous avons accompagné des guides en Vanoise pour rappeler les bonnes pratiques en cas d’accident, se remémore Corentin Hassmann, commandant du PGHM. Lors d’un week-end en Maurienne en juillet, on s’est mobilisé pour lutter contre les infractions de cueillette excessive de brins de génépi. »
Les secouristes ont également pu être présents sur des événements locaux et ont effectué des entraînements et des formations.
DL du 18 septembre 2023
Une saison culturelle à grand renfort de diversité

Le spectacle musical Aux puces superphoniques est réalisé avec des instruments jamais vus ailleurs. Photo Le DL /D.U.
Il y a beaucoup d’humour, pas mal de découvertes, et de l’originalité dans la saison culturelle proposée par le Groupe de recherches et d’action culturelle (Grac). La salle Fabrice-Melquiot va vivre au rythme de la diversité, et du choix des bénévoles qui, depuis 46 ans, mettent en avant le spectacle vivant, les conférences et expositions, les actions de médiation culturelle et les ateliers de pratique artistique.
Tout commence par le Bric-à-brac Orchestra et son spectacle Aux puces superphoniques , adapté à tous les publics dès six ans. Les instruments sont foutraques, tels le tintinabulmophone, et les propos déjantés, mais c’est pour la bonne cause.
Un mois d’octobre entre cancer et Vian
Octobre sera plus engagé, avec, dans le cadre d’Octobre rose, le one-woman-show de Caroline Le Flour La chauve sourit , qui assure : « Mon cancer va vous faire mourir de rire. » (Jeudi 7 octobre à 20 h 30). Le lendemain, place à Les Vercoquins , un hommage musical à Boris Vian, à L’Embellie à Fourneaux dans le cadre de Bib’en scènes : Vercoquin et le plancton est le titre du premier roman de l’auteur. Le mois culturel se poursuivra le 20, de retour à la salle Fabrice-Melquiot, avec le burlesque Tronches de vie , à mi-chemin entre la commedia dell’arte et le théâtre de rue.
Le 15 novembre, la compagnie 9-Thermidor proposera L’Île au trésor , une adaptation du chef-d’œuvre de Stevenson, sous forme de théâtre d’objets accompagné au violoncelle, qui a obtenu le prix du jury du festival de Charleville-Mézières en 2021. Et l’on avancera déjà vers Noël, avec le 15 décembre Stéréo , un ballet rock de la compagnie DCA et Philippe Decouflé.
Janvier sera riche, avec dès le vendredi 12 Mon père est une chanson de variété , un spectacle théâtral et musical en forme de karaoké géant imaginé par la compagnie L’Outil de la ressemblance. Le 25, le Parc national de la Vanoise organise les dixièmes rencontres “Montagnes et sciences”, festival de films d’aventures scientifiques. Ironie de la programmation, le surlendemain 27 janvier, la compagnie Les Non-alignés jouera la pièce un peu apocalyptique Mort d’une montagne , mais ça n’a rien à voir…
Sept autres spectacles sont encore proposés jusqu’au mois de juin, mais nous aurons l’occasion d’en reparler.
DL du 18 septembre 2023
C’est le retour au bâton pour le club de majorettes Les Edelweiss
Le club de majorettes Les Edelweiss reprend ses activités le samedi 23 septembre. Tous les samedis jusqu’au 7 octobre, une permanence pour les inscriptions et les renseignements aura lieu de 10 à 12 heures, au gymnase de Loutraz.
DL du 17 septembre 2023
Découverte et initiation au club de tir

Dans le cadre de l’après-midi portes ouvertes, le public découvrira les installations et la discipline. Photo Club de tir
Le club de tir de Modane organise une après-midi portes ouvertes samedi 23 septembre. Le rendez-vous est fixé de 14 heures à 17 h 30, au gymnase de La Vanoise. Occasion de faire connaissance avec la discipline et de découvrir les différentes pratiques qu’elle comporte. Il sera possible de s’initier au tir à 10 mètres à air comprimé pour adultes et enfants à partir de 8 ans.
DL du 17 septembre 2023
Maurienne seniors : on peut s’inscrire encore mercredi 20 septembre
Les activités sont de retour à la section modanaise de Maurienne seniors, avec la gymnastique le mercredi 13 septembre à 9 heures à Modane et 10 h 15 à Fourneaux, le taï-chi le lundi 18 à 9 h 30 à Modane, le yoga le vendredi 22 à 8 h 30 à Modane. Une dernière permanence d’inscription se tiendra le mercredi 20 septembre de 17 à 19 heures, salle Antoine-Fardel.
DL du 17 septembre 2023
Antoine, collégien : « Nous voulions des témoignages »

Antoine (aujourd’hui lycéen) avec Roland Cretin, principal du collège “La Vanoise”. Photo Le DL /Frédéric Thiers
Antoine Guy a fait partie du groupe de rédacteurs du Bouquetin curieux , le journal collège « La Vanoise », qui a travaillé sur le bombardement au mois de juin dernier, avec Anne Le Guen, professeur d’histoire. « Nous avions plusieurs idées », se souvient-il, « nous voulions une frise chronologique, et surtout avoir des témoignages, c’était très important pour nous ».
Le groupe y est arrivé : l’édition spéciale du Bouquetin curieux , au format “à l’italienne”, rappelle les événements, y compris l’épisode de Saint-Georges-d’Espéranche, et fait parler Antoine Gervasoni, 13 ans à l’époque, et Valentin Charvoz, 5 ans. « Ils sont allés voir des historiens et des témoins », confirme Anne Le Guen, « certaines rencontres ont été très émouvantes ».
DL du 17 septembre 2023
Le 17-Septembre-1943 de Roland Fiandino

Roland Fiandino raconte sa vision du bombardement du 17 septembre 1943 : il avait six ans et demi. Photo Le DL /Frédéric Thiers
Roland Fiandino avait 6 ans et demi lorsque les bombes anglo-américaines ont écrasé Modane, où il habitait à ce qui est aujourd’hui le n° 1 de la rue de l’Église. Il a écrit son témoignage de cette terrible nuit en 2001.
Il se rappelle la brève prière de sa mère pour sa voisine terrorisée, Mme Bernard. La fuite vers l’abri fermé à clé, dont Eugène Bernard a dû enfoncer la porte à coups d’épaule. La peur rétrospective de son père, cheminot, qui a regagné Modane sans savoir encore ce qu’il était advenu de sa famille. Les dégâts absolus constatés au lever du jour. Et l’exil, très vite, dans la journée, vers Aix-les-Bains.
« Les premières heures, j’ai marché pieds nus, des débris de verre m’ont abîmé la plante des pieds. Cela a mis un mois à cicatriser. »
DL du 17 septembre 2023
Il y a 80 ans, la ville écrasée sous les bombes, les Modanais se souviennent
À Modane, on ne peut s’empêcher de penser aux villes ukrainiennes qui subissent régulièrement le feu du ciel. C’est qu’ici, il y a huit décennies, des dizaines de personnes sont mortes et tout a été détruit.

Le dépôt de gerbe par les élus en compagnie de Manon, élève au collège « La Vanoise » où l’on a beaucoup travaillé sur les événements du 17 septembre 1943. Photo Le DL /F.T.
Deux cités, deux cérémonies ce dimanche. À Saint-Georges-d’Espéranche (Isère), on se souvient des sept Britanniques dont l’avion s’est écrasé, le 17 septembre 1943. À Modane, on pense aux 340 autres bombardiers de la même escadre qui ont quasiment rasé la ville, et ont laissé l’un des leurs près de Vienne. Ce 80e anniversaire a été plus solennel que les autres, comme il en va de toutes les dizaines, et aussi parce que moins que jamais, avec une guerre si proche, il faudrait oublier le fracas des bombes.
Un an, pile, avant la libération
« Sans devoir de mémoire, il n’y a pas de vérité », assure Roland Cretin, principal du collège “La Vanoise”, qui a demandé, l’année scolaire dernière, qu’un travail soit effectué sur ces événements. « Les élèves ont relayé et transmis cette mémoire », se félicitait Jean-Claude Raffin, maire, à l’issue des cérémonies. Celles-ci ont commencé devant la stèle à la mémoire du lieutenant FFI Gabriel Barret, tué le 12 septembre 1944. « Lorsque les FFI et les troupes alliées sont entrées dans Modane deux jours plus tard, elles ont découvert une ville déserte, et presque détruite », rappelle François Chemin. À Fourneaux, dont il est maire, ça n’était pas mieux : le second bombardement avait tout mis par terre le 11 novembre 1943, en touchant cette fois la gare, qui avait été ratée deux mois plus tôt et en ne faisant “que” cinq morts.
À Modane, il y en avait eu 60. On a tendance à l’oublier. « Modane et Fourneaux sont une agglomération de passage », constate François Chemin, « pour un certain nombre d’enfants d’aujourd’hui, cette histoire peut leur être étrangère ». Elle est pourtant à l’origine d’un état d’esprit particulier, empathique : « C’est aussi en se souvenant de cette époque qu’ en 2016, nous avons accueilli de bon cœur des réfugiés fuyant la guerre. » Il fallut aussi, il y a exactement 30 ans, subir un autre 17 septembre : la fermeture l’usine Matussière, « une autre forme de deuil ».
« Ce qui s’est passé ici il y a 80 ans, c’est ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine où les bombardements sont quotidiens », insiste Jean-Claude Raffin. Du coup, à Modane, on y pense peut-être plus qu’ailleurs…
DL du 16 septembre 2023
La maison cantonale officiellement installée dans son nouveau bâtiment

Elle s’appelle toujours “Maison cantonale”, alors que le canton d’origine n’existe plus, ce qui prouve « qu’en Haute-Maurienne Vanoise, on ne fait rien comme tout le monde », sourit Kevin Poveda, sous-préfet. En conservant au nouveau siège de la communauté de communes son nom d’origine, les élus comme Nathalie Furbeyre, conseillère départementale, ont souligné la dimension de proximité de cet équipement, étendu désormais à une partie des locaux de la gare, rachetée à la SNCF.
Vers « un cœur de ville du XXIe siècle »
Tout le monde s’y est mis. Sur 1,35 million d’euros, Tunnel euralpin Lyon-Turin a apporté 20 %, soit 252 000 euros ; Telt, du coup, peut rester dans ses locaux de la Rizerie des Alpes. La Région a attribué 50 000 euros pour la création de l’espace propriétaires, et le Département autant pour la création de la Maison France services. Et l’État, surtout, 357 000 euros.
Comme Xavier Darmendrail, directeur territorial de Telt, tous reconnaissent en ces nouveaux locaux « un outil fantastique pour travailler et accueillir le public ». Mais il ne s’agit que d’un premier pas. Le point info tourisme et la permanence du Parc national de la Vanoise y sont hébergés « en attendant d’intégrer un projet ambitieux dans l’actuel bâtiment voyageurs de la gare, en lien avec le projet de pôle d’échanges multimodal », rappelle Christian Simon, président de la CCHMV. « C’est un premier maillon », renchérit Jean-Claude Raffin, maire de Modane, qui insiste sur l’aspect central de ce secteur « au centre du canton, avec toutes les voies de communication à proximité ».
Pour lui, le dossier « semble progresser ». Mais pour Émilie Bonnivard, députée (LR) et conseillère régionale, « la SNCF devra être au rendez-vous » pour libérer le foncier qu’elle maîtrise en grande partie, sans l’utiliser : les nouveaux locaux sont « la première pierre d’un projet qui doit redynamiser le secteur de Modane » et aboutir à « un cadre de vie modernisé, optimisé, un cœur de ville du XXIe siècle ».
1943. Destruction de la gare par les bombardements. 2006. Rachat du buffet par le syndicat intercommunal, pour y abriter ses services et accueillir les habitants. 2014. Création de la Communauté de communes Terra Modana. 2017. Fusion avec la Haute-Maurienne, naissance de la CCHMV, émergence du projet d’extension. 2021. Labellisation “France Services”. Juin 2023. Ouverture des nouveaux locaux.
DL du 15 septembre 2023
Laurent Demouzon explique l’histoire militaire aux écoliers
Laurent Demouzon devant les classes. Photo Museobar
Le début d’année scolaire a été marqué, pour les élèves de CM1 de Géraldine Botte et les CM2 de Sylvain Lefèvre et Yannick Teyssier, par une découverte de l’histoire militaire de la frontière modanaise, présentée par Laurent Demouzon.
L’historien vient de publier un ouvrage sur les garnisons du Fréjus, du Lavoir et alentours. Ce livre a été décliné sous la forme d’une exposition au Museobar, musée de la frontière, et c’est donc là que l’auteur a proposé une conférence pour les deux classes. Les enfants ont découvert la construction des baraquements et fortifications, la vie quotidienne en altitude des militaires de 1890 à 1945, sur un ton tonique et plein d’humour.
La visite s’est terminée par un tour de manivelle d’un des pianos mécaniques, au son desquels les militaires venaient se divertir dans les cafés de Modane au début du XXe siècle.
DL du 14 septembre 2023
Exposition et commémoration pour les 80 ans du bombardement
Il y a 80 ans, dans la nuit du 16 au 17 septembre 1943, avait lieu le bombardement de Modane. Le Museobar tient à marquer ce triste moment de l’histoire locale au travers d’une exposition dans le cadre des Journées européennes du patrimoine. Une exposition visible samedi de 10 à 12 heures et de 14 h 30 à 19 heures, et dimanche de 14 à 19 heures (entrée libre). Les visiteurs se replongeront dans cette page d’histoire au travers de précieux documents, de photos émanant de la collection d’Henri Mercier et Patrice Deymonnaz, et si le temps le permet, une mini-exposition en plein air. Dimanche, place à la commémoration de cet anniversaire. Rendez-vous à 10 h 30 au monument aux Morts Barret et à 11 heures au monument aux Morts de Modane. Suivront les interventions à la salle Fabrice-Melquiot où une exposition de documents sera visible et le journal du collège La Vanoise sera distribué.
DL du 14 septembre 2023
L’entraînement se poursuit au Club nautique Vanoise
Les entraînements ont repris au Club nautique Vanoise, le vendredi de 19 h 15 à 20 h 45 et le samedi de 9 à 11 heures. Le club, avec la rentrée, accueille de nouveaux jeunes nageurs, peut-être attirés par les performances de leurs aînés. Pour les dernières compétitions de la saison en effet, Matteo Vicini, 18 ans, est devenu champion de France sur 200 mètres 4 nages, améliorant son record personnel, le record de la région et la meilleure performance nationale de l’année. Il est aussi champion de France sur 200 mètres dos, avec là encore un record personnel et une meilleure performance française de l’année.
Marc Arnaud, 23 ans, est vice-champion sur 200 mètres 4 nages, derrière Matteo. Il est aussi 4e meilleur Français sur 100 mètres brasse. Matteo Guillaud et Héloïse Fragne (15 et 14 ans) ont terminé respectivement 5e et 6e dans leurs catégories, sur 100 mètres et 50 mètres dos.
La prochaine échéance, envisagée pour le mois d’octobre, est une rencontre amicale avec un club de Tarentaise, puisque la saison de natation est terminée pour les clubs estivaux.
DL du 13 septembre 2023
Commerçants : une rentrée optimiste
Depuis le 27 août, et l’éboulement de 10 000 m3 de rocher sur les voies d’accès à Modane et à la Haute Maurienne, les membres du Groupement des professionnels du canton de Modane (GPCM) ont toujours souligné l’intérêt de la déviation par Saint-André, qui a permis de maintenir le lien avec le bas de la vallée. La réouverture de l’autoroute , confirmée par le ministre des Transport, Clément Beaune, les a confortés dans leur stratégie de préparer les prochaines échéances : fêtes de fin d’année et saison d’hiver.
« Nous sommes toujours debout ! Nous avons l’habitude de ces situations. La falaise était déjà tombée en 2019 et nous ne comptons plus les conséquences des chutes de neige sur la vie quotidienne des habitants et de nos commerces », ont-ils constaté lors de leur réunion de rentrée, à Valfréjus. Ils ont déjà décidé de se mobiliser pour Octobre rose en décorant les vitrines et relayant la tombola organisée par les bénévoles.
Ensuite, il s’agira de décorer aux couleurs de l’hiver, des sapins accueillant les clients. La Quinzaine de Noël se déroulera du 17 novembre au 2 décembre. Un jeu permettra de gagner des bons d’achat pour une valeur totale de 1 000 euros. Enfin, tous les regards seront tournés vers les stations et la saison hivernale. L’hypothèse d’un retour à la normale d’ici à deux mois du trafic ferroviaire a de quoi rassurer les socioprofessionnels.
DL du 12 septembre 2023
Les jeunes licenciés de l’Union cycliste Vanoise à l’enduro du jeu
Les “petits riders” de l’Union cycliste Vanoise étaient présents ce week-end sur l’enduro du jeu avec trois épreuves proposées. Le club étant co-organisateur de l’événement, les bénévoles de l’UCV ont travaillé d’arrache-pied pour proposer aux filles et garçons une journée autour du pumptrack, du dual slalom et d’un parcours d’obstacles mais aussi une grimpée et trois descentes pour les adultes. Trente membres du club se sont retrouvés au milieu de quelque 120 personnes présentes.
DL du 09 septembre 2023
300 poids lourds ont utilisé le convoi

Trois cents poids lourds, c’est l’estimation que le lieutenant Julien Pfersch, commandant le peloton d’autoroute de Sainte-Marie-de-Cuines, jeudi soir, comme fréquentation du convoi qui, quatre fois par jour depuis le mardi 29 août , partait de La Praz pour approvisionner Modane et la Haute-Maurienne.
Avec la réouverture de l’autoroute le vendredi 8 septembre au soir, le dispositif a pris fin. C’est aussi la fin d’une longue période de disponibilité pour les gendarmes, qui ont assuré la sécurité de l’opération. Quinze à vingt personnels par jour étaient nécessaires, précise le lieutenant Pfersch, pour les convois en eux-mêmes, et pour le poste de surveillance de Saint-Michel-de-Maurienne, avec deux gendarmes présents en permanence. Leur rôle ? Empêcher les véhicules hors gabarit (poids lourds de plus de 19 tonnes et cars de plus de 10 mètres). « Depuis le 29 août, il y en a eu deux ou trois par heure, et une dizaine chaque nuit », révèle le lieutenant. Certains ne savaient pas, d’autres, peut-être, tentaient… Tous ont été priés de reprendre l’autoroute en sens inverse, direction le Mont-Blanc ou Vintimille.
DL du 09 septembre 2023
La reprise à Maurienne seniors
Les activités sont de retour à la section modanaise de Maurienne seniors, avec la gymnastique le mercredi 13 septembre à 9 heures à Modane et 10 h 15 à Fourneaux, le taï-chi le lundi 18 à 9 h 30 à Modane, le yoga le vendredi 22 à 8 h 30 à Modane. Une dernière permanence d’inscription se tiendra le mercredi 20 septembre à 19 heures, salle Antoine-Fardel.
DL du 08 septembre 2023
Réouverture de l’autoroute après l’éboulement, la route et le rail attendent
Le 31 août, la Société française du tunnel routier du Fréjus, concessionnaire de l’autoroute de Maurienne, s’était engagée à réaliser les travaux sous huit jours : pari tenu. Le même jour, le ministre des Transports Clément Beaune avait promis , depuis Saint-Jean-de-Maurienne, de revenir rencontrer les élus de Haute-Maurienne Vanoise qui s’étaient sentis un peu abandonnés, et constater l’avancement du chantier. Il a lui aussi tenu parole. Prudent, il a annoncé l’ouverture de l’autoroute pour samedi 9 septembre dans la journée, ce qui a été finalement possible dès vendredi soir.
Soixante conteneurs, haubanés, solidarisés, posés en trois étages sur les deux voies sud, protègent les deux autres voies. C’est « simple et rapide », explique NGE Fondations, qui a proposé le procédé au service de restauration des terrains en montagne, division de l’ONF spécialisée dans la prévention des risques naturels. Il avait déjà été utilisé, au même endroit et pour un événement similaire, en 2019.
En outre, 700 sacs remplis de matériaux ont été déposés pour protéger une des piles du viaduc situé dans l’axe de l’éboulement, pour garantir sa résistance à de nouvelles chutes de blocs : il en reste 3 000 m3 en équilibre instable, après les 10 000 m3 tombés le 27 août. « Tous les jours, il y a de petites purges naturelles », témoignent les personnes qui travaillent sur le chantier depuis une semaine. En permanence, deux vigies ont surveillé la paroi et donné l’alerte à chaque bruit ou mouvement suspect. À tout instant les personnels du chantier, dont le ministre a salué l’engagement, pouvaient se réfugier dans deux abris. Ultime précaution, à l’aide d’un engin radiocommandé, l’entreprise Casarin a installé d’autres conteneurs sur la RD 1006, et les a remplis de matériaux : ils forment un premier merlon de protection.
L’avenir de la RD 1006 est sur la table de discussion
Grâce à tout ceci, l’autoroute A43 a pu rouvrir à la grande satisfaction locale, manifestée notamment par Jean-Claude Raffin, maire de Modane. Mais cela ne résout qu’une partie du problème, longuement abordé au cours de la réunion que Clément Beaune a tenue avec les élus locaux vendredi matin. « La réouverture de la RD 1006 n’est pas à l’ordre du jour », avouait d’ailleurs le ministre, après cette rencontre.
Le sera-t-elle un jour ? Les élus locaux plaident pour sa fermeture définitive , avec une mise en gratuité de l’autoroute, entre Le Freney et un échangeur à construire au niveau de La Praz. Hervé Gaymard, qui en 2019 y était fermement opposé , se déclare aujourd’hui pragmatique. « Je suis partisan, quand ce sera possible, d’une réunion technique sur la sécurité de ce tronçon », déclare-t-il. Mais le président du Département prévient aussi : « Nous avons un devoir de continuité du service aux usagers. » Il cite les engins agricoles, certains transports de matières dangereuses, les cyclistes, qui aujourd’hui ne sont pas autorisés à emprunter l’autoroute. Où passeront-ils si la RD 1006 disparaît ?
Voie ferrée : le rétablissement est encore loin
Reste la question ferroviaire. Clément Beaune avait annoncé « au moins deux mois pour évaluer et le cas échéant faire des travaux », il concède aujourd’hui : « Ce sera une période plus longue, on ne peut pas dire combien de temps elle durera. » Un point plus précis sera fait à la fin du mois de septembre, et la SNCF est invitée à travailler sans attendre sur la desserte hivernale de la Haute-Maurienne, essentielle à la réussite de la saison de sports d’hiver. « Les services, les offres de train doivent s’adapter à toutes les circonstances », assure le ministre.
Mais on le discerne bien entre les lignes : il n’est pas du tout certain que le premier train entre en gare de Modane avant la fin de l’année…
DL du 08 septembre 2023
Pour le ministre Clément Beaune, « le Lyon-Turin est indispensable »
Quand l’autoroute de Maurienne rouvrira-t-elle sur quatre voies ?
« Les conditions de sécurité, aujourd’hui, c’est de mettre des conteneurs et de gros sacs. Pour les semaines qui viennent, il faudra garder ces restrictions. L’évaluation exacte des délais, on ne peut pas encore la faire aujourd’hui, idem sur la route départementale et sur la voie ferroviaire, on fera un point précis fin septembre. »
Est-ce que cela incite à une accélération du Lyon-Turin ? Vous en avez parlé avec Laurent Wauquiez, avance-t-on sur ce sujet ?
« Le Lyon-Turin était nécessaire, il est indispensable, on le voit au regard de ce qui s’est passé. Dès qu’on a une difficulté, les accès routiers sont coupés, les circulations ferroviaires entravées. Je crois que l’engagement de la Région Auvergne-Rhône-Alpes est réel, il faut qu’on avance sur les accès. J’ai proposé que l’État prenne en charge 3 milliards d’euros, la Région a communiqué sur quelques velléités de financement des études, il faut au moins qu’on arrive à les lancer rapidement et qu’on trouve un financement commun entre État et Région. Un soutien clair de la Région doit être précisé dans les prochaines semaines. »
Laurent Wauquiez et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, ont fait part de leurs inquiétudes sur la ligne de l’Aubrac. Avez-vous une réponse ?
« Cette ligne est essentielle, il est hors de question qu’elle ferme. Il est de l’intérêt commun de trouver une solution avec les deux régions. L’État a pris en charge intégralement les travaux d’urgence, dans la durée, j’ai besoin du soutien des deux Régions, il semble réel du côté de l’Occitanie, je l’attends encore du côté d’Auvergne-Rhône-Alpes. »
DL du 08 septembre 2023
Coupe de France de football : Villargondran et Modane pas trop mal lotis
Le tirage au sort du 3e tour de la Coupe de France n’a pas été trop dur pour les deux derniers clubs Mauriennais encore en lice. Avec l’entrée en lice des clubs de N3 et de R1, ils auraient pu tomber plus mal.
Villargondran, auteur d’un remarquable exploit face au Nivolet au tour précédent, accueillera La Ravoire (D2) soit un seul niveau de différence entre les deux formations, ce qui rend cette rencontre bien incertaine.
Modane a hérité du club de Montmélian (R3) qui a éliminé au tour précédent le CA Maurienne (0-3). Là aussi, tout est possible avec une qualification jouable sur le papier pour le quatrième tour, notamment si l’équipe conserve toute la verve qui l’a vue s’imposer à Aiguebelle.
De bonnes chances donc pour les deux derniers représentants de la vallée qui mettront tout en œuvre afin de poursuivre cette belle aventure dans l’épreuve reine, matchs les 16 et 17 septembre.
DL du 08 septembre 2023
Réouverture de l’autoroute de Maurienne ce samedi

Le ministre des Transports Clément Beaune a confirmé, vendredi matin, la réouverture de l’autoroute de Maurienne entre Saint-Michel-de-Maurienne et Modane, pour ce samedi dans la journée. Pendant plusieurs semaines, elle demeurera en « mode dégradé », avec une seule voie dans chaque sens.
Sur les deux voies sud, un mur de conteneurs a été dressé pour protéger le trafic d’un éventuel nouvel éboulement, après celui qui avait coupé tout trafic dans la vallée de la Maurienne, le dimanche 27 août.
La route départementale 1006 et la voie ferrée qui rejoint la France à l’Italie restent fermées, « pour au moins deux mois » : le ministre a confirmé ce qu’il avait déjà déclaré à Saint-Jean-de-Maurienne le jeudi 31 août. Les délais ne pourront pas être précisés avant la fin du mois. Des travaux de sécurisation de la falaise sont nécessaires avant d’entamer les travaux de réparation des deux itinéraires.
Enfin, la campagne de sécurisation du tunnel du Mont-Blanc, qui aurait dû commencer le 4 septembre dernier, débutera dans le courant de la semaine prochaine. Les premiers travaux sur la voûte du tunnel ont été reportés à l’automne 2024. Cette année, seuls des travaux indispensables, concernant la chaussée, seront entrepris. Du coup, la fermeture de l’ouvrage sera limitée à sept semaines, au lieu de quinze prévues à l’origine.
DL du 08 septembre 2023
C’est la reprise au club de volley-ball
La reprise des entraînements est effective au Modane volley-ball, les lundi et jeudi de 20 à 22 heures, au gymnase des Terres-Blanches. Tous niveaux sont concernés, à partir de 16 ans, pour une pratique de loisirs ou de compétition. La première séance est gratuite.
DL du 08 septembre 2023
Transports scolaires: un dispositif adapté à cause de l’éboulement

Depuis lundi, un plan de bataille a été mis en place pour assurer les transports scolaires entre la Haute-Maurienne et Saint-Jean, malgré la perte d’une bonne partie des voies et moyens de communication. À partir de lundi, l’autoroute doit rouvrir et des cars de plus grande capacité pourront assurer la liaison, mais il n’y aura toujours pas de train.
Jeudi 7 septembre après-midi, Kevin Poveda, sous-préfet, et Émilie Bonnivard, députée et conseillère régionale, ont apprécié, quai de l’Arvan, le dispositif mis en place. Le train quotidien des lycéens de Modane est remplacé par un car qui prend place dans des convois encadrés quatre fois par jour par la gendarmerie. Le retour, au début à 17 h 30, part désormais à 17 h 40 pour être à La Praz à 18 h 30. Un car a assuré, lundi à 9 h 40, le départ des internes de Moyenne-Maurienne vers la section ski-études du collège La Vanoise. Les circuits les plus perturbés sont ceux du chef-lieu de Saint-André vers la maternelle de La Praz, l’école primaire de Fourneaux, le collège La Vanoise et le lycée Paul-Héroult. Ils ont été réorganisés, mais les familles doivent assurer le transport des élèves jusqu’à l’autoport du Freney.
Le mercredi, les internes de Haute-Maurienne ont un car prévu pour eux, mais il a fallu, pour le faire passer, avancer l’heure d’un des quatre convois de 14 h 30 à 12 h 30.
DL du 08 septembre 2023
Éboulement en Savoie: Beaune annonce la réouverture de l’A43 ce week-end
Le ministre des Transports annonce ce vendredi la réouverture du tunnel de Fréjus « dès demain je l’espère ». Le trafic ferroviaire, en revanche, restera bloqué « au moins deux mois ».
L’autoroute A43, fermée depuis le 27 août en vallée de Maurienne (Savoie) après un éboulement spectaculaire, rouvrira ce week-end, « sans doute » dès samedi, a annoncé vendredi le ministre des Transports Clément Beaune.
« On avait dit la semaine dernière que l’urgence, c’était de rouvrir l’A43 le plus vite possible », développe Clément Beaune. « Il fallait qu’on fasse des travaux de mise en sécurité avec des conteneurs, avec des grands sacs, ça a été déployé, et donc on pourra très certainement rouvrir l’A43 ce week-end, je l’espère dès demain. »
« Je ferai un dernier point technique ce matin avec les services autouroutier, le département, les services de l’État, et bien sûr les élus mais dans le week-end, la réouverture de l’A43 et encore une fois, sans doute dès demain (samedi) pourra se faire », a déclaré le ministre sur l’antenne de France Bleu Pays de Savoie avant de se rendre en journée à Modane.
Le 27 août, un glissement de 10 000 m3 de rochers a entrainé dimanche la fermeture de la RD 1006, de l’autoroute A43 et de la voie ferrée, isolant plusieurs municipalités.
Si l’éboulement n’a fait aucun blessé ni dégât, l’autoroute A43 a ét partiellement fermée, tout comme le tunnel de Fréjus. La liaison ferroviaire entre la France et l’Italie a été également suspendue.
Les travaux du tunnel du Mont-Blanc reportés, mais plus courts
Le tunnel du Fréjus qui dessert la vallée de Maurienne a été interdit aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, reportant la circulation routière des poids lourds vers le tunnel du Mont-Blanc. Or ce dernier devait être fermé pour travaux.
Dès lors, les poids lourds ont été autorisés à circuler dès le week-end dernier dans le tunnel de Fréjus entre la France et l’Italie, pour désengorger le tunnel du Mont-Blanc.
Le tunnel du Mont-Blanc devait être fermé à la circulation du 4 septembre au 18 décembre pour de lourds travaux de maintenance. La France et l’Italie ont décidé le 31 août de reporter cette longue fermeture afin de ne pas congestionner le trafic routier.
« Les travaux du tunnel du Mont-Blanc vont pouvoir commencer, pas lundi même mais un peu plus tard, pour plusieurs semaines », affirme ce vendredi Clément Beaune.
Le trafic ferroviaire interrompu « au moins deux mois »
« Avec l’Italie, nous en avons discuté hier, nous allons sans doute réduire la période de travaux de cet automne dans le tunnel du Mont-Blanc », affirme-t-il. « On était autour de quinze semaines, donc à peu près quatre mois de travaux, ce sera sans doute plutôt autour de sept semaines de travaux. On précisera le calendrier dans les tous prochains jours, donc une fermeture un peu décalée et une fermeture un peu plus courte pour le tunnel du Mont-Blanc. »
Quant au trafic ferroviaire en revanche, cela semble plus compliqué. « J’ai encore fait le point avec les équipes de la SNCF hier, on pourra donner un calendrier plus précis d’ici la fin du mois de septembre », concède le ministre. « Je préfère être très clair pour ne pas créer de déception : ce sera au moins deux mois et sans doute plus de fermeture du trafic ferroviaire. »
DL du 07 septembre 2023
Clément Beaune, ministre des Transports, annoncé à Modane ce vendredi
Clément Beaune, ministre chargé des Transports, à Saint-Jean-de-Maurienne le 31 août 2023. Photo Le DL/Thierry Guillot
Le jeudi 31 août, le ministre des Transports Clément Beaune s’était rendu en Maurienne pour faire le point sur les dégâts causés par l’éboulement du dimanche 27 août. Les élus de Haute-Maurienne Vanoise avaient vertement critiqué l’organisation de la visite : le ministre avait survolé la zone sinistrée en hélicoptère, avant de tenir réunion à Saint-Jean-de-Maurienne, sans se rendre à Modane, pourtant le territoire le plus affecté.
Clément Beaune lui-même avait répondu en faisant état de sa disponibilité, et son entourage avait précisé les raisons de ce choix : Saint-Jean-de-Maurienne, ville sous-préfecture, était un choix « républicain », et des participants venaient de fort loin, il aurait été difficile de tous les convoyer jusqu’à Modane dans les conditions actuelles.
Depuis le climat s’est détendu… un peu. Samedi 2 septembre, Jean-Claude Raffin, maire de Modane, s’est entretenu au téléphone un bon quart d’heure avec Clément Beaune. Une visite à Modane est apparue à l’agenda du ministre pour ce vendredi 8 septembre à 9 heures, information confirmée mercredi soir en marge de la réunion du conseil communautaire de Haute-Maurienne Vanoise. Les contours de la réunion et le nombre et la nature des participants n’étaient toutefois pas certains, jeudi matin.
Éboulement en Savoie : « Cette route, il faut répéter qu’on n’en veut plus »

Le sujet ne manquera pas d’être abordé avec le ministre des Transports Clément Beaune, dont la venue à Modane est annoncée pour ce vendredi 8 septembre au matin. Gilles Margueron, maire de Villarodin-Bourget, a tiré le premier : « Sur la RD 1006, il ne faut pas lâcher pour qu’elle ne rouvre plus entre La Praz et Le Freney. »
Ses collègues sont globalement d’accord. Mais « c’est à l’État de décider », estime Jean-Claude Raffin, maire de Modane. La RD 1006 appartient certes au Département, et il y tient, comme le président Hervé Gaymard lui-même l’a rappelé, mais si elle devait disparaître sur ce tronçon, le trafic serait reporté sur l’autoroute A43. Or celle-ci est concédée à la Société française du tunnel routier du Fréjus (SFTRF).
Reproduire le schéma de la VRU de Chambéry ?
Mais il n’est pas possible de créer un diffuseur aux normes autoroutières à La Praz. Il faudrait donc déclasser ces quelque 3 kilomètres en route nationale, et indemniser la SFTRF pour la perte de recettes. (Aujourd’hui, quand les voitures passent gratuitement entre Le Freney et Saint-Michel-de-Maurienne échangeur parce que la RD 1006 est fermée, un comptage est fait et la facture est adressée au Département.) « C’est bien le cas à Chambéry, la VRU est une route nationale entre les deux autoroutes », précise Jean-Claude Raffin.
Gilles Margueron n’est pas convaincu par ces subtilités juridiques et techniques et reste persuadé qu’il suffit de créer un diffuseur à La Praz. L’argument des vélos, à qui la RD 1006 serait indispensable, ne retient guère plus son attention : « Ils pourraient, eux, passer par Saint-André. »
La pétition de Xavier Lett fait un tabac
L’ancien conseiller général avait lancé une pétition pour le déclassement de l’A43 entre La Praz et Le Freney. C’est un succès, avec plus de 3 000 signatures. Xavier Lett en a fait part au préfet et au président du conseil départemental, leur demandant d’être « à l’écoute de l’angoisse des habitants ». Il précise aussi que son initiative « en tant que citoyen habitant de Saint-André » s’arrête là, mais qu’il fera connaître les réponses que l’un comme l’autre pourraient lui adresser.
Exposition et commémoration pour les 80 ans du bombardement
Il y a 80 ans, dans la nuit du 16 au 17 septembre 1943 avait lieu le bombardement de Modane. Le Museobar tient à marquer ce triste moment de l’histoire locale au travers d’une exposition dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, entrée gratuite. Une exposition visible samedi de 10 à 12 heures et de 14 h 30 à 19 heures et dimanche de 14 à 19 heures. Les visiteurs se replongeront dans cette page d’histoire au travers de précieux documents, de photos émanant de la collection d’Henri Mercier et Patrice Deymonnaz et si le temps le permet, par une mini-exposition en plein air. Dimanche 17 septembre place à la commémoration de cet anniversaire. Rendez-vous à 10 h 30 au monument aux morts Barret et à 11 heures au monument aux morts de Modane. Suivront les interventions à la salle Fabrice-Melquiot où une exposition de documents sera visible et le journal du collège La Vanoise sera distribué.
La 11e édition des Festi’Fourneaux, c’est samedi
Les groupes de musique se succéderont sur la scène du parking de l’Embellie. Archives photo Le DL/C.G.
La fête de rentrée de Fourneaux, les Festi’Fourneaux, se déroulera ce samedi 9 septembre au soir, sur le parking l’Embellie. La manifestation, gratuite, est organisée par la mairie de Fourneaux et par Kraken Events. La soirée débutera à 17 h 30 sous chapiteau avec Martine au chant, Les Tartes en Pion en duo acoustique et Laurent Bigoudin à la guitare et au chant, suivi de Gaëtan, toujours à la guitare et au chant. Le public pourra apprécier les déambulations lumineuses de Sélénites. À 20 heures, le trio Bonjour au revoir fera redécouvrir les plus belles chansons des Beatles en mode acoustique. À 21 h 15, Octopus, un nouveau groupe de la région, fera danser et chanter sur des reprises rock blues et soul. À 22 h 45, le groupe Accordages, groupe fétiche du territoire, finira la soirée avec des airs pop rock. La buvette est proposée par le Sou des écoles de Fourneaux et la restauration par l’Association sportive et culturelle franco-portugaise de Modane. « Tout se passe bien malgré les problèmes liés à l’éboulement du Freney dont l’inquiétude a été dissipée, cet événement festif qui marque la fin des vacances donne le plaisir de se retrouver ensemble », souligne François Chemin, maire de Fourneaux.
Éboulement en Savoie : Beaune annonce la réouverture de l’A43 ce week-end
Le ministre des Transports annonce ce vendredi la réouverture du tunnel de Fréjus « dès demain je l’espère ». Le trafic ferroviaire, en revanche, restera bloqué « au moins deux mois ».
Un important éboulement s’est produit le 27 août sur la RD 1006, sur la commune de Saint-André, à la Praz, en Savoie. Capture Twitter @ClementBeaune
L’autoroute A43, fermée depuis le 27 août en vallée de Maurienne (Savoie) après un éboulement spectaculaire, rouvrira ce week-end, « sans doute » dès samedi, a annoncé vendredi le ministre des Transports Clément Beaune.
« On avait dit la semaine dernière que l’urgence, c’était de rouvrir l’A43 le plus vite possible », développe Clément Beaune. « Il fallait qu’on fasse des travaux de mise en sécurité avec des conteneurs, avec des grands sacs, ça a été déployé, et donc on pourra très certainement rouvrir l’A43 ce week-end, je l’espère dès demain. »
« Je ferai un dernier point technique ce matin avec les services autouroutier, le département, les services de l’État, et bien sûr les élus mais dans le week-end, la réouverture de l’A43 et encore une fois, sans doute dès demain (samedi) pourra se faire », a déclaré le ministre sur l’antenne de France Bleu Pays de Savoie avant de se rendre en journée à Modane.
Le 27 août, un glissement de 10 000 m3 de rochers a entrainé dimanche la fermeture de la RD 1006, de l’autoroute A43 et de la voie ferrée, isolant plusieurs municipalités.
Si l’éboulement n’a fait aucun blessé ni dégât, l’autoroute A43 a ét partiellement fermée, tout comme le tunnel de Fréjus. La liaison ferroviaire entre la France et l’Italie a été également suspendue.
Les travaux du tunnel du Mont-Blanc reportés, mais plus courts
Le tunnel du Fréjus qui dessert la vallée de Maurienne a été interdit aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, reportant la circulation routière des poids lourds vers le tunnel du Mont-Blanc. Or ce dernier devait être fermé pour travaux.
Dès lors, les poids lourds ont été autorisés à circuler dès le week-end dernier dans le tunnel de Fréjus entre la France et l’Italie, pour désengorger le tunnel du Mont-Blanc.
Le tunnel du Mont-Blanc devait être fermé à la circulation du 4 septembre au 18 décembre pour de lourds travaux de maintenance. La France et l’Italie ont décidé le 31 août de reporter cette longue fermeture afin de ne pas congestionner le trafic routier.
« Les travaux du tunnel du Mont-Blanc vont pouvoir commencer, pas lundi même mais un peu plus tard, pour plusieurs semaines », affirme ce vendredi Clément Beaune.
Le trafic ferroviaire interrompu « au moins deux mois »
« Avec l’Italie, nous en avons discuté hier, nous allons sans doute réduire la période de travaux de cet automne dans le tunnel du Mont-Blanc », affirme-t-il. « On était autour de quinze semaines, donc à peu près quatre mois de travaux, ce sera sans doute plutôt autour de sept semaines de travaux. On précisera le calendrier dans les tous prochains jours, donc une fermeture un peu décalée et une fermeture un peu plus courte pour le tunnel du Mont-Blanc. »
Quant au trafic ferroviaire en revanche, cela semble plus compliqué. « J’ai encore fait le point avec les équipes de la SNCF hier, on pourra donner un calendrier plus précis d’ici la fin du mois de septembre », concède le ministre. « Je préfère être très clair pour ne pas créer de déception : ce sera au moins deux mois et sans doute plus de fermeture du trafic ferroviaire. »
DL du 2 septembre
C’est la rentrée à l’atelier des Mains Créatives
Laure Casarin secrétaire, Annie Bertoli présidente, Francine Raison vice-présidente, Jeanine Resz trésorière composent le bureau des Mains Créatives. Photo Mains Créatives
L’atelier des Mains Créatives reprend ses activités dédiées aux loisirs créatifs. Les personnes intéressées sont invitées à venir rencontrer les responsables et les adhérentes et à découvrir les activités salle Antoine Fardel à Modane.
Les rendez-vous sont programmés lundi de 14 à 17 heures avec patchwork, broderies diverses, travaux de feutrine, sculpture sur bois, peinture tous supports. Le mercredi de 20 h à 22 h 30 avec tricot et rencontres autour de travaux divers. Le jeudi de 14 à 17 heures avec sculpture, dentelle aux fuseaux, peinture sur porcelaine et à compter d’octobre vannerie.
Ces activités peuvent évoluer en fonction des envies et du savoir-faire de chacune que toutes peuvent partager. La reprise des activités est fixée au lundi 4 septembre. Coût de la cotisation annuelle 45 € quel que soit le nombre d’activités pratiquées.
Contact : mainscreativesmodane@gmail.com
2e tour Coupe de France : les clubs mauriennais héritent de sérieux clients
Ils sont encore cinq clubs mauriennais en lice pour le 2e tour de la Coupe de France, qui se disputera ce week-end. Seul, Saint-Michel, battu à La Rochette (1-1 puis 4 tirs au but à 1) n’a fait qu’une courte apparition. Le CA Maurienne, défait à Domène (2-1) dans un premier temps, a été repêché et accueillera Montmélian R3, ce dimanche au Pierre-Rey. Un derby animera les rencontres avec un alléchant USC Aiguebelle/US Modane. Pour l’AS Cuines, vainqueur à Bozel (0-3) et surtout le FC Villargondran, qui s’est qualifié à Goncelin (0-1), il en sera tout autre, puisque le premier affrontera l’ES Drumettaz, club de R3, soit deux niveaux de différence, et le second jouera sa qualification contre le FC Nivolet, également en R3, avec trois niveaux d’écart au départ. Tous seront très motivés à l’idée de franchir ou déjà de réussir un petit exploit dans la compétition reine que demeure la coupe de France.
Lyon-Turin : le marché du tunnel de base en Italie obtenu par Itinera, Spie Batignolles et Ghella
Après la galerie de reconnaissance de la Maddalena, vient le tour du tunnel de base. Archives photo Le DL /Sylvain Muscio
Un groupement d’entreprises dont le mandataire est Itinera, composé également de Spie Batignolles et Ghella, a obtenu le marché de réalisation du tunnel de base de la nouvelle liaison ferroviaire Lyon-Turin, pour sa partie située en territoire italien.
D’un montant de 1,1 milliard d’euros, ce marché comprend 28,5 km de galeries : le tunnel de base en lui-même, la galerie dite “Maddalena 2” par où descendront les tunneliers, des galeries de connexion et des rameaux de communication entre les deux tubes du tunnel, le site de sécurité de Clarea, et une galerie artificielle à la tête Est de Suse.
Deux tunneliers seront utilisés, de type “bimode” : ils sont capables de creuser en roche dure, ou en terrain plus friable qu’on attend sur un linéaire de 1,5 km. L’ensemble représente 2,5 millions de m3 à extraire. Selon Tunnel euralpin Lyon-Turin, jusqu’à 60 % de ce volume seront réutilisés sur l’ensemble de la section internationale. Le dossier de consultation exigeait par ailleurs des entreprises candidates qu’elles garantissent l’utilisation d’une énergie provenant de sources renouvelables.
Le chantier doit durer 91 mois et mobiliser 700 personnes. Itinera, l’entreprise mandataire, est le deuxième groupe de BTP italien. Dans le domaine des travaux souterrains, elle a notamment réalisé les métros de Turin et de Naples. Ghella a déjà travaillé sur de nombreux autres lots du tunnel de base, et Spie Batignolles aussi, depuis 2005 sur les chantiers de la descenderie de La Praz, de la galerie de reconnaissance de Saint-Martin-la-Porte et du lot 1, côté France, du tunnel de base.
« Tous les marchés d’excavation du tunnel désormais attribués, ce maillon central du corridor méditerranéen va pouvoir se concrétiser encore davantage, un pas de plus vers la décarbonation des transports au sein d’une Europe mieux connectée », commente Daniel Bursaux, président de Telt.
Transport scolaire en Maurienne : un plan de bataille dès ce dimanche

Ce dimanche 2 septembre, des cars partiront de Modane vers 17h30 pour Saint-Jean-de-Maurienne, avec arrêt à Saint-Michel. Ce sera la première liaison pour les voyageurs depuis une semaine.
Des vacanciers, en particulier, pourront l’utiliser et, à partir de Saint-Jean, trouver d’autres moyens pour rentrer chez eux. Mais le vrai dispositif de substitution, qui durera jusqu’au rétablissement de la liaison autoroutière entre Saint-Michel et Le Freney, commence lundi.
Pour le transport scolaire, les élèves de Haute-Maurienne partant pour Modane, Saint-Jean-de-Maurienne ou Moûtiers bénéficieront lundi matin de leurs horaires habituels. Les élèves de la section sportive de haut niveau du collège “La Vanoise” auront un car à 9h40 à la gare routière de Saint-Jean. Il fera halte à Saint-Julien-Montdenis à 9h50 puis à Saint-Michel-de-Maurienne à 10 heures, de façon à pouvoir rejoindre La Praz avant 10h30, heure à laquelle il prendra place dans le convoi pour Modane. Il y en a en effet quatre par jour, à 6h30, 10h30, 14h30 et 18h30.
La desserte TER entre Saint-Michel-de-Maurienne et Modane sera adaptée aux conditions. Il n’y a bien sûr plus de train pour une durée indéterminée, et tant que l’autoroute n’est pas rétablie, la traversée de Saint-André ne peut s’effectuer qu’avec des cars de moins de 9 mètres de long.
Les lycéens devront quitter Saint-Jean à 17h30, dernier délai
Pour l’instant, la SNCF annonce trois départs tôt le matin de Modane pour Saint-Jean-de-Maurienne, avec arrêt à Saint-Michel : un car vers 6h15, deux autres vers 6h30. Pour le retour, un car partira en milieu de journée de Saint-Jean, et trois en fin d’après-midi. Tous desserviront Saint-Michel au passage. Les cars se substituant aux trains qu’empruntent d’ordinaire les lycéens devront partir à 17h30 de Saint-Jean-de-Maurienne (gare), pour pouvoir s’intégrer dans le convoi de 18h30 à La Praz.
Un service de minibus de rabattement entre Modane et Saint-Michel-de-Maurienne fonctionne aussi, en principe, ce week-end en journée, mais avec des capacités limitées, et sans garantie d’horaire ni de correspondances.
Les horaires précis des services de substitution mis en place seront disponibles au plus tard ce dimanche à 17 heures sur le site TER Rhône-Alpes. Ils seront adaptés dès que l’autoroute rouvrira, même de façon partielle.
Un éboulement en 1884
Le bien connu Pierre Dompnier, ancien professeur d’histoire, a exhumé un intéressant entrefilet paru dans Le Nouvelliste le 30 novembre 1884 : un éboulement s’était produit sur la voie ferrée près de la station de La Praz, et « une vingtaine de rails et de poteaux télégraphiques ont été brisés ». Une « escouade d’ouvriers terrassiers » a arrêté un train qui arrivait à vive allure, évitant « un accident épouvantable ».
La fiche technique de cet incident existe toujours sur la “base de données nationale des mouvements de terrain”.
Les associations ont des idées
Toutes les associations d’usagers des transports, à commencer par leur fédération nationale (Fnaut) demandent qu’une attention particulière soit accordée, dans cette période difficile, aux transports du quotidien. Parmi elles, “Rail Dauphiné Savoie Léman” (ARDSL) a formulé des propositions précises. Son manifeste commence par la demande de liaisons avec des horaires adaptés aux huit allers-retours quotidiens de TER entre Chambéry et Saint-Michel-de-Maurienne ; le dispositif mis en place par la SNCF y répond partiellement.
L’ARDSL a d’autres propositions. Certaines concernent les liaisons internationales, d’autres sont très imaginatives pour la Maurienne. Ainsi, l’association suggère, tant que durera la crise, le prolongement jusqu’à Modane de la ligne SFM3 entre Turin et Bardonecchia, considérant que les navettes routières du lundi au samedi sont très souvent pleines. Elle réclame aussi le rétablissement de la ligne “Zou 76” opérée par la Région Paca entre Serre-Chevalier et Modane, avec un prolongement jusqu’à Saint-Michel-de-Maurienne, mais s’oppose à l’idée de son détournement vers Saint-Jean par le col du Galibier.
DL du 1er septembre
« C’est ici que le ministre aurait dû se déplacer » : en Maurienne, les élus fâchés, Clément Beaune veut calmer le jeu

Une « visite au plus près des collectivités concernées » avait été annoncée à deux reprises, assure Jean-Claude Raffin, avant que Clément Beaune ne tienne finalement réunion avec les élus locaux à Saint-Jean-de-Maurienne, une fois qu’il a eu survolé le site de l’éboulement du dimanche 27 août.
« C’est ici que la catastrophe a eu lieu, c’est ici que le ministre aurait dû se déplacer pour rencontrer les élus, la zone de l’éboulement est à 40 secondes de vol de la DZ de Modane, qui appartient à l’État », fulminent ses collègues du territoire, qui disent « ressentir un grand manque de considération pour les populations et les élus de Haute-Maurienne Vanoise de la part du ministre ».
Un choix « républicain » et « pratique »
Côté ministère, l’entourage de Clément Beaune souligne l’aspect « républicain » du choix de Saint-Jean-de-Maurienne, « parce qu’il s’agit de la ville sous-préfecture ». On signale aussi des questions pratiques : bien des participants sont venus de loin, et par la route, comme le maire de Chamonix Éric Fournier et sa collègue des Houches.
Sans pouvoir accéder à la salle de réunion, nous n’avons compté que deux élus du territoire HMV jeudi à la salle des Chaudannes. Le maire de Le Freney Roland Avenière a été fort écouté lorsqu’il a évoqué les chutes de rochers de 1952, qui avaient failli atteindre l’usine Pechiney de La Praz. Il y avait aussi Nathalie Furbeyre, conseillère départementale, qui a souligné le rôle des élus de terrain.
Un hommage appuyé de la part des autres élus
Elle n’a pas été la seule. Le sénateur Cédric Vial, la conseillère départementale Sophie Verney ont appelé le ministre à « ne pas oublier les élus qui sont en première ligne », et donc ceux de Haute-Maurienne Vanoise. En répondant aux questions de la presse, Clément Beaune semble avoir voulu calmer le jeu. Il a assuré qu’il restait accessible à toute question, que des contacts quotidiens étaient prévus tant que la situation l’exigerait.
Ça tombe bien, Jean-Claude Raffin en a à la pelle : le principal du collège l’interpelle sur le transport scolaire, les stations-service commencent à manquer de carburant, les rayons se vident dans les grandes surfaces, la circulation devient anarchique…
Éboulement en Maurienne : pénurie de gasoil et de produits frais

Viande, yaourt, fromage, mais aussi fruits et légumes ou même encore essence et gasoil, certains produits manquent en haute Maurienne. En cause ? L’éboulement et la déviation mise en place sur la RD 125 via Saint-André, pour rallier la basse Maurienne à la haute Maurienne, qui pose des soucis logistiques en termes d’approvisionnements. La RD 125 étant fermée aux 19 tonnes, les commerces doivent s’adapter, et être force de proposition pour ne pas pénaliser leur clientèle faite de riverains et de touristes. Qu’ils soient directeurs de grande surface, habitant ou vacanciers, ils racontent leurs difficultés à Fourneaux et Modane.
Réouverture de l’A43 la semaine prochaine
« Aujourd’hui, je suis inquiet face aux difficultés auxquelles nous sommes confrontés en tant que propriétaire de grandes enseignes alimentaires », annonce Bruno Cordat, propriétaire de l’Intermarché de Fourneaux. Pour lui, gérer la livraison des produits alimentaires et de carburant est devenu un casse-tête chinois. Habitué à utiliser des gros transporteurs de type semi, il est forcé de rétrograder ses approvisionnements par livraisons intermittentes, soumises elles-mêmes à des horaires imposés de circulation. « Les petits transporteurs peuvent circuler sur la RD 125 quatre fois par jour, ce qui nous contraint. Lorsque la livraison est effective, le personnel qui gère la mise en rayon n’est plus en poste, car en journée il n’est pas possible de faire ça lorsque le client est dans le magasin. Normalement tout se passe la nuit ou tôt le matin. »
Résultat, les pénuries s’affichent en rayon, mais aussi à la pompe… Natacha et Cyril, habitants de Modane en font les frais, comme d’autres, ce 1er septembre. « Il est 13 h 15, seul le sans-plomb 95 est disponible alors que nous avons besoin de gasoil. » Sans solution immédiate, ils retenteront leur chance dans l’après-midi. Vers 15 heures, le livreur de carburant entre en action et est accueilli comme le messie par les usagers. « Vous êtes là au bon moment, nous devons rentrer à Paris », sourit Géraldine Pimont. Mais pour « ce sauveur », la journée est compliquée. Parti à 5 heures, depuis Annecy (Haute-Savoie), il en est à sa deuxième rotation. « Notre première livraison de carburant a été faite ce matin vers 11 h 30, et encore on a passé de justesse le barrage de 10 h 30. Nous sommes repartis à Annecy pour revenir une deuxième fois et livrer à nouveau la haute Maurienne en carburant vers 15 heures », précise Baptiste Maïs, salarié de chez Vougy Transports.
Comme beaucoup, il espère que les choses rentreront dans l’ordre avec la possible réouverture de l’A43, annoncé la semaine prochaine. Mais tous n’ont pas cette chance… Le casino, par manque de « petits transporteurs disponibles restera en manque de carburant jusqu’à nouvel ordre », souligne Fabien Moreira, directeur de l’enseigne de Modane.
Août 2023
Août 2023
DL du 31 août 2023
Travaux manuels, aquagym : c’est la reprise pour l’Atelier des mains créatives
L’Atelier des mains créatives reprend ses activités dès le lundi 4 septembre, à la salle Antoine-Fardel à Modane. L’association l’occupera le lundi de 14 à 17 heures (peinture, broderie, patch, sculpture), le mercredi de 20 heures à 22 h 30 (tricot, crochet, travaux divers), le jeudi de 14 à 17 heures (peinture sur porcelaine, dentelle, sculpture). L’activité vannerie, en revanche, ne reprendra qu’après les vacances de la Toussaint. Tarif unique 45 euros, quel que soit le nombre d’activités. Côté sportif, les cours d’aquagym de Maurienne seniors reprennent le mardi 5 septembre. Ils ont lieu le mardi et le vendredi de 16 à 17 heures.
Après l’éboulement : réouverture de l’autoroute dans 8 jours, le train bien plus tard
Des conteneurs pour protéger l’A43
Il y a toujours un risque de voir des milliers de mètres cubes de roches se décrocher, assure Clément Beaune. L’autoroute de Maurienne rouvrira donc sur deux voies au lieu de quatre, avec une protection sous la forme d’un mur de conteneurs. Dans un premier temps, il faudra assurer la sécurité des personnes chargées de les poser, explique Alain Chabert, directeur général de la Société française du tunnel routier du Fréjus. Ensuite interviendra l’édification du mur, ce qui explique le délai de huit jours.
Pendant cette semaine, des solutions devront être trouvées pour assurer l’essentiel, comme l’approvisionnement et les transports scolaires. Le ministre tiendra une réunion quotidienne avec les services et collectivités concernés.
Pas de fermeture simultanée du Fréjus et du Mont-Blanc
« C’est acté », assure Clément Beaune, et ça l’est en accord avec son homologue Matteo Salvini (qui le confirme), les deux hommes se sont encore parlé ce jeudi après-midi. Les travaux qui devaient commencer le lundi 4 septembre au tunnel du Mont-Blanc seront reportés jusqu’à ce que l’autoroute de Maurienne rouvre. Même en mode dégradé ? Le ministre considère que les études de trafic le permettent. L’automne avait été choisi pour fermer le Mont-Blanc, parce que ça n’est pas la saison la plus chargée.
On ne sait pas, cela dit, combien de temps l’A43 devra, au niveau de La Praz, fonctionner sur deux voies au lieu de quatre.
Pour la voie ferrée, l’incertitude est totale
Clément Beaune parle de deux mois au moins, mais en fait, on n’en sait rien. Au cours de la réunion tenue ce jeudi, un représentant de SNCF Réseau a expliqué que la seule certitude, c’est que la galerie qui protège la voie ferrée sur le site de l’éboulement n’est pas effondrée : un drone a pu voler à l’intérieur et apporter cette relative bonne nouvelle. Mais elle est peut-être endommagée. Il faut de toute façon évacuer les roches accumulées dessus, et peut-être engager des opérations de génie civil. Pour évaluer les travaux à entreprendre, il faudra que des techniciens visitent la voie et la galerie, et on ne sait pas quand le feu vert leur sera donné.
Une confirmation de la nécessité du report modal et du Lyon-Turin
La réalisation du Lyon-Turin n’est pas dans la même temporalité que la résolution des problèmes actuels. Mais Clément Beaune confirme l’engagement de la France dans la poursuite de ce grand chantier. Au passage, il répond sévèrement, sans les nommer, aux députés LFI Gabriel Amard et Jean-François Coulomme, qui évoquent une « manipulation » et avancent que rien n’aurait été fait pour protéger le pan de montagne éboulé. « Le problème est connu, l’État et les collectivités locales ont fait tout ce qu’il fallait », assure le ministre.
Pour lui, le Lyon-Turin reste la solution pour assurer un report modal. Il a confirmé l’engagement de la France dans le chantier du tunnel de base dont il a constaté, en le survolant, l’avancement. Sur la question des accès, il rencontrera bientôt Laurent Wauquiez, président (LR) de la région Auvergne Rhône-Alpes, pour avancer sur la question du financement.
De Chamonix à Lyon, l’événement fait réagir
Éric Fournier et les maires de la vallée de Chamonix
Les quatre élus haut-savoyards appellent à « accélérer le report modal vers le rail entre la France et l’Italie », constatant « la fragilité des réseaux de transport routier avec l’Italie, pourtant deuxième partenaire économique de la France, et leur vulnérabilité aux risques naturels ». Remarquant que « le tunnel du Mont-Cenis est limité à 3 millions de tonnes de marchandises par an à cause de son obsolescence », ils estiment « plus que jamais urgent d’accélérer le report modal […] au travers de la Transalpine », c’est-à-dire la nouvelle ligne Lyon-Turin.
Les députés LFI Gabriel Amard (Rhône) et Jean-François Coulomme (Savoie) et le Collectif des opposants au Lyon-Turin (par la voix de Daniel Ibanez et Julien Troccaz)
Quasiment dans les mêmes termes, tous dénoncent une « manipulation » et accusent : « Rien n’a été fait pour assurer la sécurisation de ce pan de la montagne, alors que les services de l’État ne pouvaient ignorer le risque avéré depuis 1975 ». Ils estiment qu’un « deuxième tunnel transfrontalier ne protégera pas les usagers de la route et les TER qui circulent en Maurienne ».
La Transalpine
Ce groupement d’intérêt public militant pour le Lyon-Turin, mis en cause par les deux parlementaires précités, répond sur les réseaux sociaux : « Les éboulements en Maurienne ont emporté tous leurs arguments farfelus, mais les Dupont et Dupond LFI de la lutte anti Lyon-Turin continuent de dévaler la pente ». Elle considère que « le tunnel Lyon-Turin mettra la liaison transfrontalière à l’abri dans cette zone sensible, raison de plus pour accélérer le chantier et pour mettre devant leurs responsabilités, les minorités qui s’y opposent ».
Antoine Fatiga (CGT Transports)
Le syndicaliste rappelle la déclaration confédérale du 5 mai 2023, selon laquelle « la liaison transalpine est […] un grand chantier d’avenir au service des intérêts écologiques, économiques et géostratégiques » et que « la France et l’Italie méritent d’être enfin reliées par une ligne ferroviaire complète, moderne et performante […] adaptée à l’évolution des grands flux contemporains mais aussi utiles aux mobilités du quotidien ».
EELV Pays de Savoie
Au sein du parti écologiste, on s’inquiète « de la multiplication de ces événements à l’heure du changement climatique », et on appelle à réduire « tout projet d’artificialisation », à restaurer les zones humides, à densifier les infrastructures, plus surveiller les risques et refonder « notre sylviculture pour qu’elle soit riche de biodiversité et d’hétérogénéité afin d’amenuiser l’érosion de nos montagnes ».
DL du 30 août 2023
Éboulement en Savoie : les ministres français et italien s’entretiennent, le report des travaux au Mont-Blanc envisagé
D’après plusieurs médias italiens, le vice-premier ministre Matteo Salvini, en charge des Infrastructures, et son homologue français des Transports Clément Beaune se sont parlé ce mercredi 30 août. Au menu des discussions, les difficultés rencontrées pour les transports de personnes et de marchandises à la suite de la fermeture des voies de communication en Maurienne.
D’après le Quotidiano nazionale, le report des travaux du tunnel du Mont-Blanc est en cours d’évaluation pour éviter de bloquer le trafic entre l’Italie et la France. Les deux ministres auraient aussi convenu de se rencontrer en marge du conseil des ministres européens des Transports des 21 et 22 septembre à Barcelone, et d’organiser « une inspection conjointe des chantiers Turin-Lyon, qui reste le principal projet de connectivité entre l’Italie et la France ».
Quatre fois par jour, des convois s’élancent pour approvisionner Modane et sa région après l’éboulement

Mercredi après-midi, deux livreurs de fioul domestique se sont présentés, un camion d’intervention sur une installation d’assainissement, deux camping-cars hollandais pourvus chacun d’une remorque, et un camion frigorifique. Au fil des jours, les besoins vont s’accroître…
DL du 29 août 2023
Après l’éboulement, les scénarios pour débloquer la Maurienne

Aucune décision ne sera prise avant jeudi soir côté transports
Laurence Tur, secrétaire générale de la préfecture, annonce la couleur : « Nous sommes dans la gestion de crise, et non dans la résilience ou le retour à la normale ». Au moins pour quelques jours. On ne peut pas espérer de réouverture de l’autoroute de Maurienne avant vendredi, car même si cette infrastructure n’a pas été touchée par l’éboulement de dimanche, elle reste menacée par quelques milliers de mètres cubes dont on ignore encore tout de la stabilité. S’ils venaient à tomber, comme la paroi n’est plus la même qu’avant dimanche, et comme tous les dispositifs de retenue ont été arrachés, jusqu’où iraient-ils ? On en aura peut-être une idée jeudi soir, lorsque les experts rendront le résultat de leurs études.
S’ils donnent leur feu vert, ce sera peut-être sous conditions, avec par exemple les deux voies montantes neutralisées pour permettre la pose de conteneurs en guise de protection comme en mars 2019. Les installer prendrait alors quelques jours, au moins. Il n’y aurait plus qu’une voie montante et une descendante, ce qui risque de poser problème si les travaux du tunnel du Mont-Blanc commençaient le 4 septembre comme prévu : comment alors accueillir 1 800 camions par jour en plus, sans créer d’énormes bouchons ?
Les experts peuvent aussi mettre leur veto à une réouverture. Dans ce cas, le report des travaux au Mont-Blanc « est bien sur la table », confirme Laurence Tur. Même si dès aujourd’hui, il est conseillé aux chauffeurs de se diriger, non vers l’itinéraire haut-savoyard, mais vers la route du sud, via l’A8 (autoroute Estérel-Côte d’Azur).
Pour la RD 1006 et la voie ferrée, l’incertitude est plus grande encore. Jean-Philippe Laplanche, directeur des infrastructures du Département de la Savoie, prévoit « plusieurs semaines de travaux pour la route », mais on ne sait pas quand ils pourront commencer. Pour la voie ferrée, il faudra attendre l’évaluation des dégâts et des mesures à prendre, qui ne débutera que vendredi au plus tôt.
Le retour à la normale attendra
« Nous sommes dans la gestion de la crise, pas encore dans la résilience ou le retour à la normale » : Laurence Tur, secrétaire générale de la préfecture de la Savoie, a été claire ce mardi, en expliquant la situation après l’éboulement qui a coupé pratiquement toutes les voies de communication en Maurienne, au niveau de La Praz, dimanche en fin de journée.
L’autoroute de Maurienne n’a pas été touchée par les 10 000 m3 de roches qui ont dévalé une pente abrupte, en rive gauche de l’Arc, face au hameau de La Praz. Mais il reste quelques milliers de mètres cubes en suspension. On ne saura que jeudi soir s’ils risquent de tomber, et selon quelle trajectoire. D’ici là, « application stricte du principe de précaution », insiste la représentante de l’État, l’autoroute reste fermée. Si jeudi les études sont rassurantes, sa réouverture pourrait intervenir vendredi en milieu de journée ; soit normalement ; soit sur deux voies au lieu de quatre, les deux autres étant utilisées pour la pose de dispositifs de protection.
La RD 1006, qui disparaît aujourd’hui sous les débris rocheux, nécessitera « plusieurs semaines de travaux » avant réouverture, explique Jean-Philippe Laplanche, directeur des infrastructures au Département de la Savoie. Pour la voie ferrée Paris-Rome, pour laquelle SNCF Réseau ne donne aucune échéance : « La voie, la signalisation et la galerie qui les protège ont été touchées, mais on ne sait pas dans quelle mesure », indique Béatrice Leloup, directrice territoriale pour Auvergne Rhône-Alpes. Des investigations à venir à partir de vendredi dépendra une estimation de la durée des opérations à effectuer.
Seule la petite RD 215, normalement accessible aux seuls véhicules légers, reste ouverte, côté français, pour rejoindre Modane qui dispose tout de même d’une ouverture sur l’Italie, voire Briançon, via le tunnel du Fréjus. Par dérogation, des convois de ravitaillement composés de véhicules allant jusqu’à 19 tonnes pourront l’emprunter ces jours prochains, après analyse des besoins.
Éboulement : quelles conséquences pour le trafic de marchandises ?
L’entreprise de transport international Jacquemmoz, basée en Maurienne, voit 60 % de l’activité de ses 280 camions impactée par l’éboulement. Photo Le DL /Le Dauphiné Libéré
Les transports Jacquemmoz, spécialisés en transport international entre la France et l’Italie, ont 280 camions qui circulent régulièrement entre les deux pays. Et depuis dimanche, c’est déjà 60 % de leur activité qui est impactée par l’éboulement et la fermeture de l’autoroute qui mène au Fréjus. « Heure par heure, on essaie de s’adapter, mais on a beaucoup d’embûches, certains camions ne peuvent plus revenir sur notre site de Modane, ça demande une gymnastique supplémentaire », témoigne Philippe Jacquemmoz, le dirigeant pour qui la situation est très difficile à gérer. Il demande que les inspections de la falaise soient faites au plus vite pour pouvoir rouvrir l’autoroute rapidement : « Passer par le Mont-Blanc ou Vintimille, ça crée d’énormes retards et un coût supplémentaire considérable ! ».
Le coût du transport multiplié temporairement par deux pour l’Italie
Du côté de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), en particulier à l’antenne des Savoie-Dauphiné, les appels se multiplient avec les entreprises d’un côté, et le siège à Paris, qui attend les nouvelles et les transmet aux transporteurs nationaux et internationaux. Entre l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, la FNTR représente 70 transporteurs, mais ce sont près de 400 entreprises qui sont dans le domaine du transport, dont 20 à 30 % travaillent à l’international. « L’activité a été ralentie pour tout le secteur. Tous les plans de transport sont actuellement révisés pour viser, cette semaine, à assurer le plus urgent », explique Sylvain Vandelle, le secrétaire général de la FNTR depuis ses bureaux de La Motte-Servolex. Chaque transporteur vers l’Italie doit appeler ses clients, faire le point sur l’allongement des délais (que ce soit par le Mont-Blanc, avec 3h d’attente ou par Vintimille) et s’assurer qu’il prenne en charge le surcoût du trajet, qui peut être multiplié par deux, en raison de la durée et de la distance. Et pour ceux qui veulent aller en Maurienne, là encore, tout est à repenser. Comment livrer les grandes surfaces en produits ou en hydrocarbures à Modane ? Chacun fait le point sur sa flotte de véhicules en préparant des 3,5 tonnes, des 12 tonnes, pour se préparer à emprunter le seul itinéraire désormais possible.
L’autoroute ferroviaire alpine à l’arrêt forcé
En s’écroulant sur le tunnel ferroviaire, l’éboulement a aussi condamné momentanément le trafic de marchandises qui passe par l’Autoroute ferroviaire alpine. Au rythme de cinq trains par jour, ce sont 30 000 semi-remorques par an qui sont chargés ou déchargés depuis les plateformes ferroviaires d’Aiton-Bourgneuf jusqu’à Orbassano, en Italie. Depuis dimanche, plus aucun semi-remorque (ciment, céréales, produits de grande consommation ou produits chimiques) ne peut circuler sur un train. Mais Rail Logistics Europe, qui gère avec Viia l’activité, garde le site ouvert avec ses 25 salariés pour permettre aux transporteurs de venir récupérer des marchandises, comme sur une plateforme logistique.
La brasserie d’Oé décroche le trophée de la meilleure bière de Maurienne

Remporter un trophée apporte une nouvelle clientèle
« L’année dernière, nous avons gagné le concours en présentant une IPA ambrée, dont le houblon est fruité et tend vers le pamplemousse ou le litchi », explique Frédéric Detoeuf, cofondateur de la maison des Terres blanches à Modane. En trois ans, cette brasserie a su se faire un nom dans la vallée et séduire les amateurs de bière avec « un produit phare ». Parti d’un simple kit de fabrication de bière, aujourd’hui, Frédéric a développé une clientèle fidèle au-delà des frontières savoyardes. Produisant environ 50 000 litres de boisson par an, et distribuant leurs bouteilles sur les tables lyonnaises, c’est d’ailleurs le trophée, gagné l’année dernière, qui lui a permis d’obtenir une nouvelle clientèle. « Le fait d’être élu meilleur brasseur de Maurienne ça pique la curiosité du client et suscite de l’intérêt, même si franchement, toutes les bières mauriennaises sont bonnes », souligne-t-il.
L’humain avant tout et le goût des bonnes choses
Effectivement, « toutes bonnes » cela semble assez vrai à entendre les commentaires des protagonistes présents à la deuxième édition du Festival des brasseurs. Pour cette dernière édition, la brasserie Oé, représentée par Sébastien Notter, cofondateur, a conquis le cœur du public. Née en 2015, sous l’impulsion de trois amis, au centre d’Aussois, la Oé est aujourd’hui devenue une marque locale estampillée “bio”. Et pour cause, jouant sur la proximité en termes de fabrication et de production, « en privilégiant au maximum le circuit court auprès de fournisseurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes », mais aussi en vendant des bouteilles au sein même de l’espace de fabrication, « la maison de l’artisanat où se trouve un bar attenant », les instigateurs de l’Oé comptent rester 100 % local. « L’idée est vraiment de localiser notre production sur Aussois et de rester sur une production de 25 000 litres de bière en atelier. Nous sommes, à ce propos, l’une des plus petites structures du genre en Maurienne », précise-t-il. Petite mais costaud… « Notre force tient dans l’originalité de notre lieu, mais avant tout dans notre carte. »
Proposant uniquement des bières éphémères à chaque saison, les brasseurs gardent pour fil conducteur la passion, le goût et la nouveauté. « Nous sommes amateurs de bières. Dès qu’une chose nous plaît, nous la proposons, après expérimentation. » Venus sur le concours avec leur dernière gamme, dont une Black IPA, « une stout aux notes florales, amère, tirant avant tout sur des saveurs de type café, chocolat comme réglisse », et une Flower, « une blonde houblonnée assez florale », ils ont touché le public.
Visite possible de l’espace de production de la brasserie Oé, tous les jours de 17 h à 21 h, sauf le dimanche. Plus d’information sur www.brasseriedoe.com
Éboulement en Maurienne : une pétition pour un nouveau statut de l’autoroute « avant qu’un accident grave ne se produise »

L’initiative émane de Xavier Lett, ancien maire adjoint de Modane et conseiller général de l’ancien canton : « Il est urgent d’aménager un demi-échangeur à La Praz et de transférer la circulation de la RD 1006 sur une A43 déclassifiée de son statut autoroutier avant qu’un accident grave ne se produise ». L’ancien élu a lancé lundi 28 août au soir une pétition en ce sens sur le site change.org. À 9h30 ce mardi 29 août, elle a déjà recueilli 370 signatures.
L’idée n’est pas nouvelle, et a longtemps été portée par les élus du secteur, sans recueillir d’adhésion : le Département souhaite conserver la RD 1006, et la Société française du tunnel routier du Fréjus, concessionnaire de l’autoroute, devrait être indemnisée pour la perte de recettes occasionnée. Il faudrait, au surplus, financer les deux bretelles d’accès, sans pour autant, compte tenu de la configuration des lieux, qu’elles soient aux normes autoroutières.
Lors du dernier épisode du débat, en décembre 2020, le Département avait aussi fait valoir qu’il venait d’investir 5 millions d’euros pour, justement, le rétablissement de la RD 1006. Xavier Lett rebondit aujourd’hui sur le sujet : « Des sommes importantes sont dépensées en pure perte pour équiper un versant de montagne impossible à sécuriser, de l’aveu même des services de l’État ».
DL du 11 août 2023
L’histoire oubliée du tunnel ferroviaire du Fréjus
L’histoire du tunnel ferroviaire dit “du Mont-Cenis” est « un oubli » que Pierre Geneletti, président de la Société d’histoire et d’archéologie de Maurienne, avait « envie de réparer, avec la consultation de nombreux ouvrages et archives sur le sujet ».
La ville de Modane a connu un développement grâce à l’afflux d’ouvriers sur le chantier de construction du tunnel ferroviaire entre la France et l’Italie. Photo Le DL/C.G.
Le tunnel ferroviaire dit du Mont-Cenis revient dans l’actualité dans la vallée, avec le percement en cours du nouveau tunnel ferroviaire. La dernière conférence de la saison des “Mardis de l’histoire”, proposée par l’Association pour la valorisation de l’environnement et de la culture (Avec) à Fontcouverte, a permis d’y revenir. Pierre Généletti, président de la Société d’histoire et d’archéologie de Maurienne, est parti de la vision des hommes qui ont travaillé sur le chantier. Ce dernier a nécessité l’emploi d’une main-d’œuvre très nombreuse, avec du personnel qualifié, des mécaniciens pour réparer et entretenir les perforatrices et les compresseurs à peine inventés, et des mineurs capables de les utiliser, ainsi que les explosifs.
Germain Sommeiller, l’ingénieur en charge du chantier pour le compte du Royaume de Piémont-Sardaigne, devait rendre acceptables les conditions de vie des travailleurs. Il a ainsi fait construire 26 bâtiments côté Modane, et autant côté Bardonecchia. Les ouvriers étaient au nombre record de 3 000 en 1858, deux ans avant le rattachement du versant occidental des Alpes à la France.
Certains ouvriers sont partis en cours de chantier, d’autres sont restés après
La majorité des maçons et des terrassiers venaient d’Italie ou d’Autriche. Un pharmacien, un médecin et des infirmiers étaient en permanence sur place. « Un très grand nombre d’hommes sans qualification occupaient les postes de manœuvre. Les enfants travaillaient aussi », précise Pierre Geneletti, qui a dressé un état des lieux de la démographie de Modane et de Fourneaux au plus fort du chantier.
Celui-ci a permis la création de structures comme un magasin coopératif pour alimenter en vivres les ouvriers et leur famille. À la fin du chantier, certains sont restés et ont été employés par les chemins de fer.
Tout n’était pas rose à l’époque. Le président de la Société d’histoire et d’archéologie de Maurienne révèle que des maladies se développaient : « Il a fallu désinfecter le chantier du tunnel au chlorure de chaux et au sulfate de fer, et surtout laisser repartir tous les ouvriers qui ne voulaient pas rester », explique Pierre Geneletti, qui a aussi établi une liste précise sur les accidents graves comme les éboulements dans le tunnel, et les explosions comme la plus grave de toutes, celle de la poudrière.
L’inauguration du tunnel, en 1871, a été un moment historique. « Le tunnel du Fréjus est bien plus qu’une prouesse d’ingénierie, il est le témoin d’une époque, d’une histoire et d’une collaboration entre deux nations », conclut l’historien. « Aujourd’hui, il reste un symbole de l’union et de la persévérance. »
Des prémices à l’arrivée du chemin de fer
C’est un habitant de Bardonecchia, Joseph Medail, géomètre, qui a proposé en 1839 de passer sous le mont Fréjus, qui culmine à 2 936 mètres d’altitude. Le chemin de fer est arrivé en Maurienne en 1850, donnant l’idée aux Piémontais de franchir les Alpes par un tunnel. Après la tentative éphémère du chemin de fer Fell par le col du Mont-Cenis, le percement de la galerie sous le Fréjus a démarré en 1857. « L’association de trois ingénieurs fera aboutir le projet. Germain Sommeiller, qui a conçu la perforatrice à air comprimé, a permis de démarrer le chantier et de le terminer en un temps record », explique Pierre Généletti. Le tunnel a été conçu pour relier les deux versants des Alpes, et facilitera le voyage et le commerce entre France et Italie. Il s’étend sur 13,7 kilomètres. L’inauguration a eu lieu le 3 août 1871, soit au bout 14 ans de travaux au lieu des 30 à 34 ans prévus.
DL du 10 août 2023
Tout savoir sur les semences
Vendredi 11 août, la bibliothèque municipale et l’association Les Samares associées dans la mise en place d’une grainothèque à la bibliothèque, proposent un atelier sur le thème “Savoie récolter ses semences”. Il aura lieu à “L’Arbre Fay” à Saint-André.
La fin de l’été est une des meilleures périodes pour récolter les graines, assurent les organisateurs. Les fruits sont par la plupart bien mûrs, et s’agissant des fleurs, les longues journées et les rayons du soleil commencent à les dessécher. C’est le signe que le temps de la révolution se profile, ce dont il est possible de profiter. Le premier objectif de l’atelier sera d’observer et étudier les végétaux et leur façon de se déployer afin de proliférer. Les participants pourront alors se demander quelle peut être la meilleure option pour récolter, ou non, des semences.
Il faudra prévoir des chaussures fermées et non glissantes, et prévenir si l’on veut partager le pique-nique avant le début de l’atelier. Ce dernier se déroule en extérieur : en cas de pluie, il sera reporté.
Vendredi 11 août de 14 à 16 heures à “L’Arbre Fay”, 88 montée Saint-Roch à Saint-André. Inscriptions par courrier, bibliotheque-modane@orange.fr, ou tél. 04 79 05 12 93.
Transport touristique : une incitation au bas carbone
L’Office de tourisme intercommunal a passé un accord avec un fournisseur de technologie permettant aux visiteurs de choisir le mode de transport le plus écologique pour se rendre en Haute-Maurienne Vanoise.
Éric Felisiak, vice-président en charge de la mobilité : « impulser un changement dans les habitudes ». Photo Le DL /F.T.
L’accès à ce dispositif est on ne peut plus simple. Depuis le site de n’importe laquelle des six stations de Haute-Maurienne Vanoise, ou celui de l’office de tourisme intercommunal, il suffit de cliquer sur l’onglet “Nous rejoindre” pour se voir proposer d’entrer son point de départ et celui de sa destination, au plus près de chaque village. Le système propose alors des solutions de transport classées de la plus écologique à la plus polluante.
Nous avons testé, sur la base d’une famille de quatre personnes, sur un aller simple entre Bordeaux (au hasard) et Lanslevillard (au hasard aussi) , le 17 août 2023. Le serveur propose, comme meilleure solution, le train en 2e classe (Bordeaux-Paris puis Paris Modane, mais il faut changer de gare dans la capitale), puis un bus de Modane à Lanslevillard, après 20 minutes de correspondance. Bilan : un peu plus de huit heures de voyage, 917,09 € de billets (dont 40 € pour le bus), et 19,9 kg de CO2 émis. On peut gagner beaucoup de temps (moins de quatre heures en déplacement) en prenant l’avion de Mérignac à Saint-Exupéry, et même de l’argent, puisque cela ne coûte que 380,20 € pour quatre (il y a ensuite plusieurs options, entre taxi, voiture de location ou transports en commun, pour rejoindre la Haute-Maurienne). Mais la sanction écologique est immédiate : 152,5 kg de CO2 émis pour une solution avion + voiture.
En appui d’un réseau local de transport adapté
« Nous espérons impulser un changement dans les usages », avoue Éric Felisiak, vice-président de la Communauté de communes Haute-Maurienne Vanoise en charge de la mobilité, « le parcours pour venir sur notre territoire est facilité ». De fait, les solutions de transport en commune son accessibles depuis n’importe quel point de la planète, grâce à la technologie “Maas, 360°SmartMobility”. Les sites proposent de réserver et payer en ligne, que l’on parte de Chambéry ou de Tombouctou (enfin, Tombouctou, on n’a pas essayé).
À la CCHMV, on estime que ce projet « s’inscrit dans la vision de transition adoptée par la Haute-Maurienne Vanoise, avec une ambition forte en matière d’évolution des pratiques de mobilité pour tous, visiteurs comme habitants ». Il est en phase avec la mise en place, durant la haute saison, d’un réseau de transports en commune sur le territoire.
DL du 9 août 2023
À la chapelle du Thabor menacée, les pèlerinages résistent
La chapelle est consolidée, mais toujours en danger. Photo Le DL /Luisa Maletto
La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, au mont Thabor, menace toujours de s’effondrer , même si des travaux d’urgence ont permis de la mettre en sécurité. Aux dernières nouvelles, elle devra être démontée et reconstruite à quelques dizaines de mètres. En attendant, les pèlerinages se poursuivent jusqu’à atteindre cet édifice religieux, le plus haut de France, à 3 178 mètres d’altitude. Le prochain aura lieu le jeudi 24 août, en l’honneur de saint Barthélémy, qui fait l’objet d’une dévotion, surtout côté français.
Les Italiens, eux, ont déjà eu leur rendez-vous, en juillet. Leur périple avait été organisé par le Club alpin italien et le consortium Assomont de Bardonecchia. D’une vingtaine de pèlerins au départ, le groupe s’est peu à peu élargi d’une dizaine de personnes au cours des haltes, sur les 14 stations de la via Crucis. L’occasion d’une réflexion sur la liberté, accompagnée par le père Daniel Vinco.
Un Instant Beaufort à l’alpage du Lavoir, ce mercredi
L’accès à l’alpage est possible en voiture et à pied . Photo OT Haute Maurienne Vanoise
Ce mercredi 9 août, à 14 heures, c’est l’Instant Beaufort été 2023, à la fromagerie du Lavoir.
Cette animation gratuite permet aux participants d’aller rencontrer et échanger avec les producteurs de beaufort au cœur de l’alpage, et bien évidemment, de déguster ce mythique fromage savoyard.
Éric Martin-Fardon accueillera le public au chalet d’alpage, dans l’ancienne caserne militaire, à l’alpage du Lavoir. Un lieu chargé d’histoire, qui possède une centaine de vaches tarines et abondances pour la fabrication du beaufort.
Une visite de l’atelier de fabrication et des caves d’affinage sera proposée. L’accès en voiture s’effectue depuis Valfréjus, en suivant les panneaux “alpage du Lavoir”, sur la piste principale qui monte, jusqu’au parking du Lavoir (en contrebas de la caserne). L’accès est aussi possible en randonnée, en suivant les flèches “instants beaufort”, pour une marche de sept minutes, sur 550 mètres.
DL du 04 août 2023
Lyon-Turin : un accord signé entre la France et l’Italie pour réutiliser les matériaux excavés
Ce vendredi 4 août, à Modane, la commission intergouvernementale pour le Lyon-Turin a signé un accord binational actant la réutilisation transfrontalière des matériaux excavés lors du chantier de la nouvelle ligne ferroviaire.
DL du 1er août 2023
Deux titres de champions départementaux pour l’UCV
Alban Melquiot a réussi une performance de haut vol en terminant 2e au scratch en 46’ 14’’ et a décroché le titre départemental en catégorie 2. Manu Fernandes a été sacré en catégorie 5. Présent avec le maillot de l’UCV dans les années 90, il a toujours, 30 ans après, la même motivation. Une juste et belle récompense.
Le club était représenté par trois autres licenciés. Jean-Marc Blondon a fini 28e et 2e en 60-69 ans, Marc Cubilo a terminé 34e , Nicolas L’herminier a pris la 55e.
Pour sa part, Anne-Laure Fey a délaissé le vélo l’instant d’un week-end. Elle a participé et remporté le trail de Vars long de 16 km.
La paroisse Saint-Jean-Baptiste a fêté le père Paul
Le père Durieux, qui a exercé son ministère à Saint-Jean, Modane et La Chambre, ordonné en même temps que Paul en 1961, était également de la fête, organisée par l’équipe paroissiale autour du père André qui, à l’issue du repas, rendit hommage à ses deux prédécesseurs et leur souhaita une longue vie fructueuse dans la communauté chrétienne.
Le livre de Franck Colonel Bertrand consacré à ces deux prêtres et à un confrère d’Albertville est toujours en vente au presbytère : Encordés au Christ , Édition Nouvelle cité des hommes.
Juillet 2023
Juillet 2023
DL du 30 juillet 2023
Exposition au Muséobar
Le Muséobar présente une nouvelle exposition Fréjus-Lavoir, Hommes et Fortifications 1891-1945 d’après le livre de Laurent Demouzon, spécialiste de l’histoire militaire en Maurienne.
En 1860, la Savoie devient française. En 1882, suite à l’entrée de l’Italie voisine dans la Triplice, l’État-Major français décide de créer une Armée des Alpes. Dans les années qui vont suivre, le secteur frontalier de Modane, sera intensément militarisé. L’exposition, en 21 panneaux, aborde différentes thématiques : les premières troupes alpines, la vie dans les postes d’altitude, les abris, les baraques, leur ravitaillement, les hiverneurs, les fortifications, les manœuvres, les divertissements, la ligne Maginot, les combats de la seconde guerre mondiale…
Exposition à voir mardi et mercredi de 15h à 19h. Le jeudi, vendredi et samedi de 10h à 12h et de 15h à 19h. Fermé lundi et dimanche. Tarif : adulte de 2 à 4,50€. Enfant (7-17 ans) de 2 à 3€.
Un chantier de contournement du Lyon-Turin à l’arrêt : les habitants ont entendu « deux explosions »
Ce 29 juillet, entre 22 h 30 et 23 heures, les habitants de Modane ont entendu deux explosions au niveau de l’entrée du chantier de contournement, voie prévue pour faire circuler uniquement les camions du chantier du Lyon-Turin.
« Cinq engins de chantier de type levage et plus techniques, appartenant à des sociétés qui interviennent sur ladite voie pour le compte de la société Tunnel euralpin Lyon Turin (Telt), dont Spie, ont été incendiés. Avec la chaleur, des pneumatiques ont explosé, provoquant un bruit similaire à une détonation », précise le capitaine Després de la brigade de gendarmerie de Saint-Jean-de-Maurienne.
La cause est aujourd’hui indéterminée « et toutes les pistes sont étudiées ».
Sous l’égide du parquet d’Albertville, l’enquête a été confiée à la Brigade de recherches de gendarmerie de Saint-Jean-de-Maurienne, appuyée par celle de Chambéry.
Alors que ce lundi 31 juillet, des travaux de percement d’un tunnel de 200 mètres de long, sous la roche, devaient commencer pour prolonger la voie de contournement, le chantier est à l’arrêt.
DL du 27 juillet 2023
La musique classique se balade en Haute Maurienne
Assister aux concerts d’un des pianistes les plus reconnus au monde, dans des lieux aussi uniques que la Redoute Marie-Thérèse ou la Pyramide du Mont-Cenis, c’est ce qui est proposé par l’association “Ce qu’on entend sur la montagne” du 31 juillet au 4 août.
Du 31 juillet au 4 août, les “Itinéraires musicaux”, dirigés par le maestro international Giovanni Bellucci, vont rendre hommage à Jean-Sébastien Bach dans des lieux exceptionnels de la Haute Maurienne. Photo Picasa
« Destiné à poursuivre la grande tradition de la musique italienne », selon la revue Gramophone , Giovanni Bellucci, habitué à remporter les meilleurs concours internationaux, est considéré pour certains comme « l’un des plus grands pianistes de notre époque ».
Le meilleur de la musique classique dans un cadre exceptionnel
Le virtuose italien sera en Maurienne pour créer des moments magiques dans ces hauts lieux de la vallée. « Si dédier un projet à Jean-Sébastien Bach n’est certes pas nouveau, l’associer à la découverte de lieux particuliers, riches de spiritualité, d’histoire et de magie, à une époque presque déshumanisée comme la nôtre me semble absolument nécessaire », confie le pianiste de 57 ans.
Du Jean-Sébastien Bach, mais aussi du Beethoven, du Schumann ou encore du Vivaldi pourra donc s’écouter à la Redoute Marie-Thérèse d’Avrieux, à la Pyramide du Mont-Cenis ou encore dans la chapelle Notre-Dame du Charmaix à Val-Fréjus, après une petite randonnée seul ou entre amis, pour écouter le meilleur de la musique classique dans un cadre exceptionnel.
Les “Itinéraires musicaux” ont été initiés par l’association mauriennaise “Ce qu’on entend sur la montagne”. Créée en 2012, elle a pour but de créer des spectacles et promouvoir des initiatives artistiques culturelles et pédagogiques en Haute Maurienne. « Depuis sa création, nous avons toujours eu à cœur de rechercher dans cette belle vallée de la Maurienne des sites où la musique y trouverait sa place, s’y sentirait bien » confie Marie-Claude Côte, présidente de l’association.
Le programme des itinéraires musicaux
Repère – Le programme des itinéraires musicaux
➤ Lundi 31 juillet et mardi 1er août à 13 heures, masterclasse internationale dirigée par Giovanni Bellucci, au Muséobar de Modane. Entrée libre. ➤ Mardi 1er août à 18 heures, concert de lancement, au Muséobar de Modane. Entrée libre. ➤ Mercredi 2 août, à la Redoute Marie-Thérèse d’Avrieux, récital 1 à 11 heures, récital 2 à 18 heures de Giovanni Bellucci. ➤ Jeudi 3 août, à la Pyramide du Mont-Cenis à Val-Cenis, récital 3 à 11 heures, récital 4 à 18 heures de Giovanni Bellucci. ➤ Vendredi 4 août, à la chapelle Notre-Dame du Charmaix à Val Fréjus, récital 5 à 11 heures, récital 6 à 18 heures de Giovanni Bellucci. ➤ Tarifs : pass 6 concerts, 30 € ; concert de 11 heures, 5 € ; concert de 18 h, 10 €. Paiement sur place ou sur le site internet Helloasso de l’association “Ce que l’on entend sur la montagne”.
Les noms des artistes seront dévoilés à l’issue de la masterclasse mardi 1er août.
Il est le dépanneur agréé du plus long tunnel du France : « Si l’on sent le moindre problème avant de rentrer, il faut impérativement s’arrêter »
Garagiste installé à Saint-Jean-de-Maurienne depuis 1997, René Peretto est aussi, depuis une quinzaine d’années, dépanneur agrée pour le tunnel du Fréjus. Il raconte son activité dans l’un des plus grands tunnels du monde.
Le 15 juillet dernier, le Porsche Club des Alpes a fait escale chez René Peretto, avant une virée en Maurienne. Photo Le DL /P-Y.F.
Mis en circulation le 12 juillet 1980, le tunnel transfrontalier alpin du Fréjus, reliant Modane à Bardonèche, est, avec ses 12 kilomètres, le plus long tunnel routier de France.
René Perreto, garagiste à Saint-Jean-de-Maurienne, fait partie des deux dépanneurs agréés pour intervenir et remorquer les véhicules dans le tunnel.
Être dépanneur dans le plus long tunnel de France n’est pas anodin. La Société Française du Tunnel Routier du Fréjus (SFTRF) l’a bien compris et a fait de la sécurité sa priorité pour éviter tout problème qui pourrait s’avérer désastreux : « Dès qu’un nouvel employé arrive au garage, il est directement formé par le tunnel. Nous-même, on est formé à peu près tous les deux ans pour une mise à jour de la procédure de dépannage », indique René Peretto, qui intervient dans le tunnel une bonne dizaine de fois par an.
Pour lui, ce n’est pas plus stressant d’intervenir dans le tunnel que sur autoroute : « Tout est très bien mis en place, je n’ai jamais vu le tunnel être bloqué trop longtemps à cause d’une panne. À chaque fois que l’on intervient, un patrouilleur est là pour dégager la zone et coupe la circulation, ce qui nous permet de sortir très vite. »
Les automobilistes souvent inconscients
« En mécanique comme en électronique, un nouveau problème se reproduira et ce sera de pire en pire », cette formule de René Peretto s’applique à ceux qui rentrent dans le tunnel avec une voiture en mauvais état. « Les gens se disent souvent en regardant leur voyant s’allumer et qu’ils ont le temps de traverser le tunnel avant d’aller voir un garagiste. Mais les 12 kilomètres du Fréjus, c’est environ vingt minutes de route et l’on en retrouve souvent bloqués dedans », avant de rappeler quelque chose qui peut s’avérer élémentaire : « Si l’on sent le moindre problème avant de rentrer dans le tunnel, il faut impérativement s’arrêter, des gens sont même tombés en panne d’essence… »
Mais au fait, est-ce plus cher de se faire dépanner dans un tunnel de 12 kilomètres de long ? « Si l’intervention se passe vers l’entrée du tunnel en France, le tarif est sensiblement le même que sur autoroute » rassure le Mauriennais. « En revanche, si l’on doit sortir avec la voiture remorquée jusqu’en Italie et ensuite revenir, cela peut aller jusqu’à 400 € et l’assurance ne prend souvent pas tout en charge. Ce sont des tarifs préfectoraux et plafonnés. »
Déjà énormément sécurisé, le tunnel de Fréjus devrait voir dans les prochains mois, un deuxième tube permettant de séparer les voies et éviter les chocs frontaux.
DL du 26 juillet 2023
« On peut être fine, blonde et championne de BMX » : l’avis tranché de Thaïs Fischer
Présente au Camp de base d’Aussois pour initier le grand public à la pratique du BMX, Thaïs Fischer a montré, s’il fallait encore le faire, que les sports “extrêmes” sont totalement accessibles aux femmes.
« Elle n’a pas une tête à faire du BMX. » C’est ce que l’on lui dit depuis ses débuts en tant que pilote. Thaïs Fischer, qui aura 23 ans dans quelques mois, a beau être petite, fine et blonde, elle fait partie des meilleures pilotes de l’Hexagone. Intégrant la catégorie Élite en 2022, elle a déjà participé à des coupes nationales et a même fini quatrième de la coupe d’Europe dans sa catégorie.
La Maurienne comme terrain de jeu
Originaire des Vosges, Thaïs Fischer arrive à Modane à sept ans en suivant son père, secouriste au PGHM, et découvre le BMX par hasard. « J’aimais beaucoup le VTT et le vélo de descente mais j’étais très petite par rapport à la taille des vélos et cela devenait dangereux. On m’a donc conseillé de faire du BMX et j’ai tout de suite adoré la discipline. J’ai fait de la compétition très rapidement », raconte la pilote.
La Haute Maurienne, et Aussois en particulier, Thaïs Fischer connaît bien car c’est dans cette station qu’elle a fait ses premières gammes : « Le champ de bosses du fort Marie-Christine, je le connais comme ma poche. C’est là où j’ai vraiment pu m’améliorer en tant que pilote et c’est l’un des lieux les plus marquants pour moi ».
« On nous prend moins au sérieux »
Comme beaucoup (trop) de sportives et en particulier celles qui pratiquent des disciplines dites “à risques” ou “extrêmes”, Thaïs Fischer a aussi reçu son lot de remarques par rapport à son genre : « Je suis petite, fine et blonde. Dès mes débuts, on me disait que je n’avais pas une tête à faire du BMX. Mais comme j’ai commencé à pratiquer très jeune, j’ai été “anesthésiée” vite et je ne faisais plus attention à ces commentaires. »
Ce que Thaïs déplore, c’est surtout l’importance accordée aux sponsors en fonction du sexe du pilote, dans une discipline où vivre de sa passion est difficile : « Les hommes sont mis en lumière par rapport à leurs résultats. Les femmes, on les voit surtout si elles présentent bien, ont une bonne communication. Il y a des femmes qui ont des résultats exceptionnels, pourtant, elles ne sont pas forcément soutenues financièrement. Je trouve qu’on nous prend moins au sérieux ».
Comme beaucoup d’athlètes pratiquant un sport dit “mineur”, Fischer a beau avoir un niveau plus que raisonnable, elle ne peut pas encore vivre de sa passion : « Pour aller concourir en coupe d’Europe par exemple, il a fallu que mes parents m’aident à payer les transports. Mes sponsors couvrent surtout ce qui est matériel et les vêtements ».
Elle, en parallèle du BMX et aussi de ses études en ingénierie du sport à l’Université Savoie Mont Blanc, est donc également monitrice de VTT aux Arcs l’été.
Il était prévu qu’elle participe à la coupe d’Europe en septembre mais la pilote locale se fait bientôt opérer et arrêtera la compétition pendant un temps. On lui souhaite de revenir vite et de représenter la Maurienne au plus haut niveau.
La renaissance d’une discipline
Très populaire aux États-Unis au milieu des années 1970, le BMX, appelé aussi bicross, était le sport phare des amateurs de motocross qui n’avaient pas de moto mais juste un vélo. C’est d’ailleurs pour cela que les pratiquants sont appelés pilotes et non cyclistes (BMX vient de “bicycle motocross”).
À partir des années 1990, la discipline se fait détrôner par un petit nouveau du vélo, le VTT, et perd petit à petit ses sponsors jusqu’à la création des X-Games en 1997, une compétition réunissant plusieurs sports “extrêmes”, dont le BMX.
Un nombre de licenciés en constante hausse
Depuis, la discipline connaît, en France, une hausse constante de ses licenciés. Ces dernières années, c’est même la seule, avec ses 22 000 membres, à voir son nombre augmenter au sein de la Fédération Française de Cyclisme, contrairement au VTT ou au vélo de route.
Présent au JO de Paris en 2024, le BMX sera très bien représenté par la France, qui s’est imposée au fil des années comme la grande nation de la discipline en étant classée au premier rang mondial depuis 2017. On pourra notamment compter sur Sylvain André et Joris Daudet, tous deux victorieux de la Coupe du monde de BMX Racing de 2022, qui s’est déroulée à Bogota.
L’UC Vanoise entre grimpée de l’Opinel et col delle Finestre
DL du 21 juillet 2023
Maurienne : et si vous deveniez assistante maternelle
Anciennement appelée nourrice ou nounou, une assistante maternelle s’occupe d’un ou plusieurs enfants qui ne sont pas les siens sur une durée limitée dans le temps.
Afin d’en parler et de mieux valoriser leur métier, les assistantes maternelles ont été conviées à se retrouver par les Relais petite enfance de la communauté de communes Maurienne Galibier et le centre communal action sociale de Modane. Une réunion à laquelle a participé Virginie Ricci puéricultrice protection maternelle et infantile (PMI).
« Ces professionnelles de la petite enfance accordent beaucoup d’importance à ces temps d’échanges leur permettant d’avancer dans leur parcours professionnel » explique Claire Falcoz animatrice Relais petite enfance et du lieu d’accueil enfants parents de Saint-Michel. « Au-delà des contraintes de cette profession, ce qui est ressorti est leur passion pour les enfants. Toutes partagent le même enthousiasme de poursuivre ce métier. »
Régulièrement, elles se retrouvent lors de temps d’activités au Relais petite enfance de la CCMG Maurienne Galibier. Occasion de profiter de cette structure également dédiée aux enfants et de partager des moments de découvertes ludiques, de créativités, d’expérimentations. L’objectif prioritaire est d’être ensemble. Et aussi de délivrer le message aux personnes intéressées par le métier : « assistante maternelle, pourquoi pas vous ? »
Renseignements et informations : Saint-Michel : 71 avenue du Vigny, Tél. : 06 85 55 35 48, mail : relaispetiteenfance@maurienne-galibier.com. Modane : 29 rue Jules Ferry, Tél. : 04 79 05 22 15, mail : relaisasmat.modane@orange.fr
DL du 18 juillet 2023
Visite guidée estivale de la chapelle Notre-Dame du Charmaix

La visite de la Chapelle Notre-Dame du Charmaix est comprise dans le pass Valfréjus. Photo OT Valfréjus
Cet été à Valfréjus, visite guidée de la chapelle Notre-Dame-du-Charmaix. Parmi les thèmes abordés : lecture de paysage, Parc national de la Vanoise, histoire du Royaume de Piémont Sarde. Il est possible de visiter la Chapelle : ce mercredi 19 juillet de 18 heures à 19 h 30, mardi 25 juillet à 18 heures, et du mercredi 2 août au 30 août, tous les mercredis à 18 heures.
Réservation à l’accueil de l’office de tourisme.
DL du 17 juillet 2023
Nouveaux aménagements du chemin du Petit Bonheur

La signalétique au départ du hameau de l’Écot à Bonneval décrit le parcours jusqu’à Modane. Photo Le DL /J.T.
Le chemin du Petit Bonheur qui part de Modane jusqu’à Bonneval a fait l’objet pendant deux ans de l’implantation de nouveaux aménagements, notamment en matière d’équipements qui viennent enrichir cette ballade classique qui demeure un véritable trait d’union.
La couleur jaune sur le bois est très reconnaissable en termes de signalétique au centre des villages traversés de Haute Maurienne, aucun souci de se perdre. Il y a de quoi surprendre le randonneur au détour d’un virage avec un solarium exposé plein ouest, des balançoires, des cabanes et bien d’autres choses à découvrir lors de ces randonnées à l’abri de la forêt. Que ce soit à pied ou à vélo, il y a en a pour tout le monde.
Lyon-Turin : « L’État doit avoir un positionnement clair sur les accès »
Le sensible dossier du Lyon-Turin, la manifestation anti-Lyon-Turin et l’attente des accès, tient en haleine le conseil municipal, et notamment le dernier, durant lequel Philippe Rollet, maire de Saint-Jean, a voulu faire quelques précisions.

Philippe Rollet, maire de Saint-Jean-de-Maurienne, lors de la signature du contrat EDF-Trimet à Saint-Jean-de-Maurienne. Photo Le DL/ Louise Raymond
Ça rame, et ça rame encore… Après avoir épuré les dossiers les plus épineux de la vallée : renouvellement du contrat Trimet, reconduit pour 10 ans , et le projet de Zone spéciale carrières (ZSC), annoncé comme abandonné et passant de 1 000 hectares en Maurienne à 60 hectares dans l’Arvan , Philippe Rollet, maire de Saint-Jean-de-Maurienne, somme toujours le gouvernement de se prononcer sur les accès français du Lyon-Turin.
La médiatisation de la manifestation, un coup de pub électoral ou une mise en lumière du chantier ?
Pour cet ultime sujet, il a tenu à clarifier quelques points avec les élus et conseillers municipaux, présents, lors du dernier conseil municipal qui s’était tenu le 12 juillet.
Pour cause d’une manifestation « qui n’avait pas été déclarée contre le chantier du Lyon-Turin », portée par les Soulèvements de la Terre et Vivre et Agir en Maurienne, Philippe Rollet a souligné qu’après « deux années de Covid difficile, deux week-ends venaient d’être avortés ». Et pour cause, s’agissant notamment du Rassemblement des costumes, l’évènement traditionnel de la Vallée qui a lieu tous les trois ans et qui devait se tenir le 18 juin à Modane, a été reporté en septembre, sous décision conjointe de l’État et des élus au motif de la sécurité. Pointant l’impact d’une telle manifestation sur l’activité économique, il a su exploiter la mise en lumière médiatique, générée par ladite manifestation, et de facto sur le chantier.
Un argumentaire de l’opposition « assez dépassé » et « l’ensemble des élus et collectivités sont favorables »
À ce sujet le maire s’est exprimé : « À passer notre temps (élus) dans les médias à expliquer que le Lyon-Turin n’est pas un projet, mais un chantier avec un percement… Je crois que les gens ont bien compris les enjeux. » « Je peux entendre tous les spécialistes du ferroviaire, mais moi j’y ai passé 30 ans de ma vie (ancien cheminot, NDLR)… On mélange tout. Entre le contournement de Lyon, la ligne historique qui peut assurer 11 millions de tonnes de fret, la dégradation de fret SNCF… Aujourd’hui, tout ça, c’est de l’utopie », déclarait-il. Pour lui, les arguments de l’opposition sont « assez dépassés… Car, il y a eu des retours à l’époque qui ont été purgés. L’image que nous avons donnée de la Vallée est que nous sommes des élus responsables, d’autant plus que l’ensemble des élus sont favorables ». Ajoutant que Christian Estrosi, maire de Nice (Horizons), lui affichait son soutien par courrier, « alors qu’il ne l’avait pas sollicité », et l’encensait, pointant le fait qu’il avait su mettre en exergue « tous les enjeux du Lyon-Turin à travers un trafic France-Italie, côté Vintimille (bord méditerranéen), à la limite de l’acceptable et que tout le monde ignore ». Selon lui, ce soutien est un argument supplémentaire qui justifie le report modal en Maurienne.
In fine , sur les quatre dossiers principaux que le quatuor territorial, Émilie Bonnivard, députée (LR) de la 3e circonscription de la Savoie, Yves Durbet, président du Syndicat pays de Maurienne, Jean-Paul Margueron, président de la Communauté de communes cœur de Maurienne Arvan, et le maire de Saint-Jean, avait mis sur la table de l’Élysée, le 1er juin, les accès français sont toujours en attente.
Philippe Rollet le redit : « L’État doit avoir un positionnement clair concernant, les accès. » Car dans l’attente d’un accord pour le “Grand-Garbarit” (passage sous Belledonne et Chartreuse), le maire préfère « les actes aux annonces », comme il l’avait confié au moment du conseil municipal du 7 juin, alors que le gouvernement annonçait mettre 3 milliards d’euros pour réaliser les accès.
DL du 14 juillet 2023
735 cyclistes pour la deuxième édition de la CycloFrejus
Ce mercredi 12 juillet, Campo Smith était bondé de cyclistes, dès 6 h 30, tous désireux de participer à la 2e édition de la CycloFrejus.

Léandre, 10 ans, était le plus jeune cycliste de la 2 e édition de la CycloFréjus. Photo Le DL /L.M.
Ce 12 juillet, 735 cyclistes franco-italiens se sont donné rendez-vous, dès 7 h 40 à Campo Smith, pour la 2e édition de la cycloFréjus, une randonnée cyclotouristique non compétitive, organisée par la Société française du tunnel routier du Fréjus (SFTRF) et son homologue italien la Sitaf. Cet évènement sportif transfrontalier proposait trois parcours, tous prenant départ au tunnel du Fréjus, non fermé à la circulation. La prudence était de fait de mise et les organisateurs n’ont pas manqué de rappeler les règles de sécurité de cohabitation entre les usagers de la route.
Vers 9 heures, les premiers sont arrivés , là où d’autres ont franchi la ligne d’arrivée vers 15 heures
Sous une météo réunissant froid et brouillard au plus haut point du tracé (Col du Mont Cenis), 580 hommes et 155 femmes ont donné leurs premiers coups de pédale de façon échelonnée, selon le type d’itinéraire choisi. Les ouvreurs étaient ceux qui partaient pour 126 km de course entre ledit tunnel et Bardonèche, en passant par la Haute-Maurienne. Derrière eux, les intermédiaires s’élançaient, guidon en mains, pour 60 km. Puis, une dernière vague était faite de ceux qui s’affranchissaient de 40 km. Parmi eux, un tandem conduit par un père et ses enfants, installés dans une remorque vélo, se démarquait. Léandre, un des chérubins, âgé 10 ans, devenait ainsi le plus jeune de la course.
Au bout d’une heure et demie, vers 9 heures, malgré « un automne en avance » pour certains, les premiers cyclistes arrivaient… Ils s’agissaient notamment de ceux qui avaient pris la destination la plus courte. Une heure plus tard, c’étaient au tour des premiers du parcours intermédiaires de passer la ligne d’arrivée.
Du côté de la plus longue distance, Paul Vannotti, âgé de 32 ans, a bouclé ses 126 kilomètres en 4 h 9 min sous une salve d’applaudissements, suivi de d’Adrien Verney, 10 minutes et plus tard. Le quinquagénaire italien, Diego Rubini, a rejoint, quant à lui, le binôme de tête, 12 minutes après le primo finaliste, marquant une belle performance. Les ultimes coureurs en lice ont franchi la ligne vers 15 heures.
Soulignant « la cohésion », fédérée par l’évènement « fort d’une belle organisation », Alain Chabert, directeur de la SFTRF, et Salavatore Sergi, souhaitent inscrire la CycloFrejus dans le temps. Coïncidant avec la date de l’ouverture historique du tunnel routier (1 980), cette course semble se tracer un bel avenir sur le territoire franco-italien, entre la mémoire d’une union d’intercité pour Modane mais aussi Bardonèche, et l’amour du vélo.
Ce 12 juillet, 735 cyclistes franco-italiens se sont donné rendez-vous, dès 7 h 40 à Campo Smith, pour la 2e édition de la cycloFréjus, une randonnée cyclotouristique non compétitive, organisée par la Société française du tunnel routier du Fréjus (SFTRF) et son homologue italien la SITAF. Rendu possible, par la collaboration du Pôle performance espoir du sport féminin Chambéry, représentée par Patrice Pion, et la GSR Alpina de Pinerolo, cet évènement sportif transfrontalier proposait trois parcours, tous prenant départ au tunnel du Fréjus, non fermé à la circulation. La prudence était de fait de mise et les organisateurs n’ont pas manqué de rappeler les règles de sécurité de cohabitation entre les usagers de la route.
Les premiers arrivés en 1 h 30, là où d’autres ont franchi la ligne d’arrivée vers 15 heures
Sous une météo dégradée, réunissant froid et brouillard au plus haut point du tracé (Col du Mont Cenis), 580 hommes et 155 femmes ont donné leurs premiers coups de pédale de façon échelonnée, selon le type d’itinéraire choisi. Les ouvreurs étaient ceux qui partaient pour 126 km de course entre ledit tunnel et Bardonèche, en passant par la Haute-Maurienne. Derrière eux, les intermédiaires s’élançaient, guidon en mains, pour 60 km. Puis, une dernière vague était faite de ceux qui s’affranchissaient de 40 km. Parmi eux, un tandem conduit par un père et ses enfants, installés dans une remorque vélo, se démarquait. Léandre, un des chérubins, âgé 10 ans, devenait ainsi le plus jeune de la course.
Au bout d’une heure et demie, vers 9 heures, malgré « un automne en avance » pour certains, les premiers cyclistes arrivaient… Ils s’agissaient notamment de ceux qui avaient pris la destination la plus courte. Une heure plus tard, c’étaient au tour des premiers du parcours intermédiaires de passer la ligne d’arrivée. Du côté de la plus longue distance, Paul Vannotti, âgé de 32 ans, a bouclé ses 126 kilomètres en 4 h 9 min sous une salve d’applaudissements, suivi de d’Adrien Verney, 10 minutes et plus tard. Le quinquagénaire italien, Diego Rubini, a rejoint, quant à lui, le binôme de tête, 12 minutes après le primo finaliste, marquant une belle performance. Les ultimes coureurs en lice ont franchi la ligne vers 15 heures.
Soulignant « la cohésion », fédérée par l’évènement « fort d’une belle organisation », Alain Chabert, directeur de la SFTRF, et Salavatore Sergi, souhaitent inscrire la CycloFrejus dans le temps. Coïncidant avec la date de l’ouverture historique du tunnel routier (1 980), cette course semble se tracer un bel avenir sur le territoire franco-italien, entre la mémoire d’une union d’intercité pour Modane mais aussi Bardonèche, et l’amour du vélo.
DL du 11 juillet 2023
Une première réussie pour l’UCV

Podium duo féminin avec la remise la remise du trophée Céline Firma décerné par son frère Barthélémy. Photo Union cycliste Vanoise
L’union cycliste Vanoise et l’office de tourisme d’Orelle ont travaillé main dans la main pour proposer un format inédit regroupant une grimpée en mode Trail et une montée à vélo avec un départ quasi simultané.
Les départs ont été donnés devant l’OT et les arrivées jugées sur le parking de la chapelle Notre dame des Anges 1 100 mètres d’altitude. Quelque 150 concurrents ont pris part aux deux épreuves parmi lesquels Jeannie Longo.
En mode Duo, Anne-Laure Fey et Lucie Bidault se sont vues décerner le trophée Céline Firma remis par sa maman Céline et son frère Barthélémy. Au scratch, la victoire s’est jouée pour 13 secondes et est revenue à Romain Fiard et Cédric Paluelo qui ont remporté l’un des magnifiques trophées confectionnés par Nico Melquiot de wecarve.
Le kilomètre vertical a été remporté par Bastien Flammier devant Gaëtan Bourgeois et Serge Ravier. En féminines, Angélique Pasquali s’est imposée devant Lucie Bidault et Amélie Deléan.
En vélo Romain Fiard a établi un temps référence 50’devant Anatole Ageron et Joris Ronflet.
Chez les féminines, Stéphanie Duc, Anne-Laure Fey et Jeannie Longo ont grimpé sur le podium. Côté UCV, ils étaient nombreux à assurer la sécurité mais également nombreux à participer. Alban Melquiot s’est classé 4e , Julien Martino 9e , Anthony Slavenburg 10e , Benoît Giraud 13e , Grégory Courtin 13e , Lorenzo Comito 15e , Laurent Giangrasso 22e , Jean-Marc Blondon 27e , Marc Cubilo 28e , Anne-Laure Fey 30e , Sébastien Deliot 34e , Manu Fernandes 35e , Jean Bénédetti 39e , Jean-Marc Levillain 52e , Nathalie Carraz 62e. Sur le KV, Pascal Ducruez a terminé 39e.
DL du 9 juillet 2023
L’Ehpad de Modane fête ses 10 ans et son retour à la vie

Cela faisait depuis le 16 mars 2020, date du premier confinement, que les résidents de l’Ehpad de Modane (ancien hôpital local) n’avaient pas fêté un gros événement en compagnie de leurs familles. Ce manque est réparé depuis ce samedi 7 juillet, jour anniversaire des 10 ans de l’Ehpad Les Marmottes du Centre hospitalier de la vallée de la Maurienne (CHVM), spécialisé dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer sur le secteur de la Haute-Maurienne. Aussi une date historique pour le CHVM, puisque l’hôpital local fêtait son demi-siècle (anciennement situé rue de la Vanoise).
Le masque, un biais cognitif
« Masqués depuis le début de la crise sanitaire, les résidents n’ont eu que très peu de liberté. Pour certains, fragilisés et touchés par la maladie d’Alzheimer, le port du masque a été un véritable biais cognitif », explique Virginie Lemaire, assistante en soins gérontologiques et animatrice au CHVM de Modane. Masqué, seuls les yeux peuvent passer un message, ce qui complique les choses dans le cadre d’une pathologie neurodégénérative d’évolution progressive comme celle dite d’Alzheimer, où le visage est porteur d’émotions et de sens. Entre champ de vision dégradé, similaire à une vision “en tube”, perte des réflexes moteurs et des besoins primaires à des stades avancés, là où la mémoire et l’acquis font défaut, la musique, le chant et bien d’autres activités du genre sont source d’étincelles et de vie. « Ne pas voir l’expression du visage est très perturbant… Pouvoir aujourd’hui retrouver la liberté de sourire, de donner la main, d’être ensemble avec les résidents et les familles pour partager un moment convivial en musique est un vrai retour à la vie ».
L’animatrice n’a pas caché son émotion : « Voir les familles assises aux côtés de leurs proches à tabledehors, en présence de musiciens et les entendre fredonner des airs, c’est exceptionnel. Jusqu’à présent, partager un repas en groupe n’était pas faisable. Seules les familles venaient visiter leurs proches en petit comité ».
1974 : ouverture de l’hôpital local de Modane, rue de la Vanoise (53 lits). Juin 2011 : début des travaux pour moderniser et doubler la capacité d’accueil. Juin 2013 : ouverture du nouvel hôpital, rue Pré de Pâques (114 lits). 2019 : engagement de la démarche de concertation et du processus de fusion de l’hôpital et Modane avec celui de Saint-Jean-de-Maurienne pour consolider l’offre de soins. 1er janvier 2021 : création du CHVM avec ses deux sites, situés à Modane et Saint-Jean.
Quelques chiffres
Ehpad : 88 lits (60 Ehpad et 28 en Unité de soins spécifiques Alzheimer – USA). Service de soins de suite et réadaptation (SSSR) : 26 lits. Service de Soins infirmiers à domicile (SSIAD) : 33 places. 120 professionnels. 99 914 repas servis en 2022, dont 6 125 portés à domicile. Une vingtaine d’animations organisées chaque mois pour les résidents de l’Ehpad.
Le trafic réglementé en vallée Étroite cet été
Sur décision de la Communauté de communes du Briançonnais, et des communes de Névache en France et Bardonecchia en Italie, et de leurs maires respectifs Claudine Chrétien et Chiara Rossetti, la circulation en vallée Étroite est réglementée tout l’été, selon les mêmes règles qui s’appliquent en haute vallée de la Clarée. L’objectif est de valoriser et préserver l’environnement. Comme lors du test qui avait été mené du 7 juillet au 27 août 2018, les voitures ne pourront pas accéder entre 10h30 et 15h30. Un service de navette sera activé durant les week-ends de juillet, puis du 5 au 20 août, et le week-end des 26 et 27 août, au départ du Pian-del-Colle jusqu’au refuge, avec un billet à 2 €.
DL du 8 juillet 2023
La CycloFréjus est de retour avec trois parcours au choix

Une expérience inédite : traverser le tunnel du Fréjus à vélo. Photo CycloFréjus SFTRF
Mercredi 12 juillet, c’est la 2e édition de la CycloFréjus, événement organisé par la SFTRF (Société française du tunnel routier du Fréjus) et son homologue en Italie, la Sitaf, en collaboration avec le Pôle performance espoir du sport féminin Chambéry et GSR Alpina.
Une cyclo rando non chronométrée donnant l’opportunité aux cyclistes de traverser les 12,9 km du nouveau tunnel du Fréjus. Pédaler dans un tunnel peut paraitre monotone, mais l’expérience sur une si longue distance est unique. Après le tunnel, place aux grands espaces de la Haute Maurienne Vanoise et des cols alpins.
Trois parcours seront proposés : au départ de Bardonecchia (côté italien) : 41 km (409 m D+, avec un aller-retour entre Bardonecchia et Modane en traversant le tunnel), 60 km (934 m D+ avec passage par Aussois et les Forts de l’Esseillon et retour par le tunnel), ou 126 km (2 678 m D+ avec passage par le tunnel, itinéraire par Aussois, Val Cenis et retour en Italie par le col du Mont Cenis puis Suse et Bardonecchia).
L’ensemble des participants se verra offrir une plaque de cadre souvenir, un repas et un maillot souvenir. Limité à 1 000 participants (30 €).
Le tunnel du Mont-Blanc ferme, quel impact sur le trafic dans le Fréjus
Au vu des données enregistrées en juin et juillet, le trafic devrait s’accroître dans de fortes proportions à l’automne, lorsque l’ouvrage haut-savoyard sera fermé pour trois mois.

La fermeture du Mont-Blanc a eu un effet immédiat sur le tunnel du Fréjus : 4 872 poids lourds l’ont franchi. Photo Le DL /Thierry Guillot
Ces dernières semaines, le tunnel du Mont-Blanc a subi de brèves périodes de fermeture. Les statistiques de circulation au tunnel du Fréjus commencent à donner des indications sur ce à quoi il faut s’attendre lors de prochaines interruptions, plus longues, du trafic entre Chamonix et la vallée d’Aoste.
1 700 camions quotidiens en moyenne
Pendant plusieurs années, en effet, l’ouvrage haut-savoyard sera fermé 15 semaines par an pour travaux, une première période de trois mois est déjà programmée du 4 septembre au 18 décembre 2023.
Le Mont-Blanc a été fermé le jeudi 15 juin, ainsi que les nuits qui ont précédé et suivi. L’effet sur le Fréjus a été immédiat : 4 872 poids lourds l’ont franchi, ils n’étaient plus que 3 384 le jeudi suivant. Il y en avait eu 3 606 le jeudi 16 juin 2022. Cette fameuse journée a provoqué des pointes horaires assez impressionnantes, avec 350 camions par heure (deux sens confondus) durant deux heures l’après-midi, soit un camion toutes les 20 secondes dans chaque sens.
Cela correspond à un report quasi-total du trafic des poids lourds d’un itinéraire sur l’autre, la fréquentation moyenne du Mont-Blanc étant de 1 700 camions quotidiens.
L’effet est aussi sensible, mais moins important, sur les véhicules légers : 3 048 au Fréjus le 15 juin dernier contre 2 546 le 16 juin 2022, et une rechute à 2 479 le jeudi 22 juin 2023. C’est un report notable, mais en plus faible proportion puisque 3 600 voitures par jour, en moyenne, franchissent le Mont-Blanc. Ce trafic peut, pour une seule journée, faire l’objet d’arbitrages : report du déplacement ou choix d’itinéraires alternatifs plus longs, certes plus longs, mais inaccessibles aux poids lourds. Les usagers pourraient toutefois choisir le Fréjus en nombre plus élevé dans le cas d’une fermeture longue, comme à l’automne prochain.
En revanche, l’effet des seules fermetures nocturnes et alternats est plus difficile à apprécier, ne serait-ce que parce que les deux tunnels routiers alpins en subissent régulièrement, et particulièrement en ce début d’été.
DL du 6 juillet 2023
Lyon-Turin : des pistes pour loger les salariés du chantier en Haute-Maurienne ?
Mercredi 5 juillet, le conseil communautaire s’est fait présenter les dispositifs disponibles pour aider à remettre sur le marché des logements, dans la perspective de l’arrivée de 2 500 travailleurs. Les subventions sont là, mais il y a urgence.

Non, il n’y a pas d’aide pour rénover à Aussois des logements destinés aux salariés du Lyon-Turin. Photo Le DL /Sylvain Muscio
Jean-Luc Langain est enthousiaste. Chargé de l’animation de la Maison de l’habitat depuis cinq ans , il est persuadé que le dispositif mis en place pour rendre au marché des logements aujourd’hui inoccupés est efficace, d’autant que des dispositions très spécifiques pour anticiper sur l’arrivée prochaine des gros bataillons de travailleurs du Lyon-Turin sont à la fois simples et généreuses.
Il est venu expliquer tout ça mercredi, en réunion du conseil communautaire de Haute-Maurienne Vanoise. Les aides particulières, précise-t-il, ne se limitent pas à la performance énergétique comme dans le cas général. On peut parfaitement être aidé pour refaire une cuisine, une salle de bains, les questions d’énergie n’intervenant que pour faire passer le plafond de 5 000 € à 13 000 €. Les seules conditions sont de faire effectuer les travaux par un professionnel, de s’engager à louer à un travailleur du chantier pendant six ans, et de limiter le loyer au prix du marché actuel.
En fond de vallée seulement
Il y a quand même des limitations. « Le dispositif [pour la Haute-Maurienne Vanoise] va de Saint-André à Avrieux », avoue Jean-Luc Langain. Non compris Aussois, car le but n’est pas d’aider à la rénovation de logements en station. Et même à Valfréjus, bien qu’on soit sur le territoire de Modane, commune éligible.
« Ça tombe bien, on ne voulait pas », clament la plupart des élus. Des salariés du chantier ont pu, à la marge, trouver des opportunités de logement en station, mais c’est bien aux vacanciers qu’ils sont destinés. « Il y a toujours des logements Opac fermés, et 2 500 personnes arrivent pour le chantier », résume Yann Chaboissier ; « on est mal. Des bailleurs devraient se réveiller, sinon cela va créer une pression sur les stations ».
Il y a encore un peu de temps, mais pas beaucoup. Le pic d’activité du Lyon-Turin commencera en 2025, et les travaux nécessaires ne se feront pas d’un claquement de doigts. « Le marché a déjà changé », constate, fort de son expérience qui s’étend à toute la vallée, Jean-Luc Langain, « aujourd’hui, il est très facile pour un propriétaire de trouver un locataire ».
Maison de l’habitat, place Fodéré à Saint-Jean-de-Maurienne, tél. 04 79 83 55 30, courriel maisonhabitat@3cma73.com.
Saint-Antoine : On va attendre un peu
Vice-président du Syndicat du pays de Maurienne en charge de la Gemapi (protection contre les inondations), Jacques Arnoux a indiqué que les travaux sur le Saint-Antoine attendraient. Le SPM souhaitait s’adjoindre un bureau d’études, mais un seul a répondu, pour un prix très élevé. De surcroît, il avait proposé il y a quelques années, sur ce dossier, un chantier pharaonique. Renseignements pris, les autres cabinets spécialisés sont surchargés de travail, mais devraient être plus libres au printemps. Un nouvel appel d’offres sera alors lancé.
Chambre des comptes : des suggestions
« Tout ça pour ça ? » Le président Christian Simon cachait mal son ironie, et un peu d’agacement, après la présentation du rapport d’observations de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur la CCHMV. L’œil aiguisé des magistrats financiers n’a reproché que quelques vétilles ; il faudra, ainsi, se montrer plus ferme sur le report de jours de congé par les agents.
Les juges ne se sont pas, en revanche, privés de dire ce qu’ils pensaient de la façon dont la communauté de communes devrait évoluer. Pour une meilleure efficacité bien sûr. Ils trouvent qu’elle prend en charge beaucoup de frais de fonctionnement, lesquels obèrent sa capacité à investir, alors que les communes membres conservent une bonne santé financière. Pour la CRC, c’est contraire à l’esprit même de l’intercommunalité.
Autre remarque : la CCHMV délègue beaucoup de responsabilités, par exemple au Sirtomm pour les déchets, au Syndicat du pays de Maurienne. « En termes budgétaires, elle n’exerce plus que 27 % de ses compétences propres », calculent les magistrats.
Enfin, sur le plan de la gouvernance, trop de détails, qui pourraient être délégués au bureau, sont abordés en conseil communautaire. La CRC le met en parallèle avec l’absentéisme de certaines communes (Bonneval-sur-Arc et Saint-André), ce qui fait sourire les élus : les raisons de l’absence de leurs délégués aux réunions sont à chercher ailleurs.
« La maison est très bien tenue », constate, à la lecture du rapport, Nathalie Furbeyre. Les élus, et le directeur général des services Philippe Reymond les y incite, semblent toutefois d’accord pour que, à mi-mandat, l’analyse des magistrats financiers serve de base, ou d’aiguillon, pour une réflexion sur des évolutions à venir.
DL du 1er juillet 2023
Des jeunes volontaires pour garder des enfants
Des jeunes du territoire ont décidé de proposer leurs services pour une garde d’enfant ponctuelle en soirée, le mercredi après-midi, le week-end ou pendant les vacances scolaires. Une liste est disponible à l’accueil de la maison cantonale à Modane. Elle peut s’agrandir si d’autres jeunes sont disponibles.
Contact sij@cchmv.fr.
La maison médicale porte désormais le nom de Jacques Geneletti
Il l’avait, comme médecin et maire de Modane, imaginée et fait construire. La maison ronde de Loutraz porte depuis vendredi le nom de son créateur, Jacques Geneletti. Un hommage aussi au premier magistrat qu’il fut deux fois douze ans, et à l’homme.

Au côté de la famille Geneletti, à droite, le maire de Modane Jean-Claude Raffin et Michel Bouvard, membre honoraire du Parlement. Photo Le DL /F.T.
C’était il y a presque 24 ans, un jeudi, au début du mois de juillet. Jacques Geneletti était découvert, mort, tout près du lac du Fréjus où il se rendait pour pêcher. Avec lui disparaissait un élu emblématique de Modane, maire de 1965 à 1977, puis de 1983 à 1995.
Il était aussi un homme apprécié de tous, petit-fils d’un bûcheron bergamasque, de la première génération d’immigrés qui, avec son frère Emmanuel et sa sœur jumelle Jacqueline, « ont fait des études », comme le rappelait vendredi soir Pierre Geneletti, son neveu. « Oncle Jacques » a été à sa famille ce que le Dr Geneletti a été à ses patients, disponible, à l’écoute.
Entre ses consultations et les affaires municipales, le bridge, la chasse et la pêche
Donner son nom à la maison médicale qui a été son œuvre n’est que justice. C’est, pour son lointain successeur à la mairie Jean-Claude Raffin, « le geste de reconnaissance d’une commune et de ses citoyens ».
Il rappelle qu’outre ce cabinet collectif, Jacques Geneletti a été à l’origine du foyer-logement, aujourd’hui résidence d’autonomie Pré-Soleil et qu’il a travaillé pour l’hôpital.
De sa carrière de médecin, chacun a une anecdote à raconter, comme ce départ à 3 heures du matin, sous la neige, vers Bessans, périple qui se finira dans une charrette. On se souvient aussi du bridge, de la pêche et de la chasse, qui l’aidaient à se ressourcer pour mieux aller de l’avant, pour ses patients et pour sa ville.
« Merci d’être là pour Jacques », a simplement déclaré Christiane, son épouse, en saluant l’aide du Dr Michel Burnier et de Jean-Claude Raffin pour organiser ce baptême.
À la fois médecin de campagne et maire d’une ville qui a vécu les exigences de la modernité et a souffert de mutations qui la dépassaient, Jacques Geneletti voit, près d’un quart de siècle après sa disparition, sa mémoire honorée.
Pour Michel Bouvard, parlementaire honoraire, « Jacques Geneletti fait partie de ceux qui ont guidé mes premiers pas dans la vie politique ». Encarté nulle part, « son seul engagement était le gaullisme », auprès de Pierre Dumas qui lui remettra, début 1999, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.
« Médecin altruiste, sollicité à tout moment, corvéable », Jacques Geneletti a malgré tout ajouté à sa vocation « un engagement municipal de 30 ans ». Les dernières années ont été marquées « par le drame de l’ouverture des frontières en parallèle avec la fermeture de Matussière », mais Jacques Geneletti sur aller de l’avant. Il a créé la station, « malgré les oppositions de ceux qui déjà, pensaient que la montagne devait être sanctuarisée. Que serait Modane sans Valfréjus, sans les entreprises installées à la zone de Saint-Gobain ? » Il fut « visionnaire aussi dans son combat pour faire arriver l’autoroute jusqu’à Modane, là où certains auraient voulu qu’elle s’arrête à Saint-Michel ».
Jacques Geneletti a autant donné à sa ville qu’à ses patients. « Puisse cette maison médicale être un exemple, comme sa vie l’a été », conclut Michel Bouvard.
Une idée très novatrice

Le cabinet qui a abrité l’activité professionnelle du D r Geneletti. Photo Le DL /F.T.
« Rassembler les médecins en un même lieu n’était pas au goût du jour en 1973 ». Pour le Dr Michel Burnier, qui exerce aujourd’hui à la maison médicale avec ses confrères Bruce Bérard et Julie Balaud, et un associé temporaire pour les saisons, l’idée presque iconoclaste de Jacques Geneletti est, cinquante ans après, toujours performante.
Le bâtiment aussi. Cette maison ronde de plain-pied, de 310 m2 , abrite quatre cabinets équipés chacun d’une salle d’attente et d’un cabinet de toilette, un espace d’attente, et toute une partie réservée aux blessés, conçue pour qu’ils ne croisent pas la patientèle plus classique. Salle de plâtre, salle de suture, radiologie, capacité d’accueil de six blessés allongés, tout était fait pour traiter la traumatologie du ski. La maison médicale avait été pensé pour être à proximité immédiate de l’hôpital.
« Il fallait être visionnaire pour imaginer ça », confie le Dr Burnier, « c’est exceptionnel, et faire mieux, certainement pas ». Cela fonctionne toujours : la maison médicale accueille plus de 20 000 patients par an.
Le fonctionnement n’a pas changé : la Ville de Modane est propriétaire, et loue les locaux à une société civile professionnelle. « On travaille à en construire une nouvelle », explique Jean-Claude Raffin. Mais les procédures sont encore moins faciles qu’il y a 50 ans. La future maison médicale, en tout cas, portera toujours le nom de Jacques Geneletti.
Juin 2023
Juin 2023
DL du 30 juin 2023
Classe maternelle supprimée : le conseil proteste

Le conseil municipal attire l’attention sur la situation particulière de beaucoup d’élèves modanais. Photo Le DL /Frédéric Thiers
Le conseil municipal a émis un vœu pour s’opposer à la suppression d’une classe à l’école maternelle Paul-Bert à la rentrée de septembre. Certes, on n’y attend plus que 55 élèves, mais les élus mettent en avant plusieurs arguments, résumés par Humberto Fernandes, maire adjoint.
D’abord, les écoliers saisonniers (au moins quatre de décembre à avril) ne sont pas comptés dans les effectifs. Ensuite, du fait de la structure sociale de Modane, bien des élèves rencontrent de lourdes difficultés : sur une classe actuelle à 17 élèves, deux ou trois ne parlent pas le français. Enfin, les enseignants ont signé en 2022 un “contrat local d’accompagnement” qui certes ne le mentionnait pas expressément, mais comportait selon eux l’engagement moral de l’académie de ne pas supprimer de poste pendant trois ans. Ce document visait précisément à tenir compte de la diversité sociale.
Bruno Cobus, conseiller municipal et aussi enseignant du second degré, explique qu’on voit encore des élèves analphabètes à l’entrée en 6e . Mais Modane, par ailleurs, n’aurait aucune chance de bénéficier des mesures en faveur des zones défavorisées, car le collège “La Vanoise” recrute sur un périmètre bien plus large, notamment la Haute-Maurienne où les difficultés sociales sont beaucoup moins importantes.
Les maires de Maurienne rendent symboliquement leurs écharpes
Elles ne sont pas restées longtemps accrochées aux grilles de la sous-préfecture, car les élus de la vallée ont surtout envie de continuer à travailler pour le territoire. Mais le geste avait pour but de rendre palpable leur désarroi après l’annulation du schéma de cohérence territoriale.

Derniers instants en écharpe pour de nombreux maires et adjoints de la vallée, avant de s’en dessaisir en un geste symbolique fort. Photo Le DL /F.T.
Les gestes forts sont rares dans l’histoire de la Maurienne, et c’est vrai qu’il ne faut pas en abuser. Le 3 février 2012, six maires s’étaient suspendus au clocher , place de la Cathédrale, pour attirer l’attention sur les menaces qui pesaient, alors, sur l’usine d’aluminium. Ce vendredi 30 juin, ils étaient bien plus, pour un geste moins spectaculaire mais tout aussi symbolique, pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une aberration.
Le 30 mai 2023, le tribunal administratif de Grenoble annulait l’ensemble du schéma de cohérence territoriale , adopté par le Syndicat du pays de Maurienne le 25 février 2020. « Nous sommes là pour marquer notre stupéfaction sur la manière dont a été traité ce document, et pour obtenir un soutien plein et entier de l’État dans la construction d’un nouveau », a clamé Yves Durbet, président du Syndicat du pays de Maurienne (SPM), devant ses collègues élus.
2 % seulement du territoire mauriennais est artificialisé
Les conséquences, de fait, sont graves. « Tous les outils de régulation de la construction que nous avions prévus, on ne les a plus », constate Jacques Arnoux, maire de Val-Cenis, « là où nous avions privilégié la densification, il sera très difficile d’interdire à quelqu’un de se bâtir un petit château au milieu de 5 000 m2 ».
L’exemple est extrême, mais ce que retiennent surtout les élus, c’est que l’annulation du Scot intervient dans un territoire en fait très protégé par les Mauriennais eux-mêmes : 2 % du territoire de la vallée seulement artificialisé, alors que la moyenne départementale est de 3,9 % et la nationale de 5,3 %.
« Nous avions travaillé un équilibre entre mobilité, attractivité et préservation de la nature », regrette Jean-Claude Raffin, maire de Modane et vice-président du SPM délégué au Scot. Ce que les élus de Maurienne critiquent, ça n’est pas la décision d’annulation en elle-même, mais le fait qu’elle ait été rendue possible par l’insécurité juridique provoquée par l’accumulation des textes : « Nous en appelons aux parlementaires », insiste Yves Durbet, « pour que les dispositions relatives à l’élaboration d’un Scot soient clarifiées, de façon qu’elles ne soient pas soumises à l’interprétation d’associations, de tribunaux, et même d’élus. »
Ils en appellent aussi à une prise de conscience de l’importance du tourisme dans la vie économique de la Maurienne. « En Haute-Maurienne, 87 % de la population vit des revenus du tourisme », rappelle ainsi Jacques Arnoux. Les élus voudraient que leur légitimité démocratique serve à ce que ce secteur d’activité ne soit pas sacrifié.
La nuit des églises
Samedi 1er juillet, dans le cadre de la Nuit des églises, diverses animations sont proposées. 18 heures accueil, visite de l’église, 18 h 30 et 20 heures visite de l’orgue, 19 h 30 et 20 h 30 concert d’orgue, 21 heures temps d’échange.
DL du 29 juin 2023
Concert “Cordes et cimes”, ce samedi 1er juillet
Ce samedi 1er juillet à 16 h, le Museobar accueille un ensemble de cordes et vents pour un concert dirigé par Jeanne Colombier. L’ensemble jouera des morceaux d’univers différents, variant entre bandes originales de films, du classique et de la musique celtique.
Gratuit.
Fermeture du tunnel du Fréjus du 1er au 3 juillet
Le tunnel du Fréjus sera totalement fermé à la circulation du samedi 1er juillet à 22 h au lundi 3 juillet à 6 h. Des équipements prévus pour la mise en service du second tube seront testés durant cette période.
La médiathèque organise un moment de lecture de contes pour enfants
La bibliothèque de Modane propose “C’est l’heure du conte”, un moment de lecture pour les plus petits, âgés entre 4 et 8 ans et accompagnés. Quatre séances sont prévues au mois de juillet les samedi 1er , mercredi 5, samedi 8 et mercredi 12, toutes à 10 h 15.
Gratuit. Inscriptions au 04 79 05 12 93
Un concours de pêche au plan d’eau de l’Illaz, aura lieu ce samedi
La Gaule Mauriennaise organise un concours de pêche au plan d’eau de l’Illaz, ce samedi 1er juillet. Les inscriptions (10 euros) se font à 8 heures. Lepermis de pêche est obligatoire. Le début du concours est à 8 h 30. Il se terminera à 11 h 30. Cinq prises sont autorisées par personne. La matinée se prolongera par un apéritif offert par la Gaule Mauriennaise.
DL du 27 juin 2023
Modane : un pôle d’échange multimodal à la place d’anciens bâtiments de la gare ?
Lundi 26 juin au soir, le conseil municipal de Modane a voté le principe de faire étudier le rachat de multiples terrains SNCF pour, enfin, faire avancer le projet de pôle d’échanges multimodal, qui date d’il y a déjà dix ans.

Le quai à bestiaux de la gare de Modane est sans doute l’emblème d’une gare dévoreuse d’espace, sans utilité depuis qu’elle a perdu de son rôle frontalier. « Pendant 150 ans, on a laissé du terrain pour le transport des marchandises, il est temps de penser un peu à nous », a déclaré Yann Chaboissier, maire adjoint, lors du conseil municipal du 26 juin, à l’issue du vote de la convention de mandat avec la communauté de communes (CCHMV) qui permet au cabinet Setec de travailler sur l’épineux dossier des emprises ferroviaires.
La Setec pourrait y consacrer jusqu’à 22 journées d’ingénieur cette année, « et on en aura sans doute encore besoin en 2024 et 2025 », explique Yann Chaboissier. Cela coûtera 21 000 euros, dont la moitié financée par la Banque des territoires, et l’autre moitié partagée entre Ville et CCHMV.
Il faut démêler l’écheveau des interlocuteurs entre SNCF Réseau, SNCF Immo et quelques autres, et se pencher sur des questions techniques comme les réseaux, qui eux servent encore même s’ils courent sous des emprises inutilisées.
En dix ans, le projet a évolué
La halle Sernam, le quai à bestiaux, tout cela pourrait être détruit pour moderniser la ville. La SNCF les considère comme « libérables ». Cela aurait d’abord une valeur sur le plan esthétique. « Ce que l’on voit de Modane en arrivant par le train n’est pas très réjouissant », admet Jean-Claude Raffin, maire.
En fait, d’après Yann Chaboissier, 90 % des emprises SNCF sont inutilisables à des fins ferroviaires. L’entrée en service de la ligne nouvelle, à l’horizon 2032, se traduira par une baisse de trafic, même avec l’espoir d’une meilleure desserte TER, vers Chambéry et vers Turin. Mais les remplacer par quoi ? Le projet initial de pôle d’échanges multimodal prévoyait une gare routière ambitieuse, revue depuis à la baisse. Il s’agirait de transformer l’actuelle dans une version plus sécuritaire, de prévoir l’espace pour l’ascenseur valléen vers Valfréjus et La Norma, d’imaginer une solution hôtelière du type “auberge de jeunesse”, et de prévoir du logement.
Car la question de l’accueil des salariés du chantier du Lyon-Turin se pose toujours. On ne sait pas si elle concernera 1 000 ou 2 000 personnes, et combien de familles. Quoi qu’il en soit, les premiers immeubles ne pousseront pas l’année prochaine.
Bornes de recharge : il va falloir payer
Depuis le 26 septembre 2022, la commune est compétente en matière “d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques” (IRVE). En toute logique, les deux de la place Sommeiller, qui appartenaient à la communauté de communes de Haute-Maurienne Vanoise, vont lui être transférées. La CCHMV s’équipera d’une borne réservée à ses propres véhicules.
La gratuité, c’est donc bientôt fini pour les usagers, car la Ville a passé un accord avec le Syndicat départemental d’électricité (Sdes) pour la gestion des IRVE sur son territoire. Le Sdes fournira l’énergie, assumera les charges d’exploitation, mais fera payer l’usager. La gratuité était fictive, la Ville payait l’électricité. D’après l’adjoint Humberto Fernandes, un “plein” pour voiture électrique coûte, en fonction du modèle, de 12 à 20 euros. Ce changement devrait intervenir avant la fin de l’année, et concernera aussi la borne située en face de la Rizerie.
À l’adjoint Thierry Théolier qui suggère de déplacer ces deux bornes, compte tenu des difficultés de stationnement dans le secteur, Humberto Fernandes répond que cela a un coût, et que la solution réside plus sûrement dans la création de nouvelles places.
Pour illustrer le prix d’une IRVE, le Sdes va justement en implanter une à Valfréjus. L’investissement est de 26 255 euros, dont 9 481 euros à la charge de la commune.
Eau : l’usager responsable jusqu’au compteur
Le règlement du service de l’eau a été mis en conformité avec diverses réglementations par le conseil municipal de Modane. Ainsi, la responsabilité juridique sera celle du service jusqu’au compteur, et de l’abonné au-delà. Le service se réserve la possibilité de déplacer le compteur en limite de propriété s’il le juge utile. Les unités de consommation ont aussi été modifiées pour être en cohérence avec celles qu’applique la communauté de communes pour l’assainissement.
Erica Sandford, maire adjointe, explique que la Ville envisage de doter les nouveaux compteurs de têtes émettrices pour faciliter la relève. Enfin, le régime de pénalités en cas de fraude a été durci, surtout pour les branchements sauvages.
DL du 26 juin 2023
Reprise des compétitions pour les nageurs

Le club nautique Vanoise à la compétition de Rumilly. Photo Le DL /Alexandra Berthollet
Depuis le 11 juin, le club nautique Vanoise a repris le chemin des compétitions. Le club est considéré comme un club d’été, la piscine intercommunale étant fermée l’hiver. C’est pourquoi, il ne participe qu’aux compétitions de juin, juillet et août. De même, les entraînements ne peuvent pas avoir lieu en hiver. Régulièrement, une dizaine d’enfants et d’adolescents entre 10 et 14 ans participent donc à ces compétitions qui regroupent des clubs savoyards et haut-savoyards et montent sur les podiums. Le dimanche 11 juin à la Roche-sur-Foron, sur 50 mètres nage libre, Cléa Meynier a fini 2e de sa catégorie, tout comma Adèle Mottier. En 100 mètres dos, Daphné Teyssier a terminé première de sa catégorie, Héloïse Fragne, Loan Le Marec et Mateo Guillaud 2e. Le club a terminé 7e sur 9 de la coupe de la ville. Dimanche 25 juin à Rumilly, Cléa Meynier a terminé 5e en 50 mètres brasse et 1re en 50 mètres nage libre, Théo Couvert a fini 3e en 100 mètres nage libre.
DL du 24 juin 2023
La maison forestière rénovée a été inaugurée
À peine cinq jours pour boucler le dossier. Il a concerné les bureaux de l’Office national des forêts de Modane, situés au 750 avenue Émile-Charvoz. Dans le cadre de France Relance, la maison forestière a été rénovée pour un montant de 239 000 euros, financés par l’État.

Pour sceller l’inauguration, selon la coutume, le sous-préfet Kevin Poveda a coupé la guirlande de lierre avec le marteau forestier. Tout un symbole. Photo Le DL /Pa.D.
En octobre 2020, afin de recueillir les besoins en rénovation des bâtiments publics dans le cadre du plan France Relance, l’État a lancé un appel à projet auprès des institutions publiques nationales. Ce plan de relance a visé à répondre à deux enjeux complémentaires : relancer l’économie post Covid en programmant des travaux immobiliers générateurs d’emplois, et améliorer la performance thermique et énergétique des bâtiments publics pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
En Savoie, avec ceux de la Maurienne, les bureaux de l’ONF d’Albertville et de Moûtiers ont été concernés et au niveau national, la Conférence nationale de l’immobilier stratégique a validé 4 214 dossiers.
Deux services sur deux étages
Jeudi 22 juin, à l’heure de l’inauguration, chacun s’est félicité que la maison forestière retrouve une seconde jeunesse. Aux côtés du personnel de l’unité territoriale ONF de Modane au 1er étage, elle héberge celui du Parc national de la Vanoise au rez-de-chaussée. Tour à tour, François-Xavier Nicot, directeur de l’agence territoriale ONF Savoie Mont-Blanc, Xavier Eudes, directeur du Parc national de la Vanoise, Jean-Claude Raffin, maire de Modane, et Kevin Poveda, sous-préfet à Saint-Jean-de-Maurienne, ont dit leur satisfaction de voir ce bâtiment rénové. Il permet de mutualiser des services, les locaux restant ancrés sur le territoire, et d’être un lieu de partage et d’échange entre les équipes pour des missions convergentes et complémentaires. Et enfin, de conserver un bâtiment historique faisant partie du patrimoine national, d’où l’importance de son implantation sur Modane.
L’État a financé à 100 % les travaux engagés, représentant une enveloppe de 540 000 € pour le département, soit 239 000 € pour le bâtiment de Modane (215 400 et 85 600 pour Albertville et Moûtiers). Dans le cadre de ce dispositif exceptionnel, l’ONF a engagé les commandes de travaux avant fin 2021, qui devaient être réalisés avant la fin 2023.
Pour Modane, ils ont concerné la réfection de la toiture, l’isolation des combles, le changement des huisseries, la mise aux normes de l’électricité et de la plomberie, le balcon, le remplacement de la chaudière au fioul par une chaudière granulés bois, les sanitaires, les sols et des peintures.
DL du 21 juin 2023
L’UCV présente à l’Ardéchoise et à Montsapey

De gauche à droite, présents à l’Ardéchoise : Emmanuel Trutalli, Yves Raison, Pascal Ducruez, Philippe Balladier, Olivier Pinet, Stéphane Caffo, Carlos Goncalves (debout), Jean-Marc Levillain, Thierry Gaillard, Dominique Billy, Vincent Flammier, Fabrice Genin. Photo UC Vanoise
Les licenciés de l’Union cycliste Vanoise se sont alignés au départ de l’Ardéchoise lors du 3e week-end de juin. Ils étaient 12 parmi 1 000 participants à s’être donnés rendez-vous pour la 30e édition de la plus célèbre des randonnées françaises.
Côté sport, les membres ont eu à choisir entre plusieurs parcours allant de 125 à 220 km. Chacun a fait son choix en fonction de la forme et l’envie du moment.
Les représentants de l’UCV ont fait honneur à leur maillot. Malgré une fatigue bien compréhensible, il restait encore quelques forces, aux uns et aux autres, pour raconter autour de la table, anecdotes et autres histoires vécues tout au long de la journée. Tous ont partagé la même passion : celle du vélo.
Pendant ce temps, Anne-Laure Fey, Manu Fernandes et Christophe Guermeur ont pris de la hauteur. Ils ont disputé la grimpée entre Aiton et Montsapey. Là aussi, l’épreuve restera gravée dans la mémoire des participants.
DL du 19 juin 2023
Au Museobar dès jeudi, exposition et livre signés Laurent Demouzon

Laurent Demouzon, déjà auteur de très nombreux ouvrages sur l’histoire militaire, en livre un nouveau sur les forts du Lavoir et du Fréjus. Archives photo Le DL /Frédéric Thiers
Jeudi 22 juin, Laurent Demouzon propose une conférence (en deux horaires pour contenter le plus de monde possible) pour le lancement de son nouveau livre, Fréjus-Lavoir, hommes et fortification, 1891-1945 (300 pages), et de l’exposition en 21 panneaux qui l’accompagne, faisant le panorama de la vie militaire sur le versant frontalier de Modane. Celle-ci sera visible au Museobar jusqu’au 19 avril 2024.
Jeudi 22 juin à 17 h 30 ou 20 h 30. Réservation recommandée, info@museobar.com.
DL du 17 juin 2023
La maternelle à la gendarmerie

Les petits de maternelle devant Choucas 73, l’hélicoptère de la gendarmerie de Modane. Photo Le DL /Frédéric Thiers
Les élèves de l’école maternelle de La Praz sont allés visiter le détachement aérien de la gendarmerie de Modane, à quelques jours de la fin de l’année scolaire. Ils ont été accueillis par le major Prévent, l’adjudant Faryna, l’adjudant Maisoneuve et le lieutenant Hurault, qui leur ont fait découvrir leurs métiers : motard de la gendarmerie, secouriste en montagne, pilote d’hélicoptère. Les élèves ont visité les locaux du détachement, chevauché la moto de la gendarmerie, découvert tout le matériel des secouristes et grimpé dans l’hélicoptère après l’avoir vu atterrir et décoller devant eux.
DL du 16 juin 2023
Manifestations anti Lyon-Turin : les opposants installent leur camp de base à La Chapelle
La « base arrière » des Soulèvements de la Terre s’installe actuellement à la Chapelle avant les manifestations prévues ce week-end.

Ils auraient sans doute souhaité être au plus près de la manifestation prévue pour s’opposer au Lyon-Turin, au Bourget, près de Modane. Interdiction préfectorale oblige, les militants des Soulèvements de la Terre se sont rabattus sur un terrain très éloigné, à La Chapelle en Basse-Maurienne, commune non visée par les arrêtés préfectoraux. Et ce vendredi matin, le camp est en cours de montage. « Pour l’instant, nous n’avons pas de temps pour les journalistes », nous précise-t-on avec le sourire, après nous avoir signifié « l’interdiction » de prendre des photos ou des vidéos.
De fait, une moitié environ des militants tiennent à la discrétion : ils portent la cagoule et se dissimulent le visage en permanence. Sont-ils déçus de cette solution de repli ? « Je ne fais pas partie de l’équipe stratégique », répond notre interlocutrice avant de s’éclipser. Les gendarmes ne sont pas très loin, mais restent discrets. Des panneaux ont été préparés pour indiquer les différents espaces du camp. Une fourgonnette arrive, on en décharge des sacs de patates. Devant le camp, un groupe de cyclistes à l’entraînement passe comme si de rien n’était. C’est le début d’un long week-end.
Un plan vélo de 60 millions d’euros, la Savoie change de braquet
Après un premier plan en 2020, la Savoie passe à la vitesse supérieure pour développer l’usage du vélo au quotidien.

Cinq axes ont été ciblés pour accélérer l’usage du vélo au quotidien en prenant en charge la réalisation d’un itinéraire cyclable sur chaque territoire (28 M€ de 2024 à 2027). Archives photo Le DL /Thierry Guillot
En marge d’un budget supplémentaire conséquent (48,5 millions d’euros), le Département de la Savoie a adopté, jeudi, un nouveau plan vélo (après celui de 2020), doté de 60 M€ sur dix ans. « Cinq fois plus par habitant que la moyenne des autres départements », souligne Florian Maitre, délégué aux mobilités du quotidien. « Décarboner les transports est une impérieuse nécessité. » Conscient des enjeux climatiques et de transition énergétique, le Département, même s’il n’a pas la compétence, a décidé de maintenir un cap ambitieux. « Il résulte d’une concertation avec l’ensemble des collectivités pour répondre au plus près aux besoins », ajoute le président Hervé Gaymard.
Réalisation d’un itinéraire cyclable sur chaque territoire
Cinq axes ont été ciblés. À commencer par accélérer l’usage du vélo au quotidien en prenant en charge, en plus d’études, la réalisation d’un itinéraire cyclable sur chaque territoire (28 M€ de 2024 à 2027) : 11 kilomètres de voie verte entre la galerie du Chat et Yenne, bandes cyclables entre Les Échelles et le tunnel des Échelles, franchissement de l’Isère de Montmélian à Alpespace et à la Bella Via, continuité cyclable entre Ugine et la Combe de Savoie, bandes cyclables dans la montée entre Grésy-sur-Aix et Saint-Ours, création d’une voie verte entre Challes et Médipole, et, en Maurienne et Tarentaise, en attendant les schémas directeurs, le tronçon Saint-Michel/Modane de la V67 et 10 kilomètres sur Aigueblanche.
22 M€ seront aussi destinés à continuer à soutenir les intercommunalités dans la réalisation de leurs itinéraires structurants. « Jusqu’à 30 %, avec des critères d’attribution plus simples. Avec les aides de l’État et de la Région, les collectivités pourront avoir de 60 à 80 % de subvention », insiste Florian Maitre. L’amélioration de la desserte cyclable des collèges se poursuit (4 M€), surtout sur le dernier kilomètre souvent peu aménagé. Les réseaux cyclables structurants (150 kilomètres de véloroutes et voies vertes) seront bouclés avec 6 M€ pour la Via Rhôna et la Belle Via (V62 et V63). Enfin, un travail sur l’entretien et la gouvernance va être mené pour coordonner les efforts et proposer une organisation et des outils partagés (référentiels abris vélos dans les collèges et aménagements cyclables, système d’information géographique vélo, instances locales de pilotage, anticiper lors des renouvellements de chaussée…). Une avancée alors que 15 % des accidents de la route en Savoie impliquent un vélo.
Le réseau de transport estival activé à partir du 19 juin
En Haute-Maurienne Vanoise (HMV), l’épine dorsale du réseau de transport de cet été, ce sont les deux lignes S52 (Modane, Aussois, Lanslebourg) et S53 (de Modane à Bonneval-sur-Arc). Elles seront en fonctionnement régulier du 1er juillet au 26 août (elles accepteront dès lors les vélos) et en transport à la demande du 19 au 30 juin puis du 27 août au 15 septembre. Le réseau de transport HMV est pour tout le monde : habitants, saisonniers, vacanciers. Il est tourné vers l’été et les pratiques outdoor, mais reste une opportunité dans la vie quotidienne.
L’accès au Parc national de la Vanoise par la porte de Bellecombe s’effectue depuis Termignon via la ligne n°4 régulière, sur le trajet Bramans, Termignon, Bellecombe, Entre-Deux-Eaux. Cette ligne est gratuite entre Termignon et Bellecombe, et payante sur les autres tronçons de la ligne. Pour accéder au PNV par L’Orgère, il faut utiliser la ligne 3 au départ de Modane, en correspondance avec des trains. Enfin, deux possibilités d’accès au PNV en transport en commun depuis Bonneval-sur-Arc existent : en se rendant au village de L’Écot via la ligne régulière n° 7, ou en se rendant au pont de l’Oulietta par un transport à la demande.
Le réseau de bus dessert également d’autres lieux touristiques, sur la rive gauche de l’Arc. Le vallon d’Avérole est ses sommets (Albaron, pointe de Charbonnel), ses courses glaciaires et d’arêtes forment une destination offerte via la ligne n°5, depuis Bessans. Les stations de La Norma et Valfréjus sont le point de départ de randonnées vers la pointe de La Norma, la Belle-Plinier et le mont Thabor grâce aux lignes n°1 et 2.
Au départ de Modane-Gare, des trains ou des bus font la liaison avec Turin et Bardonecchia.
Contact : maison cantonale à Modane ou bureaux de l’Office de tourisme Haute-Maurienne Vanoise, tél. 04 79 05 99 06. Guide mobilité à télécharger sur le site www.cchautemaurienne.com.
DL du 15 juin 2023
Manifestations anti Lyon-Turin les 17 et 18 juin : à quoi doit-on s’attendre ?
Plutôt tranquille comme contre l’autoroute Toulouse-Castres, violente comme à Sainte-Soline, ou stoppée dans l’œuf ? La forme que prendra le week-end de manifestations contre le Lyon-Turin reste une grande inconnue, même si des signaux inquiétants sont repérés.

L’an passé, les opposants au Lyon-Turin avaient déjà mené plusieurs actions aux abords des chantiers. Mais ce week-end, c’est un rassemblement international qui est annoncé. Archives photo Le DL/Caroline Staffe
Il y a le discours, et il y a les actes. En présentant, en fin de semaine dernière à Saint-Michel-de-Maurienne, un embryon de programme pour les manifestations des 17 et 18 juin, l’association “Vivre et agir en Maurienne” (VAEM) se voulait intransigeante sur le fond (« ce projet ne doit jamais voir la lumière au bout du tunnel »), mais rassurante sur la forme : « Nous souhaitons faire quelque chose de pacifique et festif ». La déclaration de manifestation envoyée aux quatre maires concernés (Aussois, Avrieux, Val-Cenis, Villarodin-Bourget) et au sous-préfet de Saint-Jean-de-Maurienne l’assure : « Nous appelons à ne pas faire d’intrusions sur les chantiers ».
L’interdiction de la manifestation par le préfet change la donne. Un cortège devait partir le samedi 10 juin à 10 heures du rocher des Amoureux, au Bourget, à quelques kilomètres de Modane, et se rendre jusqu’à Bramans, par Avrieux et Villarodin, avec une arrivée prévue à 17 heures, et un “dress code” : vêtements bleus (pour figurer l’eau) et casseroles. Le samedi soir, les organisateurs annonçaient un concert, et le dimanche, des « rencontres scientifiques avec conférences et ateliers de 10 à 17 heures ».
Mais il y avait tout ce que le programme officiel ne disait pas, et que l’on retrouve sur la communication des Soulèvements de la terre, le vrai initiateur du week-end, un mouvement radical qui se fait d’une discrétion de rosière sur certains points essentiels.
Le parcours annoncé provoque plus que des interrogations
D’abord sur le camp de base. VAEM n’a jamais voulu en dire plus (« il ne sera dévoilé qu’au dernier moment »). Or les Soulèvements de la terre ont besoin de place pour l’installer. Le mouvement aime utiliser un terrain légalement, pour y poser la partie “gentille”, avec garderie pour les enfants, « dispositif psy », cantine, et des espaces plus ésotériques comme le « dispositif riot fight sexism » et le « coin chill ». Des personnes ont approché des campings, des propriétaires privés, en assurant demander de la place pour 600 personnes, et se seraient heurtées partout à des refus. Néanmoins, le début de l’accueil sur ce fameux site, qui peut-être n’existera pas, est toujours fixé au vendredi 16 juin à 15 heures.
Ensuite, il y a le contenu. Le programme officiel figurant sur la déclaration de manifestation n’évoque pas, par exemple, les « balades naturalistes » que les Soulèvements de la terre prévoient pourtant. De premières versions du programme en annonçaient le samedi soir ; plus récemment, on parlait du vendredi soir et du dimanche. On se demande bien de quelles découvertes il peut s’agir, et pour quel public.
Enfin, il y a les petites singularités, comme cette phrase sibylline : « Nous nous ferons un honneur de ne faire aucune dégradation dans un village ami, Le Bourget ». Est-ce à dire qu’il n’y a pas d’engagement sur l’honneur à veiller à l’absence de dégradation ailleurs ? Autre point de doute : la manifestation, descendant du Bourget, se proposait d’emprunter un bout de la RD 215G (dite “route des Forts”) avant de redescendre « par la piste qui mène au cimetière »., détour dont l’utilité n’est pas évidente, mais aurait approché le cortège du chantier Telt du “puits d’Avrieux”.
Ce que craignent les municipalités, ce sont le débordement des organisateurs locaux par des manifestants venus d’ailleurs, totalement hors de contrôle. Des “signaux faibles” les alertent sur le risque d’actions illégales. À Avrieux, la porte d’un local technique communal a été forcée. Des tags apparaissent un peu partout dans le secteur de Modane. On a remarqué des personnes cagoulées à proximité d’équipements ferroviaires. Bref, la Maurienne n’est pas tranquille.
Sur la Toile, le monde de la radicalité mobilisé
Depuis que Les Soulèvements de la terre ont ajouté, en début d’année, le week-end des 17 et 18 juin en Maurienne à leur calendrier d’actions pour 2023, tous les sites de la mouvance radicale, du vert profond au rouge-et-noir, s’enflamment pour cette date. Il n’est pas une grande ville où un mouvement anarchiste, une association environnementaliste, un “lieu autogéré”, n’y aille de sa “réunion publique d’information” visant à recruter des manifestants potentiels.
Paris-Luttes est un exemple, mais Marseille infos autonomes y va aussi de son relais, ainsi que Lyon Insurrection. Le mot d’ordre est toujours le même : “Mettons un coup d’arrêt”. Le site de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes suit le dossier avec attention et avait salué, en juin 2021, l’installation d’un “presidio” (une sorte de lieu de rencontre pour militants) sur le site du Moulin à Villarodin-Bourget. Cela alimente la crainte de voir une “zone à défendre” émerger dans la vallée après le week-end.
Avant d’en arriver là, surfer sur le web n’offre guère de révélation sur ce qui se passera vraiment les 17 et 18 juin, en dehors du programme officiel. Pour les sites facilement accessibles au grand public sachant manier un moteur de recherche. Et l’organisateur lui-même ? Attention, nous ne parlons pas là du collectif d’associations et partis qui ont déclaré la manifestation (*), mais des Soulèvements de la terre, qui ne sont pas constitués en association. Ce mouvement a choisi un canal Telegram pour diffuser ses informations “ouvertes”. Il n’avait plus diffusé grand-chose depuis le 7 juin, puis cela s’est accéléré dans les dernières heures.
Jeudi soir, ce programme avait été vu 3 700 fois sur ce seul canal (mais il est relayé par d’autres sites). Le lien vers un site de covoiturage pour se rendre en Maurienne ne semble pas avoir connu un succès fulgurant.
Mais on sait par ailleurs que des déplacements en convoi sont organisés, dont un depuis Genève. Sans garantie d’arriver à destination.
(*) Vivre et agir en Maurienne, Collectif contre le Lyon-Turin Chapareillan, Attac Savoie, Collectif contre le Lyon-Turin Maurienne, Cipra France, Les Amis de la Terre ; GL Greenpeace Chambéry, Confédération paysanne, Sud-Rail, La France insoumise, Europe Écologie-Les Verts.
F.T.
DL du 13 juin 2023
Les coureurs de l’UCV au départ de plusieurs épreuves, ce week-end
Ce week-end, à la Clusaz lors de la Bélier XC VTT, Lorenzo Comito était engagé sur un parcours de 30 km comptant 1 000 m de dénivelé sur un terrain humide. Il a terminé 23e au scratch et 6e espoir. Grégory Courtin s’est aligné sur le grand parcours. Toujours en VTT, les jeunes du club ont participé aux divers entraînements avec des petits slaloms dans la zone palettes de Fourneaux. Dimanche, 8 adultes ont peaufiné les réglages dans la montée des barrages d’Aussois afin de préparer l’Ardéchoise programmée du 14 au 17 juin. Quatorze membres de l’UCV seront au départ de l’épreuve programmée le samedi. Pendant ce temps, deux autres licenciés ont représenté le club à la Time Megève Mont-Blanc. Au terme des 135 km composés de 4 000 m de dénivelé, Julien Vors a terminé 29e sur les 323 participants.
DL du 11 juin 2023
Football : le tournoi international des U12 et U13 s’est terminé ce dimanche avec la victoire des Italiens

Les jeunes de l’US Modane. L’équipe 1 a terminé à la septième place et la deuxième à la dernière place. Photo Le DL/A.B.
Le 22e tournoi international de football des U12 et U13 s’est achevé ce dimanche 11 juin, sur la victoire des Italiens de Torraza, devant La Motte-Servolex 2 et le CSF de Chambéry. L’USM 2 finit dernière, et l’USM 1, septième sur 16. La coupe du meilleur joueur a été attribuée à Alexis, de Méginand. L’équipe du Nivolet, tenante du titre, termine à la cinquième place.
DL du 10 juin 2023
Football : le tournoi international des jeunes U12 et 13 continue ce dimanche

L’US Modane 1 (en bleu et blanc) contre CSF (en noir). Photo Le DL /A.B.
Le club de football modanais organise ce week-end son 19e tournoi international des jeunes U12 et 13. Seize équipes sont engagées, dont deux de Modane. Samedi 10 juin, lors des matchs de poule, l’équipe 1 a fini deuxième sur quatre en remportant deux matchs sur trois, l’équipe 2 finit dernière, en perdant tous ses matchs. Ce dimanche 11 juin, le tournoi reprend pour le classement dès 9 h 30, avec l’équipe 2 de Modane, contre Saint-Michel. Cette année, les équipes sont des fidèles du tournoi comme Le Nivolet, mais d’autres, rhônalpines, font leur apparition. Une équipe italienne vient compléter le tableau.
DL du 9 juin 2023
Bibliothèque : les jeunes ont leur comité de lecture
Le comité de lecture jeune de la bibliothèque municipale est ouvert aux jeunes âgés de 10 à 15 ans. Le groupe échange autour de ses lectures dans les domaines les plus variés : mangas, romans, documentaires… Il parle aussi de musique, de cinéma, de séries… Sa prochaine rencontre aura lieu le mardi 13 juin à partir de 16h30. Si c’est un peu tôt pour certains collégiens, ceux-ci rejoignent la bibliothèque une fois leurs cours terminés.
Un rendez-vous pour mieux connaître les coccinelles, lundi
L’association La Dauphinelle propose un rendez-vous destiné à mieux connaître les coccinelles, le lundi 12 juin à 17 heures au local de l’association, rue de Polset, au-dessus des services techniques de la ville.
Un beau week-end pour l’orchestre symphonique de l’Établissement d’enseignement artistique
L’Établissement d’enseignement artistique de Maurienne se rapproche de tous les Mauriennais en proposant ce week-end deux prestations de son orchestre symphonique. La première aura lieu ce samedi 10 juin à 20h30 à la salle polyvalente des Chaudannes à Saint-Jean-de-Maurienne. La seconde est programmée ce dimanche 11 juin à 17 heures à l’église de Modane.
Boules : douze équipes mauriennaises au championnat de Savoie doubles, ce week-end
Ces samedi 10 et dimanche 11 juin, le championnat départemental doubles M3 et M4 et PADB 2 Savoie F3 et F4 se déroule à La Rochette et Montmélian. Pour la journée dominicale, les parties auront toutes lieu à La Rochette. Lors de cette compétition, le secteur bouliste de Maurienne est représenté par douze formations : en M4 (32 équipes, 1 qualifiée), Daniel Bois de Modane, Ali Ferroum de Saint-Jean, Patrice Girard de Sainte-Marie-de-Cuines, Bruno Balzer de Modane et Nicolas Coniglio de La Chambre ; en M3 (40 équipes, 1 qualifiée), Philippe Gruart d’Orelle, Antoine Moréno de La Chambre, Jean-Marc Bizel-Bizellot du Thyl, José Vieira de La Chambre, Gilles Darbon d’Aiguebelle et Denis Quézel-Guerraz de La Chambre, et en F4 (17 équipes, 1 qualifiée), Corinne Trédez de Saint-Rémy. Toutes les formations n’auront qu’un seul et unique objectif : la qualification pour le championnat de France de Mâcon des samedi 8 et dimanche 9 juillet.
Lyon-Turin : inquiétude avant les manifestations des 17 et 18 juin
La plus grande partie des élus au conseil communautaire de Haute-Maurienne Vanoise appréhende le rassemblement annoncé par “Les Soulèvements de la terre”. Pour Jérémy Tracq par exemple, « l’installation d’une Zad à quelques semaines de la saison d’été serait catastrophique ».

En l’absence du président Christian Simon, la séance a été présidée par Jérémy Tracq, premier vice-président, ici entouré de Philippe Reymond, directeur général des services, et Sylvain Margueron, directeur général adjoint. Photo Le DL /F.T.
Même s’ils considèrent qu’il est « tout à fait légitime » de se rassembler pour exprimer son opposition au Lyon-Turin, les élus de la Communauté de communes Haute-Maurienne Vanoise craignent que le week-end des 17 et 18 juin, organisé par “Les Soulèvements de la terre”, ne se passe pas très bien. Ils l’ont répété mercredi 7 juin, lors de la réunion mensuelle du conseil communautaire.
Erica Sandford, qui doit par ailleurs intervenir, en tant qu’hydrogéologue et non en tant qu’élue, au cours du week-end, assure qu’il s’agira d’un « rassemblement pacifique » et qu’il faudrait plutôt « dire merci » à ses futurs auteurs « de s’intéresser à nos problèmes ». Ses collègues sont dubitatifs, au vu de « la volonté d’arrêter le chantier » que le premier vice-président Jérémy Tracq discerne dans les annonces, plus ou moins officielles, des organisateurs : « Sur Internet on trouve l’idée de s’inspirer des Sainte-Soline ou Notre-Dame-des-Landes, d’établir des mini-Zad, d’occuper des gares. Tout ceci serait néfaste pour notre territoire juste avant la saison touristique d’été ».
La sécurité, une préoccupation prioritaire
Certes, le chantier suscite des questions. Erica Sandford s’inquiète pour la ressource en eau. Gilles Margueron entend « les générations de jeunes qui entendent parler de réchauffement climatique et sont très portés sur l’écologie », et note que « sur la question du logement » des salariés du chantier, « on n’a pas avancé ». Yann Chaboissier estime que les compensations sont insuffisantes au regard des nuisances subies.
Mais le même Yann Chaboissier ne voit pas très bien comment on peut être opposé au principe même du Lyon-Turin, et pense que le sujet du jour, c’est la sécurité du week-end prochain. Pour Jean-Marc Buttard, maire d’Avrieux, « la question de l’eau, on s’en est saisi et on la suit de près », et il constate que « “Vivre et agir en Maurienne” parle de manifestation pacifique, mais “Les soulèvements de la terre” non ». Il rappelle « les boules de pétanque » des activistes de Sainte-Soline et avoue son inquiétude.
« Ce chantier, nous y sommes pour la plupart d’entre nous favorables », résume Jérémy Tracq. « Nous avons exprimé en tant qu’élus une position pacifique, à l’État maintenant d’assurer la sécurité ».
Lits froids : y-a-t-il quelques chose à faire
Jean-Claude Raffin a fait le point sur les conséquences de l’annulation du schéma de cohérence territoriale (Scot) par le tribunal administratif de Grenoble. Le Scot porte sur les domaines les plus variés, mais ce sont bien les questions touristiques qui ont motivé sa censure totale. Et parmi elles, l’immobilier de loisir.
Les juges reprochent au Syndicat du pays de Maurienne d’avoir prévu la construction de 22 000 lits touristiques sans trop se pencher sur la question de ceux qui existent mais sont peu ou pas du tout occupés, les fameux lits froids.
« Le syndicat de pays est-il le bon périmètre pour gérer ce problème ? », s’interroge François Camberlin. Pour l’élu d’opposition de Val-Cenis, il vaudrait mieux traiter cette question au niveau communal et créer des sociétés d’économie mixte « comme dans les Belleville qui rénovent 20 logements par an ».
Jean-Claude Raffin pointe la limite de l’intervention des collectivités locales : « Nous avons beaucoup essayé, pour peu de résultats ». On ne peut pas forcer des propriétaires à rénover et louer leur bien, d’autant que l’État est muet : « Les dernières lois sur l’urbanisme auraient pu s’emparer du problème ».
Pour Stéphane Boyer, maire d’Aussois, « la création de lits n’est pas une fuite en avant », à l’heure ou les études Climsnow indiquent que le ski en Haute-Maurienne Vanoise n’est pas condamné.
DL du 8 juin 2023
Exposition et concert de flûtes
Le groupement de recherche et d’actions culturelles (GRAC) organise une expo-concert à la salle Fabrice Melquiot de Modane, lundi 12 juin à 18 h. Un atelier de peinture, sera animé par Monique Rey, qui fêtera à cette occasion son départ à la retraite après quelque trente ans d’animation. Ensuite, un duo de flûtes baroques, composé de Solène Riot, avec son traverso et sa flûte à bec, et de Mathilde Horcholle, accompagnée de sa flûte traversière, entonnera pendant 45 minutes des transcriptions d’opéras ainsi que des suites de danse et de sonates.
Gratuit. Plus d’informations : 06 78 92 40 27 ou gracmodane@gmail.com
Avec le collège, une soirée théâtrale grand public ce jeudi
Ce jeudi 8 juin, le collège “La Vanoise” et l’Établissement artistique de Maurienne présentent Jeunesse en scène , une compilation de théâtre, musiques et exercices linguistiques.
L’atelier théâtre du mercredi, animé par Michèle Chardon, lancera la soirée avec Vivement qu’on soit grands ! La classe de 6e B embrayera avec Long live the olympic values , une réécriture collective de la chanson Magic in the air de Magic System, sous la direction d’Isabelle Lepigre, professeur d’anglais. Cette création avait obtenu le prix de la langue en chansons lors du défi “Langues académiques 2022”.
Toujours sous la direction d’Isabelle Lepigre, les élèves de 6e D avec quelques camarades d’autres classes de 6e et de 5e présenteront End bullying with the values of the Olympics , création collective mise en voix et en espace, retenue pour le concours national “The more I say”. Toujours pour cultiver l’anglais, des élèves de 4e D monteront sur scène avec In Marilyn’s heart of hearts , jeu théâtral sur le thème de Marilyn Monroe, prix de l’adaptation théâtrale au concours académique “L’anglais dans tous ses états”. L’atelier théâtre du jeudi terminera la soirée avec Ravie , d’après la pièce de Sandrine Roche, avec l’intervention, à la musique et au chant, de Paola Di Alessandro.
Jeudi 8 juin à 19 heures, salle Fabrice-Melquiot.
DL du 7 juin 2023
Tennis : tournoi du 9 au 25 juin
Le tournoi de tennis de Modane, comptant pour le circuit Maurienne, aura lieu du 9 au 25 juin, sur les courts tout neufs du club. Viendront ensuite les tournois jeunes du 21 juin au 2 juillet.
DL du 6 juin 2023
Une quarantaine de maires se lèvent pour le Lyon-Turin
Ils veulent le tunnel ferroviaire Lyon-Turin, et vite. Une quarantaine de maires de la Métropole de Lyon, majoritairement LR, ont lancé mardi, à Saint-Priest, un appel en faveur de l’accélération du projet. Ces élus réclament une prise de décision de l’Etat sur la question des voies d’accès au tunnel.

Le tunnelier, ici dans l’un des tubes en chantier, sous les Alpes, en Savoie. Photo archives Progrès /Maxime JEGAT
Alors que la programmation de la section française des accès au tunnel ferroviaire Lyon-Turin n’est toujours pas tranchée, ni confirmée, une quarantaine de maires de la Métropole de Lyon, en large majorité LR, ont choisi de faire l’union en faveur du projet.
Réunis ce mardi autour de Gilles Gascon, maire LR de Saint-Priest , ils ont lancé un appel solennel, s’adressant à la fois aux exécutifs écologistes de la Métropole et de la Ville de Lyon, opposés au projet, leur demandant de réétudier la question, et à l’Etat… Lequel n’a toujours pas pris de décision sur les fameux accès français au tunnel de base, qui sera prêt en 2032.
« Sur les 59 communes de la Métropole, 36 sont représentées dans cette salle. Au total, 42 communes sont co-signataires de cet appel », a souligné Gilles Gascon, « le dossier aborde une nouvelle étape-clef de son processus décisionnel. L’État va rendre son arbitrage sur la section française du Lyon-Turin ». Pour ces élus rhodaniens, il n’est pas question que Lyon rate le train : « Quelques hauts fonctionnaires parisiens considèrent que la modernisation de la ligne Dijon-Modane serait suffisante. Notre métropole risquerait de rater un rendez-vous historique », a estimé Gilles Gascon, « le message adressé à l’Italie et l’Europe est catastrophique ».
Ne pas « tourner le dos » à l’Italie
Et Max Vincent, le maire UDI de Limonest, d’ajouter : « Il est indispensable que cette liaison se fasse. L’Union européenne finance à 50 %. L’Italie et l’Europe nous tendent les bras. La vocation internationale de Lyon, c’est notre ADN ». Au-delà des enjeux économiques et écologiques, des volets fret ferroviaire et décarbonation, respectivement rappelés par Véronique Sarselli, maire LR de Sainte-Foy-lès-Lyon et Murielle Laurent, maire PS de Feyzin, tous ont réaffirmé leur volonté de ne pas « tourner le dos » à l’Italie, qui sera au rendez-vous en 2032.
Pour Philippe Cochet, maire LR de Caluire-et-Cuire, ne pas être au rendez-vous d’un projet de ce type, « qui dépasse les individus que nous sommes, c’est une faute. Si cela ne se fait pas, on va plonger l’agglomération dans l’obscurité. Ce n’est pas sérieux ».
À l’UCV, encore de belles performances

Anne-Laure Fey a terminé sur la plus haute marche du podium lors de la grimpée sèche entre Saint-Michel et le Galibier. Photo Union cycliste Vanoise
Les licenciés de l’Union cycliste Vanoise ont enfourché leur machine lors de plusieurs épreuves. Samedi 3 juin, Thierry Gaillard s’est aligné sur la cyclosportive Claudio Chiappucci. À l’issue des 160 km comptant 2 000 m de dénivelé positif autour d’Arnay-le-Duc en Côte d’Or, il a pris la 3e place de sa catégorie. Dimanche, place à la 3e Galibier Challenge entre Saint-Michel et le mythique col. Lors de la montée sèche de 35 km (130 participants), Anne-Laure Fey s’est imposée dans sa catégorie en 2 h 17′ et s’est classée 26e au scratch. Laurent Giangrasso a terminé 21e en 2 h 09′, Pascal Ducruez 48e en 2 h 38′ et Lionel Rittaud 51e en 2 h 41′. Lors du grand parcours regroupant 500 engagés sur un parcours de 130 bornes, Alban Melquiot s’est classé 7e en 3 h 05′, Benoît Giraud 86e en 3 h 50′, Christophe Gindre 201e en 4 h 30, Vincent Flammier 204e en 4 h 31′, Nicolas L’Herminier 262e en 4 h 47′, Alain Binet 284e en 4 h 57′. Des bénévoles du club, Thierry Arbaretaz, Yves Raison et Jean-Jacques Bagot ont apporté leur précieux concours au niveau de la sécurité, plus particulièrement au carrefour de la Croix-Blanche.
Dans le même temps, avait lieu la grimpée du col du Frêne. Dominique Billy a pris la 21e place. Il est monté sur la 2e marche du podium des 50-59 ans derrière Gilles Tresserre et devant Thierry Bois.
Tir : Alexis Gros se couvre d’argent au championnat régional

Viviane Deschamps, Christophe Robert, Alexis Gros (de gauche à droite) ont parfaitement représenté le club de tir au régional à Annemasse. Photo Club de tir
Trois licenciés du club de tir ont participé au championnat régional 25 et 50 mètres à Annemasse samedi 3 et dimanche 4 juin. Ils ont été engagés dans la discipline carabine match anglais 60 balles coucher. De nouvelles belles performances ont enrichi la vitrine du club. Le junior Alexis Gros a terminé 2e avec un total de 593,5/654. Viviane Deschamps a pris la 6e place en dame 2 avec un total de 589,4/654. Tous les deux ont empoché leur billet pour le championnat de France. Il aura en juillet au centre national de tir sportif à Châteauroux-Déols dans l’Indre. Pour sa part, Christophe Robert en séniors 2 a pris la 15e place avec un total de 559,6/654.
Durant les deux jours, 17 arbitres ont officié. Ils étaient placés sous la responsabilité de Bruno Casarin arbitre national et responsable arbitrage de la Ligue de tir Dauphiné Savoie, classée 3e au niveau national avec 15 000 adhérents. Celui qui est licencié au club de Modane, a débuté l’arbitrage en 1 983. Il termine sa saison sportive avec 40 ans de fonction d’arbitre.
DL du 5 juin 2023
Le projet de carrière de gypse tant décrié est abandonné en Haute-Maurienne

Les zones prévues en Haute Maurienne Photo Le DL/Jean Marie FRESSARD
La nouvelle a été annoncée ce lundi à l’issue d’une réunion tenue à la préfecture à Chambéry.
La « zone spéciale de carrière », d’une superficie de 1000 hectares répartis entre la vallée de l’Arvan et la Haute-Maurienne est abandonnée.
Il y avait eu une forte mobilisation contre un projet de carrière de gypse en Maurienne.
Ne subsiste de ce projet qu’une superficie beaucoup plus réduite (60 hectares) à Saint-Jean-de-Maurienne.
Il s’agit d’une extension de la carrière de gypse actuelle. « Cela garantit les besoins en gypse de l’entreprise Placoplatre pour environ 30 ans », explique Émilie Bonnivard, députée (LR) de la 3ème circonscription de Savoie ; « nous sommes conscients des besoins en plâtre pour la transition écologique des bâtiments, mais le périmètre proposé était délirant et la procédure retenue était d’un autre temps. L’État nous a entendu. »
DL du 4 juin 2023
Tournoi de tennis, du 9 juin au 2 juillet
Le tournoi de tennis de Modane aura lieu du vendredi 9 au dimanche 25 juin, dans le cadre du Circuit Maurienne. Les tournois “jeunes” se dérouleront du mercredi 21 juin au dimanche 2 juillet. Pendant les week-ends, il sera possible pour les non-compétiteurs de partager un repas sur place.
DL du 3 juin 2023
Au championnat de France, les jeunes tireurs se distinguent

Les quatre jeunes tireurs Modanais ont réalisé de belles performances lors du championnat de France à Montbéliard. Photo Club de tir
Le championnat de France des écoles de tir s’est déroulé à Montbéliard. Quatre Modanais ont effectué le déplacement. Lola Galerne, Samuel et Ambroise Deschamps, et Rémi Deschamps ont défendu leurs chances en carabine ou pistolet à 10 mètres. À la carabine, la poussine Lola Galerne a terminé 14e sur 112. Les poussins Ambroise et Samuel Deschamps ont respectivement fini 18e et 131e sur 141. Par équipe mixte, ils ont pris la 13e place sur 29, parmi 1 500 participants. Chez les benjamins, au pistolet Rémi Deschamps s’est classé 52e sur 108. À la carabine, il a décroché la 30e place sur 115. Plus jeune tireur de la compétition nationale, Samuel Deschamps a été salué par les instances fédérales.
Une conférence sur la faune du Parc de la Vanoise pour ses 60 ans
Lundi 5 juin à 20 heures, dans la salle Fabrice Melquiot, se tiendra une conférence sur la faune emblématique du Parc national de la Vanoise. Elle sera l’occasion de fêter les 60 ans du parc et de faire connaître au public les différentes espèces qui y vivent.
Le Parc national de la Vanoise fête ses 60 ans d’existence cette année.
À cette occasion, des conférences scientifiques sur les milieux naturels, la faune et la flore, seront organisées dans la vallée de la Maurienne jusqu’en septembre.
La première d’entre elles fera un “focus sur la faune emblématique de Vanoise”, le lundi 5 juin à 20 heures, dans la salle Fabrice Melquiot à Modane.
Cette conférence sera animée par Jérôme Cavailhes, chargé de mission faune du parc. Il partagera les résultats et le fonctionnement des suivis réalisés tout au long de l’année par les agents de terrain, auprès des espèces les plus emblématiques des Alpes comme le bouquetin, le chamois, l’aigle, le tétras-lyre ou encore le gypaète barbu. « La ligne de conduite du parc est le partage de connaissance avec le grand public », affirme Élisabeth Berlioz, chargée de mission communication. Cette conférence s’inscrit donc dans cette approche pédagogique et accessible à tous des travaux scientifiques.
Conférence “Focus sur la faune emblématique de Vanoise”. Lundi 5 juin, Modane, salle Fabrice Melquiot, 20 h. Gratuit. Tout public. Lundi 10 juillet, Val Cenis-Lanslebourg, 18 h. “Espèces arctico-alpines : celles qui aiment le froid”. Mercredi 28 juin, Val Cenis-Lanslebourg, 18 h. “La fonge méconnue de Vanoise”. Mercredi 6 septembre, Val Cenis-Lanslebourg, 18 heures.
Mai 2023
Mai 2023
DL DU 30 MAI 2023
L’UNION CYCLISTE VANOISE À LA GRIMPÉE DU GRANIER ET EN ITALIE
Le club cycliste a remporté un podium lors de la grimpée du Granier et certains de ses membres ont rallié à vélo Piedicavallo dans le Piémont italien, commune jumelée avec Avrieux.

Anne-Laure Fey (à droite) s’est classée 2 e dans la catégorie féminine lors de la grimpée du Granier. Photo UCV
Les adultes de l’Union cycliste Vanoise se sont tournés vers l’Italie lors du dernier week-end de mai dans le cadre du jumelage Avrieux/Piedicavallo. Plusieurs d’entre eux ont effectué le long voyage à vélo de 230 kilomètres pour 3 000 mètres de dénivelé positif effectué en 9 heures. Autre moment fort avec le départ donné du lac de Viverone vers Biella avant d’attaquer la montée mythique du sanctuaire de Oropa. Il y a eu le franchissement de la galerie de Rosazza avant de basculer vers le sanctuaire de San Giovanni. Le lendemain matin, balade dans Piedicavallo et sortie à Bielmonte avant la cérémonie de clôture et le retour à Modane.
Dimanche 28 mai, l’UCV avait rendez-vous lors de la grimpée du Granier. Au terme des 8,7 kilomètres d’ascension comptant 550 mètres de dénivelé, Anne-Laure Fey s’est classée 2e féminine et 41e au scratch, Anthony Slavenburg a pris la 12e place, Grégory Courtin la 22e et Sébastien Genton la 56e.
Le groupe des adultes de VTT a continuité sa progression. De nouveaux chemins de différents niveaux sont créés dans la forêt du Replat. Ils pourront être empruntés par les enfants afin qu’ils s’épanouissent quels que soient leur âge et leur niveau.
FAUSSE ALERTE APRÈS UNE ODEUR SUSPECTE À LA GARE DE MODANE

La gare de Modane. Photo Le DL/Thierry Guillot
Il était 22 h 46 dans la soirée du lundi 29 mai lorsque les pompiers de la Savoie sont alertés pour une odeur suspecte près d’un wagon à la gare de Modane.
Après vérification de la part des services compétents et des secours, l’odeur en question était en réalité une fausse alerte.
Néanmoins, cette inspection de sécurité a eu un impact sur le trafic SNCF, fortement touché pendant une heure.
DL DU 29 MAI 2023
FIN DE SAISON AU GRAC AVEC LA CARESSE ET LA MITRAILLE

Claire Galopin signera la mise en scène. Photo Le DL /S.M.
La fin de la saison culturelle à Modane, gérée par le Groupe de recherches et d’action culturelle, c’est pour le vendredi 2 juin. Sur la scène de la salle Fabrice, quatre femmes interpréteront La caresse et la mitraille , d’après le livre de Svetlana Alexievitch La guerre n’a pas un visage de femme.
La compagnie Camino utilise ce texte de l’écrivaine russe, sur une adaptation et une mise en scène de Claire Galopin. Les textes évoquent le quotidien, vu par elles-mêmes, de soldates russes (il y en eut plus de 800 000 mobilisées pendant la Seconde Guerre mondiale).
Vendredi 2 juin à 20 h 30, salle Fabrice-Melquiot. Entrée 10 € ; réduit 8 €.
DL DU 28 MAI 2023
AVEC LE PARC, LE POINT SUR LA FAUNE EMBLÉMATIQUE DE LA VANOISE
Pour ses 60 ans, le Parc national de la Vanoise propose un cycle de conférences. La prochaine aura lieu le lundi 5 juin, animée par Jérôme Cavailhès, chargé de mission “faune”. Elle sera l’occasion de partager les résultats des suivis réalisés tout au long de l’année, qui mobilisent les agents de terrain sur des espèces emblématiques comme le bouquetin, le gypaète barbu ou l’aigle. Malgré le caractère très scientifique de ces travaux, leur présentation fera l’objet d’une approche résolument pédagogique et accessible à tous.
Lundi 5 juin à 20 heures, salle Fabrice-Melquiot. Tout public. Gratuit.
D’ICI ET D’AILLEURS, REVIVEZ EN IMAGES, LA FÊTE DES MODANAIS ET FORNIOLINS








Depuis six ans, chaque dimanche de Pentecôte, toutes les communautés de l’agglomération se retrouvent pour une fête commune autour de leurs cuisines, de leurs musiques et de leurs traditions.
D’ICI ET D’AILLEURS, MODANAIS ET FORNIOLINS FONT LA FÊTE
Toute l’année, « ça se passe bien ». Toutes les communautés de l’agglomération vivent en bonne intelligence, participent à la vie publique. Le dimanche de Pentecôte, tout le monde fait la fête ensemble.

Le groupe folklorique “Danças da Portugal”, venu de Haute-Savoie, devant des centaines de spectateurs. Photo Le DL /F.T.
La place de l’Europe, ce dimanche 28 mai, aurait mérité de s’appeler “place du Monde”, tant elle était symbole de diversité. L’idée est de Jean-Claude Raffin, maire de Modane. Il y a une dizaine d’années encore, Pentecôte était la fête de la communauté portugaise. Lorsque l’association porteuse s’est un peu essoufflée, les deux municipalités de l’époque, sur une idée de Xavier Lett, ont proposé d’étendre ce rendez-vous annuel à toutes les communautés. Aujourd’hui Patou Robin et Géraldine Botte, chacune maire adjointe dans une des deux mairies, sont à la manœuvre.
Aux Portugais et aux Turcs, installés depuis des décennies, se sont joints ces dernières années d’autres nationalités, au fil des migrations. Soudanais et Afghans sont en ce moment les plus présents, hébergés dans l’attente du traitement de leur demande d’asile. Une “Association des amis d’ailleurs” regroupe ces migrants.
« Cela se passe bien avec tout le monde », insiste François Chemin, maire de Fourneaux. Alors, l’essentiel est de faire la fête ensemble, en partageant ses musiques, ses danses et ses cuisines. De midi à minuit, les groupes se succèdent, jusqu’à ce que la musique bascule en mode dance floor.
DL DU 26 MAI 2023
DIMANCHE, FÊTE D’ICI ET D’AILLEURS
Dimanche 28 mai, Modane et Fourneaux célèbrent ensemble la Fête d’ici et d’ailleurs, de midi à minuit, place de l’Europe, devant la salle des fêtes Fabrice-Melquiot. Portugais, Turcs, Afghans, Français, Italiens et autres proposeront les spécialités de leurs pays respectifs. Un plat de pâtes, offert par les communes, pourra les accompagner.
La fête commencera dès 11 heures, avec le départ devant la salle de la Banda musicale alta valle di Susa, vers l’église, pour un retour en musique à la sortie de la messe. À 12 heures, lancement officiel de la fête puis chants avec la Chorale kilométrique, pour une restitution des ateliers menés durant la semaine italienne.
Du folklore du monde au dancefloor
Chants et danses suivront à partir de 13h30 avec les Turcs pour commencer, puis successivement la Banda musicale di Susa, le groupe folklorique “Danças de Portugal”, les Étoiles d’Orient avec Jessica et ses danseuses pour des rythmes orientaux puis du Pacifique, les majorettes “Les Edelweiss”. Cela aura occupé l’après-midi, il sera 18 heures et temps pour DJ Basile d’animer le dance-floor. Il reviendra à 22 heures mais avant, à 20 heures, le groupe “Un franc suisse”, avec Yann Fiard et Yves, montera sur scène.
Tout au long de la journée, des animations pour les plus jeunes auront lieu dans la cour de l’espace communal d’animation et de loisirs, encadrées par Antho et ses jeunes. L’exposition d’art français et italien reste à découvrir à l’intérieur de la salle des fêtes.
“D’ICI ET D’AILLEURS”, LES COMMUNAUTÉS FONT LA FÊTE DIMANCHE 28 MAI

Archives photo Le DL /Frédéric Thiers
On est de Modane ou Fourneaux, mais aussi Turc, Portugais, Afghan, Italien, Français… La fête “D’ici et d’ailleurs” rappelle cette évidence, avec un repas préparé par chacune des communautés, des chants et danses folkloriques tout l’après-midi, puis une ambiance musicale toute la soirée. Et bien sûr, ça n’est pas réservé aux habitants du coin.
Fête. Dimanche 28 mai de midi à minuit, place de l’Europe à Modane. Gratuit.
DL du 25 mai 2023
RÉFORME DES RETRAITES : L’INTERSYNDICALE A BLOQUÉ LA RAMPE D’ACCÈS AU FRÉJUS

Banderole “Non à la retraite des morts”, barrières et palettes, étaient les moyens utilisés pour bloquer la circulation sur la rampe d’accès du Fréjus. Photo Le DL /C.S.
Ce jeudi 25 mai vers 7 h 30, c’est en toute discrétion qu’une centaine de manifestants sont parvenus à bloquer la rampe d’accès du Fréjus, sur l’A43, dans les deux sens pour protester contre la réforme des retraites et demander l’abrogation de loi. Pierre Didio, secrétaire général de force ouvrière s’est dit « satisfait » de l’opération coup de poing. Générant des kilomètres de bouchons et déclenchant le plan “Rieu Sec”, interdisant la circulation des 7,5 tonnes sur l’autoroute dès 8 h 30, des routiers se sont retrouvés bloqués au péage de Saint-Michel-de-Maurienne, mais aussi au tunnel. Vers 11 heures, la manifestation prenait fin sans encombre et la circulation reprenait. Une prochaine mobilisation de l’intersyndicale aura lieu, ce jeudi 6 juin, sur le territoire national.
L’APPEL DES SOMMETS POUR JÉRÉMIE HECQUET NUER
Comme il le fait depuis une dizaine d’années, à la même époque, Jérémie Hecquet Nuer est parti à l’aventure. Cette année l’Italie était son objectif.

Comme ici au sommet du Passo Giau culminant à 2 233 m, Jérémy Hecquet Nuer a vaincu, entre autres, 13 cols, parfois les pieds dans la neige, lors de son périple long de 935 km. Photo Jérémie Hecquet Nuer
Pour 2023, pendant six jours, il a pris la direction de l’Italie. Parti en train mercredi 17 mai en après-midi, 8 heures plus tard, il a rejoint le pied des Dolomites au nord de Venise. Un massif montagneux des Préalpes orientales méridionales. Le village de départ s’appelle Ponte nelle Alpi. Son périple à vélo a réellement débuté le jour de l’Ascension. Tout un symbole.
En guise de hors-d’œuvre, cinq cols majestueux des Dolomites aux noms prestigieux tels que le Passo Giau, Falzarego, Valparola, Fedaia dont quatre culminent à plus de 2 000 m. « Une formidable étape de 137 km pour plus de 4 000 m de dénivelé positif, répartis sur 8 heures de vélo ». Après une bonne nuit de récupération, le double licencié à la section Cyclo de Saint-Michel Sports et de l’Union Cycliste Vanoise de Modane, a poursuivi sa route vers l’ouest.
« Avec mes 15 kg de bagages qui rassemblent des outils de réparation en cas de pépins, de la nourriture, des vêtements de rechange et des habits chauds car les conditions météo étaient annoncées comme fraîches ». Cinq nouveaux cols au menu du 2e jour. Il sera marqué par des adverses et du froid comme le sera le 3e. Encore de belles étapes, à plus de 140 km et 2 500 m minimum grimpés par jour.
« Le dimanche, j’ai eu la chance de croiser le chemin du Tour d’Italie au nord de Bergamo. Cela faisait partie du programme. J’ai acclamé chaleureusement Bruno Armirail porteur du Maillot Rose et son coéquipier Thibaut Pinot. J’ai dormi au bord du lac de Côme ».
Un rêve devenu réalité
Lundi matin, le Mauriennais a poursuivi son périple. Il a effectué un petit crochet par la Suisse avant de traverser le lac Majeur via un bateau navette. « J’ai longé le lac d’Orta agrémenté de magnifiques couleurs avant de rejoindre les rizières s’étendant sur les plaines du nord de Turin pour une très longue étape de plus de 185 km ».
Le bonheur se poursuit lors d’une magnifique soirée au cœur d’un petit village. « Mon hôte du soir m’a proposé une visite découverte des ruelles sur le siège passager de sa Fiat 500 datant de 1971. Un souvenir mémorable ! » Le lendemain, il a rallié le nord de Turin à Modane via le magnifique col du Mont Cenis. « Un très long versant italien, sous un soleil radieux. » Heureux comme un gosse, Jérémy Hecquet Nuer a accompli un nouveau voyage synonyme de rêve. Un rêve devenu réalité.
LE RASSEMBLEMENT DES COSTUMES VICTIMES DES ANTI LYON-TURIN
La mairie de Modane, et l’ensemble des organisateurs du Rassemblement des costumes de Maurienne, ont pris la décision de reporter cet événement, initialement prévu le 18 juin à Modane. « Cette décision a été prise après concertation avec les autorités compétentes, notamment le sous-préfet, les services de sécurité et les élus », explique Jean-Claude Raffin, maire, « les manifestations prévues dans la région à cette période ont conduit à une évaluation des risques potentiels et à la nécessité de prendre des mesures préventives pour assurer la sécurité de tous ». Il s’agit évidemment du rassemblement à l’appel des “Soulèvements de la terre” contre le chantier du Lyon-Turin.
Une réunion regroupant les référents des groupes s’est tenue mercredi à Modane, et a entériné le report du rassemblement en septembre 2023. « Nous travaillons actuellement à déterminer la date exacte dans les plus brefs délais », indique Jean-Claude Raffin.
RÉFORME DES RETRAITES ET BLOCAGE DU FRÉJUS : LES MANIFESTANTS ONT RÉUSSI LEUR OPÉRATION COUP DE POING

Dès 7 heures, ce matin des manifestants ont pris d’assaut la rampe d’accès au tunnel du Fréjus, bloquant la circulation des poids lourds mais pas des véhicules légers dans les deux sens. L’action a été menée par l’intersyndicale, sous la houlette de Pierre Didio, secrétaire général de Force Ouvrière du département de la Savoie.
Dépôts de palette, grilles et déploiement de banderoles : l’action avait pour but de distribuer des tracts aux poids lourds, dans le cadre de l’appel à la mobilisation générale du 6 juin, « pour montrer que nous sommes toujours contre cette réforme des retraites et que nous demandons son abrogation », explique Pierre Didio.
L’action s’est déroulée dans le calme sous le controle d’une importante mobilisation des forces de l’ordre, des dizaines d’agents en place par point de contrôles (aire du rieu sec, entrée de Modane sortie 30 et rampe d’accès). « La météo ne nous a pas permis de distribuer nos tracts, car des tracts mouillés servent à rien, mais nous voulions interpeller les médias et de fait le gouvernement. C’est chose faite. » Le retour à la normale a commencé dans les deux sens à 10 h 30. La circulation est à nouveau fluide depuis 11h.
Il y a quelques semaines, dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites, ils avaient déjà tenté d’en faire de même, mais les forces de l’ordre s’y étaient opposé.
DL DU 24 MAI 2023
LA SEMAINE ITALIENNE, C’EST AUSSI POUR LES ENFANTS
La bibliothèque municipale a accueilli une heure du conte bilingue, destiné aux enfants de 1 à 5 ans. Cette rencontre illustre la volonté d’ancrer la manifestation annuelle dans une perspective universelle. Pour l’année prochaine, il y a déjà des idées.

Francesca et Fabienne Chauveton face aux enfants et leurs mamans, pour une Heure du conte franco-italienne. Photo Le DL /F.T.
Ils étaient une petite dizaine, rassemblés, ce mercredi 24 mai, certains avec leur maman, dans un coin calme de la bibliothèque municipale. Bien plus, en définitive, que les inscriptions ne le faisaient craindre à Fabienne Chauveton, la bibliothécaire.
Les plus grands pratiquent déjà l’italien en classe. Mais « l’italien, ça n’est pas qu’une langue à l’école », insiste Fabienne Chauveton, « rien que l’entendre, ça marque déjà les enfants ». Une heure du conte en italien a donc toute sa place dans le programme de la Semaine italienne, qui avait d’ailleurs commencé, lundi, par des chants entonnés par les écoliers.
Des surprises annoncées
Francesca a apporté son concours à l’opération. Elle a créé son école d’italien à Modane, mais n’enseigne en ce moment qu’aux adultes. « J’aimais bien le faire pour les petits le samedi matin, j’espère que ça reviendra », avoue-t-elle. En attendant, elle a, avec Fabienne, lu des contes extraits d’un livre pour enfants bilingue, et chanté avec eux. L’année prochaine, l’implication de la bibliothèque sera sans doute un peu différente. Fabienne Chauveton annonce des surprises mais glisse la possibilité d’un “blind test” avec des chansons et musiques de film italiennes, ou d’une campagne de résolution d’énigmes en ville. Elle souhaite toutefois que cela prenne place un samedi : les mercredis du mois de mai, il est difficile de mobiliser les familles. Il y faudra aussi le beau temps…
OÙ EN EST LE CHANTIER ?

Le percement des deux tubes à partir de l’entrée française est entamé. Photo Le DL /F.T.
Plus de 10 km sur les 114 du tunnel de base ont déjà été réalisés, ainsi que la totalité des descenderies qui permettent de relier l’ouvrage à la surface en dehors de ses deux têtes. Le percement des deux tubes à partir de l’entrée française est entamé. Les marchés de creusement en territoire français sont tous attribués.
En Maurienne, le chantier s’étend pour l’essentiel sur sept sites en surface, même si le travail s’effectue surtout en souterrain : le puits d’Avrieux, la descenderie du Bourget et son site de stockage des déblais des Tierces, la route de contournement de Modane, La Praz, Saint-Martin-la-Porte, la tête de tunnel de Villarclément et ses sites de stockage (Plan-d’Arc et Les Anciennes-Resses), et l’agglomération de Saint-Jean-de-Maurienne pour l’adaptation du réseau existant et sa connexion avec la ligne nouvelle.
En décembre 2022, le chantier occupait 1 410 personnes. L’effectif doit atteindre 1 900 salariés à la fin de ce premier semestre 2023, et un maximum de 3 140 à la fin de 2025.
LYON-TURIN : LE 17 JUIN, VERS UNE MANIFESTATION À HAUT RISQUE ?
L’annonce par “Les Soulèvements de la terre” d’un rassemblement international en Maurienne suscite bien des inquiétudes. Simple manifestation d’opposants ou usage de la violence considérée comme un moyen légitime d’expression, on ne sait pas de quel côté ça va pencher…

C’est une mobilisation bien plus forte que lors des précédentes manifestations (ici les No Tav à Modane en 2013) qui est attendue pour le 17 juin. Archives photo Le DL /Sylvain Muscio
oute la galaxie de l’écologie radicale bruisse à l’approche du 17 juin. Cochée dès le mois de mars sur le calendrier de la “saison 5” des “Soulèvements de la terre” , la date est présentée comme celle d’une « manifestation internationale déterminée » visant rien moins que l’arrêt du chantier. Le mot “internationale” renvoie surtout à l’Italie, où depuis des années la garde permanente des forces de l’ordre, armée comprise, permet seule la poursuite des opérations.
Le mouvement environnementaliste a publié sur sa chaîne YouTube une vidéo , pour l’instant créditée de quelque 2 000 vues. Sans appeler explicitement à la violence, le document joue de références, comme Notre-Dame-des-Landes. Il multiplie les codes du genre : citer des militants seulement par leurs prénoms, évoquer la « violence d’État »… Les réunions se multiplient, un peu partout en France, comme à Nancy, relayées par des sites de la mouvance ultragauchiste. Celle annoncée pour le jeudi 25 mai à Bussoleno, en vallée de Suse, annonce la couleur : « Combattre le système dans lequel nous vivons. »
« L’État a la volonté que tout se passe en sécurité pour ceux qui veulent manifester pacifiquement », assure Kevin Poveda, sous-préfet de Saint-Jean-de-Maurienne. Les élus, eux, craignent des débordements. Jean-Claude Raffin, maire de Modane, a décidé mercredi soir, en liaison avec les services de l’État, de reporter en septembre le Rassemblement des costumes, événement culturel prévu le 18 juin, qui a lieu une fois tous les trois ans en Maurienne. Son collègue de Saint-Jean-de-Maurienne Philippe Rollet est dans l’expectative : « C’est vrai qu’il est encore temps, mais je n’ai reçu aucune demande pour une manifestation officielle. »
Un rassemblement en soutien au Lyon-Turin
Pour marquer leur soutien à la nouvelle liaison ferroviaire en construction, les élus locaux, avec la députée Émilie Bonnivard (LR) et la sénatrice Martine Berthet (LR), ont appelé à un rassemblement, le jeudi 15 juin à 11 heures sur le parvis de la gare de Saint-Jean-de-Maurienne. « Dans la vallée, la parole publique est quasiment unanime » en faveur du Lyon-Turin, constate Philippe Rollet, « c’est plutôt rassurant ». Mais cela n’empêche pas l’inquiétude.
La Maurienne a devant elle deux modèles. Celui de la manifestation des 22 et 23 avril contre l’autoroute A69 Castres-Toulouse, qui n’a connu aucun incident majeur ; et les affrontements récurrents de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) autour des “bassines” de stockage d’eau à usage agricole. Or, à l’opposé de la situation tarnaise, le chantier en Maurienne est déjà largement entamé. L’action violente, orientée vers le sabotage, est donc l’hypothèse la plus redoutée, et sans doute la plus probable. Les milieux proches du dossier la privilégient en tout cas.
Peut-on l’éviter ? Les services de l’État mènent un travail de renseignement, par nature discret, autour de la mouvance radicale. Ce qu’on sait des moyens d’action de celle-ci, c’est que le “camp de base”, en apparence tout gentil, sous la forme d’une grande tente avec des lieux de vie, de discussion, fait en général l’objet d’une entente avec un propriétaire privé ou une commune accueillante, pour l’utilisation du terrain. Il peut servir de base pour la “legal team” (des juristes militants), les “street medics”, bref toute la logistique d’une manifestation quelle que soit la forme qu’elle prenne.
La venue de “black blocks” avec leurs parapluies et cagoules noirs, ou d’activistes de toute l’Europe comme la vallée de Suse en voit passer depuis 30 ans, est largement possible. Seront-ils des centaines ou des milliers ? Quels moyens l’État aura-t-il à sa disposition ? La frontière pourra-t-elle être suffisamment surveillée pour empêcher l’arrivée des plus virulents depuis l’Italie, sans porter d’atteinte excessive au droit de manifester ? Les réponses devraient s’affiner au cours des trois prochaines semaines.
DL DU 22 MAI 2023
LE MUSÉE DE LA TRAVERSÉE DES ALPES EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Mardi 30 mai, à 17 heures, l’association le musée de la traversée des Alpes tiendra son assemblée générale au fort de Saint-Gobain. L’occasion d’aborder différents points dont le bilan de l’année écoulée et les projets à venir.
DL DU 20 MAI 2023
POLSET : L’ADDUCTION D’EAU ENFIN CLARIFIÉE
Un double accord, avec la commune de Saint-André d’une part et l’Association des riverains du Haut-Saint-Bernard d’autre part, vient mettre un cadre à la question de la fourniture d’eau au hameau.

Une solution a été trouvée avec la commune de Saint-André pour l’alimentation en eau du hameau de Polset. Photo Le DL /F.T.
Cela ne porte pas sur de bien grandes quantités : en 2022, la commune de Saint-André a fourni 4 500 m3 d’eau aux usagers du hameau de Polset, alimentation des bachats comprise. Mais depuis des années, la situation n’était pas réglée juridiquement.
Le réseau de Polset est la propriété d’une association, celle des “riverains du Haut-Saint-Bernard”. Le captage du Plan-du-Say, situé sur le territoire de la commune de Saint-André, est sur une parcelle qui était historiquement propriété de la commune de Bellegarde (Ain). Il faut rechercher l’origine de cette curiosité dans l’intérêt pour Polset que manifestait le Foyer du cheminot, et partant la communauté ferroviaire, alors qu’à une époque le chef de gare de Modane était élu de Bellegarde. Tout est rentré dans l’ordre, et la ville bressane a vendu ce bout de terrain à Saint-André.
Reste que Saint-André est désormais fournisseur de la régie de l’eau de Modane, pour une partie de son territoire, à savoir le hameau de Polset et de son vallon. Cela comprend l’alimentation des particuliers, celle des fontaines publiques, et celle de la réserve d’incendie. On sait combien d’eau est fournie : Saint-André a installé un compteur à cet effet. Une première convention entre les deux communes règle cette question : Modane achète de l’eau à Saint-André, moyennant 0,31 € par mètre cube. À la demande, notamment, de Christian Simon, la régie modanaise va installer un second compteur, non pour contrôler les indications de celui de Saint-André, mais pour constater d’éventuelles fuites.
Le réseau de Polset, lui, restera la propriété de l’Association des riverains du Haut-Saint-Bernard. La régie de l’eau lui facturera les deux tiers de la consommation (charge à elle de répartir la charge entre ses adhérents), le dernier tiers étant facturé à la Ville de Modane au titre de l’alimentation des fontaines et de la réserve d’incendie. D’après les calculs dévoilés lors de la dernière réunion du conseil municipal, cela représente, pour la Ville, une charge d’environ 400 € par an. Une somme bien modeste, mais qui permet de remettre d’aplomb une situation alambiquée.
DL DU 18 MAI 2023
L’OPAC RÉNOVE “LE SEUIL” ET “LES SARRAZINS”, LA VILLE S’ENGAGE
Les immeubles de logements sociaux (81 appartements) vont faire l’objet de travaux d’amélioration de la performance énergétique. La salle Antoine-Fardel et le centre d’action sociale du Département vont en profiter, mais il va falloir mettre la main à la poche.

Centre d’action sociale à gauche, salle Antoine-Fardel à droite : la Ville va contribuer à l’amélioration énergétique du bâtiment des Sarrazins. Photo Le DL /F.T.
On entre souvent dans la salle Antoine-Fardel pour une réunion, une assemblée générale, sans se rendre compte qu’elle appartient à l’Opac. Enfin, pas tout à fait. Lorsque l’Opac a construit les immeubles “Le Seuil” et “Les Sarrazins”, en 1980, la commune de Modane a fourni les terrains. Elle a aussi obtenu la mise à disposition de 615 m2 , au rez-de-chaussée des Sarrazins, mais la convention précise qu’elle assume, sans l’être, toutes les charges d’un propriétaire, y compris les grosses réparations.
Une baisse de la facture de chauffage attendue
Or, l’Opac se lance dans la rénovation thermique de cet ensemble immobilier. Erica Sandford, maire adjointe, a expliqué à ses collègues élus, lors de la dernière réunion du conseil municipal, que la Ville était invitée à la suivre dans cette opération, pour bénéficier de la présence des entreprises sur place et d’optimiser les coûts. Il s’agit notamment de remplacer les fenêtres et les entrées extérieures, en posant du double vitrage partout.
79 686 euros : voilà la quote-part de la Ville. Celle-ci pourra profiter de la présence d’entreprises sur place pour faire effectuer d’autres travaux, si elle le souhaite. Devant l’importance de la somme, Christian Simon s’est interrogé sur une éventuelle participation du Département. Pour Jean-Claude Raffin, il faudra effectivement l’envisager mais dans le cadre d’une autre convention. L’Opac a pour seul partenaire la Ville dans cette affaire. La seconde met à son tour à disposition du Département 395 m2 ² au Département pour qu’il y loge ses services sociaux, c’est dans le cadre de cet accord que son implication pourra être sollicitée.
Le maire voit un autre avantage à cet accord avec l’Opac : « dans les années qui viennent, on devrait voir diminuer les factures de chauffage de la salle Antoine-Fardel ». Celle-ci, d’une superficie tout compris de 220 m2 , n’est en effet pas un modèle de sobriété énergétique.
RUE DES CASERNES, IL Y AVAIT TROIS N°6

La rue des Casernes commence ici, et son n°6, quelques dizaines de mètres plus loin, n’est que le premier d’une série de trois. Photo Le DL /F.T.
La rue des Casernes a un tracé bien compliqué. Elle part de deux feux tricolores de Loutraz (place Moulin) en direction d’Aussois, tourne en direction de la caserne Commandant-Paris et se poursuit bien haut jusqu’à la rue de Bellevue. Au grand dam de La Poste et des services de secours, sa numérotation est anarchique : il y a, notamment, trois n° 6, à plusieurs centaines de mètres de distance.
C’est décidé, après deux tentatives avortées en 2007 et 2012, elle va donc passer en numérotation métrique, sans attendre les décrets d’application de la loi du 8 février 2022 qui systématise ce procédé. Le point 0 sera le carrefour avec la place Moulin. La numérotation métrique, précise Jean-Claude Raffin, concerne déjà les deux tiers de Modane. Les habitants seront accompagnés pour leur changement d’adresse.
UNE CLASSE DE 6E VA TRAVERSER LE PARC DE LA VANOISE
La classe de 6e B du collège « La Vanoise » sera impliquée dans les festivités du 60e anniversaire du Parc national de… la Vanoise. Dans le cadre du projet “Une montagne de découverte”, ses 23 élèves et leurs accompagnants vont traverser le Parc pendant quatre jours, reliant la Maurienne à la Tarentaise. Le collège a sollicité les collectivités pour le financement de cette opération, notamment la commune de Modane qui a accepté d’apporter 200 euros. Le Parc de la Vanoise lui-même contribuera à hauteur de 500 euros, tout comme le Département.
LA FAUNE DU PARC DE LA VANOISE EXPLIQUÉE À TOUS

Photo Le DL /Antoine Chandellier
Pour leur troisième conférence scientifique, dans le cadre des 60 ans du Parc national de la Vanoise (PNV), les scientifiques proposent au grand public de faire un focus sur la faune emblématique de la Vanoise. Jérôme Cavailhes, chargé de mission faune au PNV, expliquera comment le suivi de la faune sauvage est mené tout au long de l’année. Tétras-lyre, bouquetin, gypaète barbu et d’autres espèces incontournables des lieux n’auront plus de secret…
Conférence. Lundi 5 juin à 20 h, salle Fabrice-Melquiot, Modane. Entrée gratuite et ouverte à tous. Verre de l’amitié offert. Plus d’informations : www.vanoise-parcnational.fr
LYON-TURIN : LE PREMIER TUNNELIER SERA TERMINÉ FIN JUIN
Les trois tunneliers qui creuseront les deux tubes du tunnel de base entre Saint-Martin-la-Porte et Modane sont en cours de construction en Allemagne. Le premier sera terminé dans un mois et demi, mais sa mise en service prendra encore quelques mois.

Le bouclier du futur tunnelier, en cours d’assemblage dans l’usine allemande de Schwanau, à quelques kilomètres au sud de Strasbourg, sur la rive droite du Rhin. Photo Tunnel euralpin Lyon-Turin
Il n’est pas le premier tunnelier du Lyon-Turin. En fait, il y en a déjà eu deux : Federica, qui a creusé le premier tronçon entre Saint-Martin-la-Porte et La Praz, et Gea, de plus petit diamètre, qui a percé la galerie de reconnaissance de la Maddalena, côté italien. Mais le troisième, qui n’a pas encore de nom à notre connaissance, sera le premier d’une série qui, en moins de cinq ans, ouvrira le tunnel de base sur pratiquement toute sa longueur.
Dix remorques mobilisées pour transporter l’engin jusqu’à Saint-Martin-la-Porte
Cet appareil est en cours de montage à l’usine Herrenknecht de Schwanau, en Allemagne. Federica avait été construit en France, mais il n’y a plus de fabricant de tels engins dans le pays, et Herrenknecht est le dernier en Europe. Il ne manque pas de travail, le Lyon-Turin n’est pas son seul client !
Le premier des trois tunneliers qui lui ont pour l’instant été confiés partira de Saint-Martin-la-Porte. Il sera terminé à la fin juin. C’est un engin de 2 300 tonnes, dont 1 300 tonnes pour le “bouclier”, à la tête de l’engin. Il faudra ensuite le démonter. Son transport vers Saint-Martin-la-Porte mobilisera 10 remorques pour un total de 132 colis, explique Tunnel euralpin Lyon-Turin.
En tenant compte du temps de montage au bas de la descenderie de Saint-Martin-la-Porte, l’engin ne fonctionnera pas avant 2024. Les travaux de la “caverne technique” qui servira au montage ont commencé. Telt annonce près de 300 travailleurs sur le site, mais jamais tous en même temps : le chantier fonctionne 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Un nouveau parking est en construction face au chantier : il pourra accueillir 120 voitures.
À La Praz, les travaux vont aussi bon train. Les bureaux accueillent 70 personnes, les vestiaires en voient passer 500. Un parking a été aménagé à Bissorte, d’où des navettes partent pour desservir le chantier. Une centrale à béton et un atelier de mécaniques, destiné à l’entretien des engins, sont en construction. Les travaux de génie civil de la future station de traitement des eaux ont commencé.
Emploi : la part locale est stable
D’après les “données-clés” publiées en avril par l’Observatoire du grand chantier, la part de l’emploi savoyard sur les trois principaux chantiers en cours (Avrieux et de La Praz à Saint-Julien-Montdenis) n’a pas changé en un an, aux alentours de 36 %, alors que les effectifs ont grimpé de 250 à 900 personnes. Depuis un an, l’effectif mauriennais oscille entre 110 et 120. Globalement, 58 % des emplois sont occupés par des personnes originaires d’Aura. Où habitent-ils ? Sur 908 en décembre dernier, pour une grosse moitié à Modane (260) ou Saint-Jean (240), qu’il s’agisse du domicile principal des locaux ou de la résidence temporaire pour ceux venus de l’extérieur. En ajoutant Saint-Michel, on arrive à sept salariés du chantier sur 10. Depuis environ un an, on ne compte qu’une cinquantaine de personnes travaillant sur ces trois chantiers, mais n’habitant pas en Maurienne.
Interconnexion : un succès selon SNCF Réseau
Les travaux menés sur le réseau actuel dans la semaine du 8 au 12 mai, ne sont pas allés sans quelques inconvénients pour les usagers. Certains se sont trouvés confrontés à des cars de substitution en nombre insuffisant, et sont “restés à quai”.
Toute circulation ferroviaire a en effet été interrompue en Maurienne jusqu’au vendredi après-midi. C’était aussi la fin du faisceau de triage de Saint-Jean-de-Maurienne. Des cheminots l’ont remarqué avec déjà une certaine nostalgie sur les réseaux sociaux.
L’activité est transférée vers le nouveau faisceau de Saint-Avre, en construction depuis plusieurs années. SNCF Réseau a fait le point sur les opérations effectuées pendant cette semaine, et précise : « La mise en service d’équipements comprend trois postes de signalisation de type poste d’aiguillage informatisé, une sous-station électrique et de nouveaux faisceaux de voie de service à Saint-Avre et Hermillon ».
Dans ce dernier cas, il s’agit de l’ancien “quai Apprin”, qui servira de point de départ au gypse de la carrière des Rossières. SNCF Réseau précise que 200 cheminots venus de plusieurs régions de France, et plus de 100 compagnons de cinq entreprises, ont été mobilisés pour réaliser les opérations dans les délais, sur environ 30 kilomètres de ligne : « Il s’agissait de conclure l’ensemble des travaux ferroviaires de voie, caténaires, signalisation, traction, télécommunications, engagés il y a plusieurs années et organisés pour limiter les impacts sur le réseau ».
Les emprises libérées sur le secteur de Saint-Jean-de-Maurienne vont pouvoir être mises à disposition de Telt pour la réalisation des voies de la ligne nouvelle.
DL DU 17 MAI 2023
LA VILLE ET LE PARC DE LA VANOISE VONT À NOUVEAU TRAVAILLER ENSEMBLE
Après l’échec du projet de charte rejeté par les communes, Le Parc national de la Vanoise revient vers elles pour de nouveaux partenariats. Modane a accepté de s’engager dans la démarche.

Laurence Petinot-Gagnière : « C’est un souhait du Parc de revenir vers les communes ». Photo Le DL /F.T.
Les plaies liées à l’échec du projet de charte proposé par le Parc national de la Vanoise se cicatrisent. « À l’époque, le Parc avait dit que les communes qui ne signeraient pas n’auraient plus rien », rappelait lundi soir, en conseil municipal, le maire Jean-Claude Raffin, « après quelques années, l’idée est de renouer le dialogue ».
Cela n’a rien à voir avec le projet de charte Jean-Claude Raffin
« Le PNV souhaite restaurer les dynamiques partenariales », confirme Laurence Petinot-Gagnière, qui a présenté le projet de convention, adopté à l’unanimité par les élus. On reverra donc des agents du Parc intervenir dans les écoles, peut-être animer des soirées à Valfréjus… Les thématiques identifiées sont la connaissance et la protection des patrimoines naturels et culturels, l’accompagnement des acteurs du territoire dans une logique de développement, l’accueil du public, les actions de sensibilisation et d’animation.
Laurence Petinot-Gagnière, adjointe en charge, notamment, des espaces naturels, espère que dans le cadre de cette convention, conclue pour trois ans, des dossiers comme le chalet du Planay , ou le projet de porte du Parc Polset-Orgère, pourront être abordés. « Cela n’a rien à voir avec la charte », vivement critiquée pour le pouvoir, jugé exorbitant, qu’elle donnait à l’administration du PNV , insiste Jean-Claude Raffin « On est dans une dynamique de coconstruction », en rajoute, néologisme à l’appui, Laurence Petinot. Le maire annonce que le PNV pourra, dans ce cadre, mettre à la disposition de la commune des documents relatifs à la faune et à la flore ou sa photothèque, qui pourraient être bien utiles pour l’élaboration du plan local d’urbanisme. Son adjointe envisage des prestations d’un architecte-conseil, missionné par le PNV, lorsque des travaux auront à être effectués dans le territoire du Parc, que ce soit par la commune ou par des particuliers.
Parmi les élus, Laurence Petinot et Stéphanie Lefoulon seront plus particulièrement chargées du suivi de cette convention.
Lundi soir, la séance du conseil municipal a commencé par un hommage à Claude Vallet, ancien maire récemment décédé, et par la lecture par Jean-Claude Raffin d’un message de soutien très appuyé au maire de Saint-Brévin (Loire-Atlantique) , qui vient de démissionner après avoir été agressé.
Opti’Mo : mission accomplie et dissolution
Le conseil municipal a pris acte de la dissolution de la société d’économie mixte (SEM) Opti’Mo, dont la Ville était actionnaire majoritaire. Au passage, elle perd son capital de départ (56 000 €), mais considère que l’essentiel, le sauvetage de l’hôtel “Le Relais de Valfréjus”, inauguré par Michel Barnier lui-même en 1984, a été réalisé.
En 2015, il s’agissait d’abord d’empêcher que ce magnifique établissement (93 chambres, 236 lits au pied des pistes) ne soit délaissé par son propriétaire et transformé en appartements. Opti’Mo, émanation de la collectivité, a donc joué un rôle d’intermédiaire pour la commercialisation des chambres. Aujourd’hui, l’hôtel fonctionne bien avec un gestionnaire, Touristra, qui pourrait racheter les murs d’ici cinq ans. Opti’Mo n’a plus lieu d’être. Le SEM n’a pas ailleurs jamais engagé les autres missions qu’il avait été envisagé de lui confier en matière de gestion d’immobilier touristique, de centrale de réservation, etc.
« Pour moi, c’est un échec », avoue Jean-Claude Raffin. La Ville n’a investi que dans le fonds de commerce et y a perdu de l’argent, alors que ceux qui ont investi dans les murs (comme le Département via Savoie stations participations) s’en tirent mieux. Mais l’essentiel a été préservé.
DL DU 16 MAI 2023
UCV : POUR TOUS LES GOÛTS

Les jeunes filles et garçons ont enfourché leur machine pour une séance VTT. Photo Union cycliste Vanoise
L’activité ne manque pas à l’Union cycliste Vanoise. Une séance de VTT pour les enfants, ouverte à tous, déroulée sous la pluie. Cela n’a pas altéré la bonne humeur et l’envie des filles et garçons. Autre séance VTT, celle déroulée sur la zone palette à Fourneaux déroulée sous les conseils avisés de Dominique Duval et Cédric Ratel.
Samedi 13 mai, l’UCV a donné rendez-vous aux fans de la petite reine pour l’évènement Vivons vélo porté par la FFC et AG2R La Mondiale. Une trentaine de participants se sont retrouvés pour un chaleureux moment déroulé en direction de La Norma et Aussois.
Pendant ce temps, deux licenciés se sont alignés à Casanova, sur un parcours de 20 km à répéter plusieurs fois selon les catégories. Julien Martino a fini 17e et 1er séniors 1. Dominique Billy s’est classé 22e. Dimanche 14 mai, lors du Grand Prix de Rognaix, Dominique Billy s’est imposé en catégorie 4 lors de la 1re course.
DL DU 14 MAI 2023
BELLE SÉLECTION POUR LE TOURNOI DE FOOTBALL U13 DU MOIS DE JUIN

le tournoi de football de l’US Modane réunit des équipes enthousiastes au stade de Loutraz. Photo Le DL /Pat.D.
C’est un des très rares grands tournois de fin de saison. L’US Modane accueillera à nouveau, pour une 22e édition, 16 équipes U13 (ex-benjamins) pour son tournoi, prévu samedi 10 et dimanche 11 juin au stade de Loutraz. Outre sa propre formation, seront de la partie, parmi les clubs savoyards, celles de Chambéry Savoie football, du CA Maurienne Saint-Jean, de Villargondran, Saint-Michel-de-Maurienne, de l’USC Aiguebelle, du Nivolet, de Saint-Pierre-d’Albigny, de La Motte-Servolex (deux équipes) et de Val-d’Hyères.
Le club de Torrazza représentera l’Italie, et dans le registre rhônalpin seront présents ceux de Mégignan (Rhône), Belley et Bellegarde (Ain) et Eybens (Isère). Les rencontres auront lieu le samedi 10 juin à partir de 13h30, et le dimanche 11 dès 9 heures.
LA GRAINOTHÈQUE PREND RACINE À LA BIBLIOTHÈQUE

La grainothèque a trouvé sa place à la bibliothèque municipale. Photo Bibliothèque de Modane
La grainothèque a pour but de favoriser des semences spécifiques à notre territoire à partir des dons, des trocs des jardiniers. Chacun peut apporter, échanger les graines issues de ses semences de l’an dernier. Cela se fait aux heures d’ouverture de la bibliothèque. Le troc des plants se fait le troisième ou le quatrième jeudi et samedi du mois de mai et de juin. Il est organisé par l’association « Les Samares ». Les plants doivent être présentables et contenus dans des pots individuels ou en barquettes.
Bien des personnes s’avouent intéressées et curieuses de ce nouveau service d’échange de graines. Elles échangent entre elles sur les modes de culture, les effets de certaines plantes sur la santé des personnes. D’autres peuvent les rejoindre, ou collaborer à des animations : elles peuvent contacter l’association.
Prochain troc le jeudi 25 mai et samedi 27 mai.
Horaires de la bibliothèque : mardi, mercredi et jeudi de 13h30 à 18 h ; mercredi de 10 h à 11h30 ; samedi de 9 h à 11h30. Tél. 04 79 05 12 93, bibliotheque-modane@orange.fr, site modane.bibenligne.fr. « Les Samares » : les.samares@gmx.fr.
DL DU 13 MAI 2023
LA FÊTE D’ICI ET D’AILLEURS DIMANCHE 28 MAI

La foule pour admirer les Danças de Portugal, venus d’Annecy. Photo Le DL /Frédéric Thiers
“La fête d’ici et d’ailleurs” de Modane et Fourneaux revient dimanche 28 mai à la salle des fêtes Fabrice Melquiot. Cette tradition modanaise est l’occasion de réunir les habitants des deux communes voisines ainsi que ses nombreuses communautés, qu’elles soient portugaise, turque, italienne ou orientale. À partir de 11 heures, les groupes de danse et de musique locaux et plus folkloriques comme la Banda Musicale Alta valle di Susa à 14 heures, les Danças de Portugal » à 14 heures 30 puis 16 heures, ou encore Les Majorettes Edelweiss se succéderont jusqu’à 20 heures. Ils laisseront alors place au groupe Un Franc Suisse pour un dernier concert et ainsi clore les festivités. La restauration est possible tout au long de la journée avec un plat de pâtes offert par les communes.
DL DU 11 MAI 2023
LYON-TURIN : LES PRESSIONS ITALIENNES SE MULTIPLIENT
Les parties française, italienne et européenne se rencontrent aujourd’hui alors que les tergiversations françaises font craindre l’émergence d’une nouvelle pomme de discorde entre les deux côtés des Alpes.

Si le chantier du tunnel de base avance en Maurienne, les décisions sur les accès français se font toujours attendre. Photo Le DL /F.T.
Pour la presse italienne, l’affaire est entendue : « Paris renvoie ses accès au-delà de 2043 », titre La Repubblica qui distingue déjà « un nouveau front qui pourrait s’ouvrir entre l’Italie et la France », après l’accrochage entre Gérald Darmanin et la présidente du conseil italien Giorgia Meloni sur la question des migrants.
Si la question de la ligne nouvelle entre Lyon et Saint-Jean-de-Maurienne n’est, de fait, toujours pas tranchée, les pressions en faveur d’une décision rapide se multiplient. Ainsi la CGT (nationale) a réaffirmé le 5 mai sa position de toujours : « Projet structurant de la transition écologique, la liaison transalpine est un maillon manquant essentiel pour connecter les réseaux ferroviaires européens […]. La CGT et ses organisations s’engagent résolument en faveur de la mise en service des voies d’accès françaises ».
L’Europe remonte aussi au créneau. Dans un courrier du 3 mai à Jacques Gounon, président de la Transalpine, Iveta Radicova, coordinatrice du « corridor méditerranéen », insiste : « Le gouvernement [français] doit donner une indication claire sur l’objectif temporel de réalisation des lignes d’accès ». Elle rappelle que la ligne Dijon-Modane « n’appartient pas au réseau central du corridor méditerranéen ». La France peut donc obtenir de l’argent de l’Europe, mais seulement sur une ligne « entre Lyon et le tunnel de base ». Un troisième « appel à propositions » sera lancé en septembre 2023, Jacques Gounon estime qu’il s’agit « de la dernière chance pour la France de bénéficier d’un cofinancement à 50 % des études de la section française [pour] 2021-2027 ».
Pour Josiane Beaud, cheffe de la délégation française à la commission intergouvernementale (CIG) du Lyon-Turin, ce sont bien ces études qu’il « faut sauver », sans céder au catastrophisme. 150 millions d’euros à programmer d’urgence pour que la déclaration d’utilité publique des accès français ne devienne pas caduque dès 2028. « Il faut accepter d’y aller par phases », insiste-t-elle.
Et de parler ensemble, France, Italie, Europe. Le sujet sera abordé aujourd’hui au cours d’une réunion informelle, en attendant la prochaine réunion de la CIG, le 22 juin à Lyon, à la préfecture de Région.
SEMAINE ITALIENNE : TOUT EST PRÊT POUR LA DEUXIÈME ÉDITION
Du 22 au 28 mai, Modane vivra sept jours à l’italienne avec musique, concerts, films, gastronomie, et ça n’est pas tout.

Les élèves de deux écoles hôtelières, la Formont et le lycée Paul-Héroult, étaient déjà intervenus l’an dernier. Archives photo Le DL /L.M.
La deuxième édition de la Semaine italienne sera lancée le lundi 22 mai à 10 heures, sur la place de l’Europe, avec des chants italiens interprétés par des élèves de l’école Jules-Ferry.
Mardi 23 mai à 14h30, l’association Dante Alighieri fabriquera des pâtes fraîches avec l’aide de résidents de l’Ehpad. Le soir-même, à 18 heures à la salle Fabrice-Melquiot, aura lieu le vernissage de l’exposition d’œuvres piémontaises et mauriennaises (sculptures, peintures et photographies). À l’occasion du 60e anniversaire du Parc national de la Vanoise, l’autobiographie de Jean-Pierre Jorcin, La Storia , sera présentée, sur des images vidéo d’Anne et Érik Lapied. Les élèves de l’école Formont, d’Oulx, et de l’école hôtelière du lycée Paul-Héroult proposeront un buffet de leur composition, le tout en musique grâce aux chanteurs de l’Établissement d’enseignement artistique (EEA).
Mercredi 24 mai, la Dante Alighieri, toujours sur le pied de guerre, animera encore un atelier de fabrication de pâtes fraîches, cette fois-ci à la résidence Pré-Soleil, avec des enfants et des résidents. Le repas de midi y sera suivi, à 14 heures, d’une animation musicale. Mais dès 10h30, la bibliothèque aura proposé une “heure du conte” avec des historiettes et chansonnettes en français et en italien. À 14 heures aussi, l’EEA se rendra à l’Ehpad. Huit de ses élèves, accompagnés par Michèle Chardon et Paola d’Alessandro, interpréteront Ravie , de Sandrine Roche. À 18 heures, retour à la bibliothèque pour un escape game franco-italien, à partir de l’histoire de Cornebidouille.
La Semaine italienne, c’est aussi celle du cinéma
Les jeudi 25 et vendredi 26 mai, la Semaine italienne se déclinera en soirée. Le jeudi à 20 heures, l’église de Lanslebourg accueillera le trio vocal franco-italien “Ascolto”, et la chorale “La Haute-Maurienne chante” pour des chants traditionnels de différentes régions italiennes. Le vendredi, à partir de 19 heures au four communal d’Avrieux, l’association Accord’Oé offrira un concert dans le cadre de la soirée pizzas du comité de jumelage Avrieux-Piedicavallo.
DL DU 10 MAI 2023
LA PISCINE INTERCOMMUNALE CHANGE DE RÉSEAU DE DISTRIBUTION D’AIR
La piscine intercommunale est en travaux jusqu’au mois de septembre, lors du dernier conseil communautaire, les derniers marchés ont été attribués.

La piscine intercommunale fera peau neuve d’ici le mois de septembre. Archives photo le DL/ Bruno Cilio
Lors de la dernière réunion du conseil communautaire Modane Haute-Maurienne, les travaux à la piscine intercommunale de Modane ont été abordés. Ils concernent directement l’attribution de marchés publics et s’adressent au renforcement de structure.
113 435C’est en euros, le montant hors-taxe du remplacement du réseau aéraulique de la piscine.
François Chemin, deuxième vice-président a rappelé le projet de réaménagement. « Une première tranche a été prévue durant la fermeture hivernale 2022-2023. Elle a concerné le confortement structurel du bâtiment existant plus précisément le renforcement de la charpente en bois, nécessitant la démolition d’une partie des locaux situés à l’étage. Travaux concernant aussi le traitement acoustique du hall des bassins et le remplacement de la distribution aéraulique existante. »
Le diagnostic a révélé la présence d’amiante. « Le planning initial des travaux a été revu », a souligné le deuxième vice-président. « Il a fallu tenir compte des travaux préalables du désamiantage et ne pas pénaliser davantage la date d’ouverture du printemps. »
Ce chantier terminé cette année, pour l’hiver 2023-2024, il s’agira de passer à la deuxième étape. Soit le renforcement de structure sur charpente bois, le traitement acoustique sur la partie bassin, le remplacement du réseau aéraulique de déshumidification. Les marchés relatifs aux travaux de désamiantage et de démolitions ont été attribués.
Lors de la séance d’avril, différents lots avaient été octroyés. Il restait à trouver une entreprise spécialisée pour réaliser le remplacement de l’ensemble de la distribution aéraulique existante du hall des bassins. Pour François Chemin, « la commission d’appel d’offres propose de retenir la solution chiffrée pour un montant de 113 435 €. Variante qui s’avère financièrement moins onéreuse que la proposition de base s’élevant à 117 290 €. » Elle a été retenue à l’unanimité des conseillers communautaires.
Située 9 place Sommeiller à Modane, la Maison cantonale sera inaugurée vendredi 15 septembre.
DL DU 9 MAI 2023
8-MAI : « LE DEVOIR DE MÉMOIRE NE SE LIMITE PAS AUX CONFLITS PASSÉS »

L’école nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent-l’École était présente à Modane pour cette 78 e commémoration du 8-Mai. Photo Le DL /Caroline Staffe
Cette 78e commémoration du 8-Mai a attiré plus d’une centaine de spectateurs, ce lundi dès 11 heures, devant le monument aux morts de Modane. Dépôt de gerbe, salutation aux porte-drapeaux et aux élèves de l’école nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent-L’Ecole, Jean Claude Raffin (maire de Modane) et François Chemin (maire de Fourneaux) ont honoré par des discours et une marche solennelle tous les porteurs de mémoires. « Ceux, marqués par six années sombres, durant lesquelles 50 millions de civils furent tués »a précisé René Collomb, président des anciens combattants de Modane-Fourneaux. En rappelant que « le devoir de mémoire ne se limite pas aux conflits passés », Jean Claude Raffin a souhaité rendre hommage aux victimes des conflits actuels. « Nous devons nous rappeler de ceux qui souffrent dans le monde entier. En Ukraine comme en Afrique la guerre continue de faire de nombreuses victimes »…
DL DU 6 MAI 2023
PETITES VILLES DE DEMAIN : AMÉLIORER LE CADRE DE VIE ET L’ATTRACTIVITÉ
Lancé le 1er octobre 2020, le programme Petites villes de demain permet aux villes de moins de 20 000 habitants désignés par les préfets de bénéficier d’un soutien spécifique de l’État et de ses partenaires.

Le programme Petites villes de demain permet de mettre en œuvre leurs projets de revitalisation. Ce programme fait partie intégrante du Plan de relance. Il vise à conforter le rôle structurant de ces villes dans le développement des territoires ruraux.
Modane, Fourneaux et la Communauté de communes Haute Maurienne Vanoise sont signataires depuis le 29 mars 2023 de cette convention. « Elle vise à mobiliser les partenaires et leurs ressources autour d’un projet d’ensemble structurant », a indiqué Jean-Claude Raffin lors du conseil communautaire tenu mercredi 3 mai. Le but est de « faire de la Haute Maurienne Vanoise un territoire vivant à l’année. Son développement durable et raisonné permet d’offrir une qualité de vie exceptionnelle à ses habitants et visiteurs. »
Attractivité résidentielle et économique
L’objectif prioritaire concerne quatre orientations stratégiques. La première est d’améliorer l’attractivité résidentielle de l’agglomération. La deuxième est d’insérer Modane et Fourneaux, villes transfrontalières dans la destination Haute Maurienne Vanoise. La troisième est de conforter une attractivité économique productive, transfrontalière et scientifique. La quatrième est d’assurer la transition énergétique du territoire et l’adaptation aux changements climatiques.
« Conformément à la convention cadre précisant les modalités d’animation et de gouvernance du programme et de son plan d’actions, la Communauté de communes et les deux communes se sont rapprochées, a souligné le vice-président. Il convenait de préciser les modalités de mise en œuvre opérationnelle des fiches actions relatives à l’habitat et au commerce. Plus globalement des actions d’amélioration du cadre de vie afin d’assurer la cohérence de leurs interventions et l’efficacité de l’action publique. »
Le projet de convention fixe les conditions d’animation, de gouvernance, de mise en œuvre des actions en lien avec l’attractivité résidentielle. Plus particulièrement le soutien et la dynamisation du tissu commercial, le traitement de la vacance des logements, l’accompagnement à la rénovation du bâti existant et l’installation de nouveaux habitants.
L’offre de logements et commerciale contribue ainsi à l’ambition et à l’amélioration du cadre de vie et à l’attractivité résidentielle. La mise en œuvre de leurs compétences respectives, la CCHMV et les communes y contribuent conjointement.
SORTIE À TURIN
Lors de sa dernière réunion, le conseil communautaire a validé à l’unanimité la grille tarifaire culture concernant la sortie à Turin en car, d’un montant de 30 euros.
« Cette animation entre directement dans le cadre de la deuxième semaine italienne en Haute Maurienne Vanoise, a expliqué Maurice Bodecher, vice-président en charge de la culture et de la communication. Il s’agit des visites guidées du Musée national du cinéma et de l’exposition immersive Van Gogh Expérience. » Cette sortie est programmée au samedi 27 mai. Inscription obligatoire avant mercredi 10 mai à la Maison cantonale de Modane, 9 place Sommeiller, 04 79 05 10 54.
FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Créé en 1998, le Groupement des professionnels du canton de Modane (GPCM) compte 63 adhérents. L’association veut favoriser le développement économique du canton. « En matière de politique locale du commerce, la CCHMV et les communes de Modane et Fourneaux souhaitent formaliser leur soutien au GPCM et ses projets en matière de redynamisation du tissu commercial », a indiqué le premier vice-président chargé du développement économique. La convention engage les parties pour deux ans.
Créé en 1998, le Groupement des professionnels du canton de Modane (GPCM) compte 63 adhérents. L’association veut favoriser le développement économique du canton. « En matière de politique locale du commerce, la CCHMV et les communes de Modane et Fourneaux souhaitent formaliser leur soutien au GPCM et ses projets en matière de redynamisation du tissu commercial », a indiqué le premier vice-président chargé du développement économique. La convention engage les parties pour deux ans.
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Sortie à Turin
Petites villes de demain : améliorer le cadre de vie et l’attractivité
Pour 2023, la CCHMV s’est engagée sur une subvention de fonctionnement de 7 000 euros, les deux communes versant chacune une enveloppe de 2 500 euros. Pour Jérémy Tracq « le diagnostic du tissu commercial conduit par la Chambre de commerce et d’industrie avec l’appui des partenaires du programme a montré l’importance du commerce dans la dynamique des centres bourgs. Les achats constituent le premier motif de leurs fréquentations. » Les fragilités sont aussi l’âge des commerçants, le besoin de renouvellement et la vacance commerciale. Des critères à prendre en compte dans le cadre du programme Petites villes de demain.
SORTIE À TURIN
Repère – Sortie à Turin
Le conseil communautaire a validé à l’unanimité la grille tarifaire culture concernant la sortie à Turin en car, d’un montant de 30 euros. « Cette animation entre directement dans le cadre de la deuxième semaine italienne en Haute Maurienne Vanoise, a expliqué Maurice Bodecher, vice-président en charge de la culture et de la communication. Il s’agit des visites guidées du Musée national du cinéma et de l’exposition immersive Van Gogh Expérience. » Cette sortie est programmée au samedi 27 mai. Inscription obligatoire avant mercredi 10 mai à la Maison cantonale de Modane, 9 place Sommeiller, 04 79 05 10 54.
DL DU 3 MAI 2023
DIVERS RENDEZ-VOUS AVEC LA PAROISSE NOTRE-DAME-DU-CHARMAIX
La paroisse Notre-Dame-du-Charmaix de Modane propose deux rendez-vous. Samedi 13 mai, fête de la première apparition de Notre-Dame à Fatima. Soirée de louange à 19 heures suivie d’une procession dans Modane à 20 heures. Dimanche 14 mai, “Dimanche festif”, à 10 heures messe avec une étape du parcours de la foi pour les collégiens de l’aumônerie. Elle sera suivie d’un apéritif offert par la paroisse et d’un repas à la plancha. Les tickets repas sont en vente à l’entrée et à la sortie de l’église dimanche 7 mai et jeudis 4 et 11 mai au matin au presbytère. Occasion également de faire une rencontre avec le Népal à travers l’association de Tenzin et Dolma qui œuvre pour aider les villages et les écoles.
BLOCAGE DU TUNNEL DU FRÉJUS : L’ACTION DE L’INTERSYNDICALE AVORTÉE

Bloquer les camions circulant sur l’A43 du tunnel du Fréjus pour informer des revendications et opérations de l’intersyndicale, menées contre la réforme des retraites, était l’objectif de ce mercredi 3 mai. Même s’ils sont arrivés motivés dès 9 heures sur la RD 216 à Modane, point de rendez-vous proche de l’A43 et de la rampe d’accès au tunnel, leur action a été avortée.
« En bloquant les camions et en arrêtant les usagers, nous voulions distribuer des tracts pour les informer de nos positions concernant la réforme des retraites », a expliqué Pierre Didio, secrétaire général de l’union départementale FO. Même si le jour était plutôt bien choisi, « puisque le soir le conseil constitutionnel se prononce sur la possibilité d’un référendum d’initiative partagé », le lieu l’était moins. Et pour cause : soumis à un trafic routier dense et aux camions en charge d’affréter des matériaux pour le chantier du viaduc du Charmaix, la sécurité l’emportait sur l’action, comme l’avait rapporté Kevin Poveda, sous-préfet de Saint-Jean-de-Maurienne, au secrétaire lors de négociations matinales de terrain. Aussi, un important dispositif d’agents de gendarmerie était sur place pour avorter le projet. Même s’il s’agit « d’une opération perdue, l’important est qu’on puisse reparler de cette réforme non souhaitée par 90 % des salariés ».
DL DU 2 MAI 2023
UCV : WEEK-END AZURÉEN POUR DEUX LICENCIÉS

Pour voir briller les maillots de l’Union cycliste Vanoise, ce week-end, il convenait de se rendre sur La Côte d’Azur.
Samedi 29 avril, Anthony Slavenburg était à Cannes sur la Lazaridès. Une cyclosportive qui rend hommage à Apo Lazaridès grand coureur cycliste d’après-guerre. Quelque 200 coureurs, parmi lesquels de nombreux Élite, étaient au départ de cette épreuve longue de 106 km et comptant 1 900 m de dénivelé positif.
Sur un parcours tracé dans l’arrière-pays avec les cols de l’Esterel et de Bourigaille et les passages à Seillans, Montauroux et Tanneron, le Modanais s’est classé 24e.
Le lendemain, Julien Martino a participé au triathlon de Saint-Tropez. Au menu des 250 triathlètes : 800 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied. La natation déroulée dans une eau à 15 degrés remplie de méduses où la combinaison a été d’une aide précieuse. Le Mauriennais n’a pas très bien nagé. Il est sorti entre la 35e et la 40e place. Lors de la partie vélo, il s’est refait une santé. Il a dépassé bon nombre de concurrents et est remonté à la 21e place avant d’attaquer la course à pied. Au final, il s’est classé 16e au général et 3e de sa catégorie.
Samedi 6 et dimanche 7 mai, les cyclos enfourcheront à nouveau leur vélo. Ils prendront part aux courses italiennes de Poirino, Arro et Il Granfondo Torino.
Avril 2023
Avril 2023
DL DU 26 AVRIL 2023
MAURIENNE SENIORS : REPRISE DES COURS D’AQUAGYM LE 2 MAI
Pour l’association Maurienne seniors, la reprise des cours d’aquagym à la piscine de Modane a lieu de 16 à 17 heures, le mardi et le vendredi à partir du mardi 2 mai. Ils dureront jusqu’au vendredi 7 juillet.
DL DU 25 AVRIL 2023
L’UCV PRÉSENTE DE L’AUTRE CÔTÉ DES ALPES

À Vercelli, quelque 1 000 cyclistes étaient au départ du Granfondo Mangia e Bevi à Vercelli, dimanche 23 avril. Une épreuve inscrite au calendrier de la Coppa Piemonte proposant deux parcours.
Les licenciés de l’Union cycliste Vanoise ont fait le déplacement de l’autre côté des Alpes. Dominique Billy et Jean-Marc Blondon se sont alignés sur la distance de 140 km remportée par Pietro Dutto ancien biathlète de la Nazionale en 3 h 39′. Faisant la course ensemble, les Mauriennais ont respectivement terminé 100e et 112e sur 250 classés en 4 h 08′.
Initialement engagé sur cette course, après trois crevaisons intervenues coup sur coup, Emmanuel Trutalli a basculé sur la distance plus courte de 110 km. Il s’est classé 320e en 4 h 17′.
La veille, plusieurs membres de l’UCV ont participé à un entraînement les conduisant au col du Grand Cucheron.
Trois prochains rendez-vous sont déjà cochés sur le calendrier. Samedi 29 avril, sortie longue distance pour un entraînement encadré par Anne-Laure Fey. Lundi 1er mai, championnat Auvergne/Rhône-Alpes contre-la-montre à La Bâthie. Dimanche 7 mai, Granfondo Torino avec une arrivée à la basilique de Superga. Dès le mardi 2 mai, reprise des séances VTT enfants sur la zone Palettes de Fourneaux.
DL DU 24 AVRIL 2023
LE TENNIS CLUB INAUGURE SES NOUVEAUX COURTS
La nouvelle surface, en moquette sablée, est plus douce pour les articulations des joueurs, et offre une sensation comparable à celle de la terre battue.

On a vécu un après-midi de fête dimanche 23 avril au Tennis club modanais. À la hauteur du renouveau que représente le nouveau revêtement de deux courts. « C’est une moquette posée sur l’ancien béton poreux, et sablée », explique Florence Vincendet, ancienne présidente qui vient de passer les rênes à Corinne Blaix. Pour la tester, trois tennismen de valeur, qui ont aussi échangé des balles avec les jeunes du club : Yannick Mancuso (4/6, TCM Saint-Jean), Aurélien Lavarda (3/6, La Ravoire), et surtout Thibaut Brouard (-2/6, La Ravoire), joueur le mieux classé de Savoie.
Moins traumatisante et résistant mieux à l’eau
« C’est très bien d’avoir des nouveautés en Maurienne, à Saint-Jean et maintenant ici, à Modane », commente le premier, au nom du comité départemental. Les “Masters” du Circuit Maurienne auront d’ailleurs lieu sur cette nouvelle surface, qui a aussi l’avantage de mieux résister à l’eau : les Modanais pourront ainsi s’entraîner un peu plus.
« Ça absorbe le rebond, et ça change aussi l’image », renchérit le joueur saint-jeannais. La présidente Corinne Blaix est elle aussi très satisfaite : « le “quick”, notre ancienne surface, est assez dur et traumatisant, d’ailleurs la Fédération demande qu’il soit remplacé le plus vite possible ».
« Yannick et Mom [Aurélien Lavarda] ont accepté de se sacrifier face à Thibaut », souriait enfin la présidente. Trop bien classé, le premier Savoyard ne peut s’aligner dans les tournois qui se disputent à Modane. Sa présence exceptionnelle a donc été saluée comme il se doit par les joueurs locaux.
DL DU 21 AVRIL 2023
FIN DE STAGE ET DERBY POUR L’ÉQUIPE FANION FACE À MODANE

L’ensemble des forces vives de l’école de foot pour ce stage de Pâques 2023. Photo le DL / J.T.
La 14e édition du stage de l’école de foot de l’Usca s’est ouverte jeudi matin au stade Roger-Maillet sous un temps menaçant ce qui n’a en rien enlevé la ferveur de la trentaine de jeunes footballeurs et des éducateurs. Deux jours et demi d’activités autour de différents thèmes avec au premier chef le football mais pas que, puisqu’à nouveau la compagnie des archers d’Argentine est venue vendredi initier les jeunes au tir à l’arc. Des balades autour du lac une sensibilisation à l’arbitrage étaient également au programme concocté par la triplette Michaël Serra, Greg Furhmann et Théo Lucet.
L’édition 2023 du stage de Pâques prendra fin ce samedi à midi, il contribuera à réunir parents, enfants, éducateurs et bénévoles du club autour d’un apéritif dînatoire.
Dans la foulée, les U15 filles recevront Vézéronce Huert et les U17 se déplaceront à Mercury. Le soir à 20h, l’équipe fanion recevra Modane pour le derby retour avec l’objectif de refaire une série. Même si actuellement les haut Mauriennais ne sont pas dans une bonne passe, les joueurs de Michaël Serra devront montrer le même engagement. Dimanche matin les féminines accueilleront Cœur de Savoie alors que les U15 joueront contre Haute Combe, enfin l’après-midi à 15h, l’équipe réserve sera opposée à Ugine 2.
LES CYCLOS TOUJOURS BIEN DANS LA COURSE

Manon Trutalli (à gauche) a grimpé sur le podium chez les cadettes. Photo Union cycliste Vanoise
Les licenciés de l’Union cycliste Vanoise étaient à nouveau en piste sur différentes épreuves. À Chanaz, comme les autres concurrents, la famille Trutalli et Louis Lombard se sont battus contre le chrono, mais aussi contre les éléments météorologiques particulièrement capricieux. Seule Manon Trutalli a tiré son épingle du jeu en montant sur le podium en catégorie cadettes.
Thierry Gaillard s’est aligné au départ de la cyclosportive La Blé d’Or à Chartres. Au terme des 153 km, lui aussi est monté sur le podium de sa catégorie en 3e position en 4 h et 30 minutes.
Vincent Terrier et Anthony Slavenburg ont pris part au Grand Prix de Pâques à Brison-Saint-Innocent. Une course qui s’est vite décantée dès les premiers coups de pédales avec trois coureurs aux avant-postes. Malgré leurs efforts, les deux Modanais n’ont pas réussi à revenir sur les échappés. Vincent Terrier s’est classé 11e et Anthony Slavenburg 14e.
Dimanche 23 avril, les cyclos ont rendez-vous de l’autre côté des Alpes à Vercelli avec le Granfondo Mangia e bevi.
DL DU 20 AVRIL 2023
LES JEUNES TIREURS QUALIFIÉS POUR LES CHAMPIONNATS DE FRANCE

Entourés de leurs accompagnateurs, les cinq jeunes licenciés ont porté bien hautes les couleurs du club de tir de Modane à Beaumont-lès-Valence (Drôme). Photo Club de tir Modane/ Laure CASARIN
L’école de tir de Modane brille en championnat, à la satisfaction des entraîneurs Christophe Robert, Raymond Rosenthal, Georges Combet, Viviane Deschamps et Bruno Casarin. Les entraînements, qui ont lieu trois fois par semaine, portent leurs fruits.
Arbitre national et président régional de l’arbitrage, Bruno Casarin a dirigé deux jours de compétition dans la Drôme au cours desquels cinq jeunes Modanais étaient engagés, à la carabine à 10 mètres. Les poussins Lola Galerne et Samuel Deschamps ont obtenu deux titres de champions régionaux, Ambroise Deschamps revenant avec une médaille d’argent.
De l’argent également pour le benjamin Rémi Deschamps, ainsi qu’une médaille d’or par équipes poussins garçons et filles. Tous sont qualifiés pour le championnat de France à Montbéliard programmé du vendredi 26 au lundi 29 mai.
Leurs résultats sont éloquents avec un score de 265,3/327 pour Lola Galerne, et de 269,3/327 pour Samuel Deschamps. Par équipes, les poussins scorent à 801,6/971.
Entraînements lundi et mardi de 17 à 19 heures et mercredi de 14 h 30 à 16 h 30.
DL DU 19 AVRIL 2023
UN CHEMIN DE MÉMOIRE POUR LA BATAILLE DES ALPES

Le drapeau de la 157 e demi-brigade, qui défendra la frontière en Ubaye. Photo Le DL
En juin 1940, ils n’étaient que 90 800 soldats français, et pourtant, sur 350 km, ils ont interdit toute progression aux 550 000 Italiens qui les attaquaient. Dans la région de Grenoble et de Chambéry, 30 000 hommes issus d’unités hétéroclites, galvanisés, ont arrêté cinq divisions allemandes à quelques jours de l’armistice.
C’est cette épopée que retrace le Chemin de mémoire qui sera inauguré le vendredi 28 avril à Modane. Il s’agit d’abord d’un vrai chemin, avec des panneaux dans les villes et villages, et des cairns ou des poteaux sur les sentiers. C’est aussi un site internet , auquel on peut accéder, sur place, via des QR codes apposés sur les éléments de signalisation, et enfin un Guide Michelin, édité à 50 000 exemplaires, qui s’adresse aux « touristes de la mémoire ».
Vendredi 28 avril, dépôt de gerbe au monument aux morts et dévoilement de la plaque à 17 heures. Présentation du Chemin de mémoire dans les Alpes à 17h45, salle Fabrice-Melquiot. Site : www.labatailledesalpes.fr.
DL DU 12 AVRIL 2023
SAMEDI VENEZ CHANTER À LA CHORALE KILOMÉTRIQUE
La Compagnie l’Esprit du mardi vous invite à un nouveau rendez-vous dans le cadre du projet Les Chemins de Velours. Vous pouvez participer à la chorale kilométrique pour laquelle 2 ateliers sont organisés à Modane et Fourneaux. Le samedi 15 avril à la Salle Fabrice Melquiot à Modane et le samedi 27 mai au Cinéma l’Embellie à Fourneaux). Les ateliers auront lieu de 9h30 à 12h30 et 14h à 17h et les repas seront partagés le midi.
Vous découvrirez un travail autour du corps, du rythme, du souffle avec des chants simples, adaptés à tous. La participation est possible en journée ou à la demi-journée bien que l‘implication sur les 2 ateliers soit fortement conseillée. La restitution sera prévue le dimanche 28 mai, dans le cadre de la Semaine italienne, lors du temps fort Fête d’Ici et d’Ailleurs organisé par les communes de Modane et Fourneaux. C’est gratuit et ouvert à tous…
Inscription par mail c.thomasset@cchmv.fr
DL DU 11 AVRIL 2023
PONT SAINT-ANTOINE : LES TRAVAUX AVANCENT
Franchissement du torrent, route de contournement, jardin du Pâquier… les travaux annexes du Lyon-Turin se poursuivent dans la vie quotidienne des Modanais.

En rive gauche, on distingue les enrochements alors qu’en rive droite, la plateforme dite « C1 » est occupée pour la réalisation des pieux de fondation. Photo Le DL /Frédéric THIERS
Le nouveau pont sur le Saint-Antoine, dont la mise en service est prévue en fin d’année, permettra d’absorber les crues du torrent, de sécuriser la RD 1006 et de permettre le passage des camions du grand chantier. Sa construction, financée par Telt dans le cadre des travaux du Lyon-Turin, se poursuit.
Un radier a été posé au fond du lit, et des enrochements sur les côtés. En rive gauche, huit pieux de fondation ont été réalisés, et ceux de la rive droite sont en cours. Telt indique qu’ils seront réalisés ce mois-ci, et que le travail sur les enrochements se poursuivra en aval de l’ouvrage.
L’autre chantier concernant la vie quotidienne des Modanais est celui de la route de contournement. Son entrée en service n’est prévue que pour 2024. Elle comprend un tunnel de 200 mètres de long sous l’éperon du Replat, que devront emprunter les véhicules du chantier pour éviter leur passage en agglomération.
Une irrigation provisoire pour le Pâquer
Le travail actuel est la réalisation des parois clouées aux emplacements des têtes amont et aval de l’ouvrage. Il doit se poursuivre en ce mois d’avril, mais les terrassements dépendront de « l’état hydrique » des sols (sont-ils plus ou moins humides et donc mous ?) et du temps.
Dans le cadre de ces travaux, un système d’irrigation temporaire doit être installé pour les personnes possédant un jardin dans la zone du Pâquier. Une réunion de présentation des aménagements prévus sur les jardins doit avoir lieu ce mois-ci.
Le Lyon-Turin, ce sont aussi et surtout les chantiers en profondeur. Le premier des quatre puits de ventilation d’Avrieux a été entièrement creusé, du bas vers le haut, la tête de coupe ayant atteint le sol le 27 mars dernier. Le quatrième « trou pilote » progresse, lui, du haut vers le bas et a atteint 200 mètres sur 500. En avril, on continue de mettre en place les équipements pour commencer la réalisation du deuxième puits.
Au fond, Telt rappelle que plusieurs galeries sont en construction, dont une portion du tunnel de base, une « caverne d’intersection » et une galerie qui reliera les deux tubes du tunnel. Les matériaux issus de l’excavation sont concassés et criblés sur la zone du Moulin, et convoyés par bande transporteuse vers le site des Tierces.
DL DU 10 AVRIL 2023
MARCEL BELTRAMO PRÉSIDENT DES MÉDAILLÉS MILITAIRES

Françoise Avenières, Marcel Beltramo et Robert Bellissand. Photo 586 e section
Marcel Beltramo est le nouveau président de la 586e section des médaillés militaires, qui couvre le secteur de Modane et de Haute-Maurienne. Il succède au regretté Alexandre Avenières, récemment décédé , qui avait présidé la section de 2012 jusqu’à sa disparition, en février dernier. Alain Vallon est le nouveau commissaire aux comptes de l’association. Françoise Avenières en demeure la secrétaire, et Robert Bellissand le porte-drapeau.
DL DU 8 AVRIL 2023
CHRISTOPHE ALÉVÊQUE PRÉSENTE SON ROMAN ET DISSÈQUE L’ACTUALITÉ CE SAMEDI À MODANE
« Quand la réalité est moche, en en invente une autre ». Voilà ce qui attend Albert, jeune garçon marqué par un événement terrible, et son père qui cherche à le sortir de son mutisme. Avec L’enfant qui ne parlait plus, Christophe Alévêque sort du registre du pamphlet pour aborder celui du roman. Mais on n’échappe pas comme cela à ses premières amours. L’humoriste puise dans un quotidien désespérant la force d’espérer. Le roman y met de la tendresse, la Revue de presse est plus grinçante. Les deux sont proposés ce samedi 8 avril en Savoie.
Dédicace et échange samedi 8 avril de 16h30 à 18h30, librairie « Histoire de Lire » à Modane, Revue de presse à 20h30, salle des fêtes de Fourneaux (25 €, tarif réduit 20 € pour chômeur, étudiant, moins de 16 ans, billetterie https://www.billetweb.fr/christophe-alebeque-revue-de-presse3
LA SAVOIE PERDRA SEPT POSTES DE PROFESSEURS DES ÉCOLES À LA RENTRÉE 2023
La commission statutaire de Savoie de l’Éducation nationale s’est réunie, vendredi 7 avril, au lycée professionnel du Nivolet à La Ravoire, pour acter les créations et suppressions de classes du département.

Le directeur académique de Savoie, François Coux, et le préfet de Savoie, François Ravier, sont venus échanger, avant la réunion, avec des parents d’élèves mécontents de l’école Les Châtaigniers, à Chambéry-le-Haut. Photo Le DL /V.K.
30 fermetures de classe, 17 ouvertures de classe et six créations de postes « au bénéfice des écoles », comprenant notamment des conseillers pédagogiques et des accompagnants scolaires d’élèves en situation de handicap.
Une décision « logique » pour le directeur académique de la Savoie, François Coux, interrogé à l’issue de la réunion, « on contribue à l’effort national ».
Un peu plus tôt dans la journée ce dernier avait rappelé, devant des parents d’élèves de l’école maternelle Les Châtaigniers à Chambéry-le-Haut, réunis en signe de protestation, que « depuis cinq ans la Savoie a perdu 2 000 élèves. Si on n’était que des vilains comptables, le ministère de l’Éducation nationale aurait retiré 80 emplois au département. Or, jusqu’en 2022, il n’en a supprimé aucun. »
« La population de la Savoie augmente mais que les écoles diminuent »
Une analyse que partageait le préfet de la Savoie, François Ravier, « sept postes en moins à la rentrée 2023, c’est tellement peu par rapport à ce que ça aurait dû être depuis cinq ans. Ici comme dans d’autres endroits, le problème est que la population de la Savoie augmente mais que les écoles diminuent, il y a moins d’enfants. Beaucoup de gens viennent s’installer mais n’ont plus d’enfants en âge d’être scolarisés. »
Face à cette baisse, en somme, les responsables départementaux disent n’avoir d’autres choix que de céder des postes pour participer à l’effort collectif du pays.
Créations de postes dans les villes, suppressions dans les campagnes
À la lecture du bilan de ce CDEN 2023, on constate que Chambéry, Moûtiers, Aix-les-Bains et Albertville vont être les rares villes à bénéficier d’ouvertures de classes en écoles primaires et maternelles. Mais que les communes d’Entrelacs (suppression de deux classes), Bourg-Saint-Maurice (suppression de deux classes) et une multitude de communes comme Saint-Jean-de-Maurienne, Modane, Bessans, Pralognan-la-Vanoise ou Saint-Alban-Leysse vont toutes perdre une classe à la rentrée 2023. Une distribution géographique qui montre une volonté de faire contribuer par-ci, par-là, sans trop impacter les territoires ruraux.
Chambéry va aussi perdre trois classes, dont deux en réseau d’éducation prioritaire (REP +), une manière peut-être de montrer que tout le monde participe à l’effort, y compris en REP +. Les arbitrages risquent en tout cas de faire des déçus. Comme Khadija, une parente d’élève à l’école maternelle Les Châtaigniers, qui craint de ne pouvoir scolariser son fils dès 2 ans en toute petite section. « Si ça n’est pas possible, comment je vais faire pour reprendre le travail ? Ça bouscule tout ce que j’avais prévu… »
Les services de l’Éducation nationale ont assuré que sur l’ensemble du réseau REP + de Chambéry-le-Haut, il y aurait le même nombre d’enfants accueillis dès 2 ans à la rentrée 2023. « On n’a pas le sentiment d’avoir été tellement entendu », a déploré de son côté Sarah Hamoudi-Wilkowsky, représentante SNUipp-FSU en Savoie, à l’issue du CDEN. Cette dernière a pointé le risque de l’avenir des vallées : « Le questionnement sur les vallées reste entier, pour ne pas continuer cette spirale des fermetures. »
Le directeur académique de la Savoie estimait lui, vendredi soir, « qu’à chaque fois qu’on débat, même si on n’est pas toujours d’accord, c’est ce qui produira une meilleure école pour demain. »
LES FOOTBALLEURS ACCUEILLENT MODANE CE DIMANCHE

L’US Grignon accueille Modane dimanche 9 avril, à 15 heures, en match en retard de championnat de départemental 2. Après deux lourds revers, les hommes d’Adil Zakri, avant-derniers, devront retrouver de la solidité défensive pour obtenir un résultat face à cette formation mauriennaise qui occupe la septième place du classement. Au match aller, Modane l’avait emporté 4 à 0.
DL DU 5 AVRIL 2023
UNE FEMME DISPARUE RECHERCHÉE CE MERCREDI À AUSSOIS

La disparition d’une femme en villégiature dans la station d’Aussois a été signalée ce mercredi 5 avril. On est sans nouvelles d’elle depuis le milieu d’après-midi, lorsqu’elle avait indiqué se rendre à la piscine.
La gendarmerie, alertée, à entrepris des recherches auxquelles le personnel municipal est associé. L’hélicoptère du poste de secours en montagne de Modane est lui aussi mobilisé.
Les forts de l’Esseillon ont été fouillés, sans résultat à 20h30.
L’importance des moyens engagés confirme le caractère inquiétant de cette disparition.
La mairie d’Aussois a lancé un appel sur les réseaux sociaux pour tenter de retrouver la disparue, âgée d’une soixantaine d’années. Une photo est jointe.
CHRISTOPHE ALÉVÊQUE, UN ROMANCIER SUR SCÈNE

Christophe Alévêque a gardé en Haute-Maurienne de belles amitiés. Il y revient le samedi 8 avril pour un double événement : la présentation de son roman L’enfant qui ne parlait plus , et sa célèbre Revue de presse.
Dans les deux cas, « la réalité est moche ». Le petit Albert, héros de son roman, a vécu des événements terribles et ne lâche plus un mot. Quant aux gens dans la vraie vie, « ça fait 40 ans qu’on est dirigés par des comptables, et grosso merdo, on sait pas où l’on va ». Vous voyez le tableau… Pourtant, partout où ça va mal, il y a de l’espoir. Le père d’Albert, rongé par la culpabilité, se dresse contre la fatalité au prix d’une abstraction de la réalité. Quant aux Français, « je reste très optimiste », assure l’humoriste, « sinon je ne monterais plus sur scène, on va s’en sortir ! »
Alors certes, pour lui, « la démocratie est bien mal en point » ( et il s’en explique dans l’interview qu’il nous a accordée ), mais il y a de l’espoir. Il refuse d’ailleurs de mettre la totalité de la charge des malheurs de notre temps sur le dos de « ceux qui nous gouvernent ». Nous en serions à « un point de rupture comme il en arrive souvent dans l’histoire humaine », et dans un premier temps, il faut s’en gausser. « La Revue de presse , plus c’est grave plus les gens rient », constate-t-il.
Auteur d’un premier roman après bien des essais et pamphlets, il monte donc sur scène avec la même certitude qui le pousse à écrire, celle qu’après tout, tout peut changer si on le veut bien. Ça ira mieux demain.
Samedi 8 avril de 16h30 à 18h30, librairie Histoire de Lire à Modane. Revue de presse à 20h30, salle des fêtes de Fourneaux. Entrée : 25 € (chômeurs, étudiants et moins de 16 ans : 20 €). Réservation à Histoire de Lire ou sur le site www.billetweb.fr
DL DU 4 AVRIL 2023
L’UCV CHAMPIONNE DU CONTRE-LA-MONTRE PAR ÉQUIPES

Les licenciés de l’UCV présents lors du contre-la-montre Aiton/Notre-Dame-des-Millières soldé par le titre par équipes. Photo Union cycliste Vanoise
Les licenciés de l’Union cycliste Vanoise ont réussi une sacrée performance lors du contre-la-montre par équipes entre Aiton et Notre-Dame-des-Millières. Julien Martino, Dominique Billy, Anthony Slavenburg et Gauthier Raison ont décroché la première place et du coup le titre de champion FSGT Savoie/Haute-Savoie.
Au terme des 10 km, ils ont réalisé le chrono de 13’ 59” devant le Team Jallet (14’3”) et l’UC Cognin (14’21’’). Le quatuor a fait preuve d’une bonne entente tout au long du parcours en prenant les relais opportuns pour relancer à chaque fois la machine. Au final, il est monté sur la plus haute marche du podium.
Autre titre, celui glané par Manon Trutalli chez les cadettes. D’ici la fin de saison encore longue, à coup sûr, elle aura l’occasion de se mettre en évidence lors des différentes épreuves.
Toujours le plan individuel, Julien Martino, Dominique Billy, Anthony Slavenburg, Gauthier Raison, Emmanuel et Marian Trutalli se sont alignés sur les 10 bornes sous l’œil attentif d’Yves Raison responsable de l’intendance. Ils n’ont pas réussi à créer une belle surprise. Le manque d’heures d’entraînement et de séances spécifiques dans ce style d’exercice en sont probablement les causes. Ce n’est que partie remise. L’exercice est encore long. Les licenciés de l’UCV empocheront d’autres belles performances.
LA SEMAINE SAINTE À LA PAROISSE NOTRE-DAME-DU-CHARMAIX
Le calendrier des offices de la semaine Sainte est le suivant pour l’église de Modane :
➤ Jeudi Saint, 6 avril, Cène du Seigneur.
➤ Vendredi Saint, 7 avril, chemin de croix à 15 heures et célébration de la Passion à 19 heures.
➤ Samedi Saint, 8 avril, veillée pascale à 19 h 30.
➤ Dimanche de Pâques, 9 avril, messe à 10 heures.
MODANE | CARNET DE DEUIL CLAUDE VALLET

Claude Vallet, maire de Modane de 1995 à 2008, est décédé, a-t-on appris par François Chemin , maire de Fourneaux, et Xavier Lett, ancien conseiller général du canton de Modane, qui lui ont rendu hommage.
Le disparu était issu du mouvement syndical. Salarié de l’Onera, militant CFDT, “compagnon de route” du Parti socialiste, il s’était notamment engagé, dans les années 1970, pour la défense des droits des travailleurs immigrés. Il participait aux cours d’alphabétisation à leur intention. Son entrée en politique date de 1994. À cette époque, la Ville de Modane était dans une situation financière quasiment désespérée, liée au désastre économique qu’ont représenté pour elle l’ouverture des frontières intra-européennes et la fin de l’activité de transit en douane, couplé aux déboires de la station de Valfréjus. Claude Vallet a alors réuni une équipe, qui a accédé aux responsabilités municipales l’année suivante.
Elle allait du centre gauche aux communistes, mais le premier geste de Claude Vallet élu maire fut de proposer deux postes d’adjoint aux élus de la minorité (Jean-Louis Ratel et Jean Girard).
“On a découvert la qualité première de Claude, celle d’être capable de faire travailler une équipe, celle de faire confiance à ses adjoints, de donner la priorité à la décision collégiale”, écrit Xavier Lett. Cela n’était pas simple, à une époque où la commune était sous la tutelle de la chambre régionale des comptes… Ce sens du consensus a été reconnu par ses pairs : Claude Vallet fut le premier président du Syndicat du pays de Maurienne, vraie collectivité succédant à l’Association des maires, structure plus légère.
Il fut aussi l’artisan, avec François Chemin lorsqu’il prit ses fonctions en tant que maire de Fourneaux, du rapprochement entre les deux communes, dont le visiteur extérieur a bien du mal à distinguer ce qui les sépare. Cette logique d’agglomération se poursuit aujourd’hui, et vient de se traduire par la signature avec l’État d’un programme commun sous l’étiquette “Petites villes de demain”.
Claude Vallet était certes malade, mais la brutale nouvelle de sa disparition a jeté la consternation à Modane et en Maurienne.
DL DU 1ER AVRIL 2023
À LA GRAINOTHÈQUE, IL Y A TOUT POUR LE JARDIN
La grainothèque est désormais ouverte à la bibliothèque de Modane. C’est le début des échanges, du troc entre les jardiniers de tout âge de graines potagères, florales et aromatiques. Ces échanges de graines, de savoirs et de savoir-faire se feront tout le long de l’année aux heures d’ouverture de la bibliothèque. Trois temps forts renforceront ce troc avec des échanges de plants au mois, d’avril, mai et juin organisés par l’association “Les Samares”. Au fil du temps, chacun pourra partager ses expériences et connaissances.
Des livres sur le jardinage, la permaculture, la récolte des graines sont aussi disponibles. Les jardiniers pourront se rencontrer et échanger leurs plants, le jeudi 20 avril de 13h30 à 18 heures et le samedi 22 avril de 9 heures à 11h30. Le personnel et les bénévoles seront enchantés d’accueillir le public, d’expliquer plus en détail son fonctionnement, et d’écouter les idées sur la “mise en vie” de la grainothèque.
Horaires d’ouverture de la bibliothèque : mardi, mercredi, jeudi de 13h30 à 18 heures, plus mercredi de 10 heures à 11h30 et samedi de 9 heures à 11h30.
LE GRAC DE MODANE AU THÉÂTRE GÉRARD PHILIPE POUR LE SPECTACLE L’AFFAIRE DE LA RUE LOURCINE

Le GRAC de Modane sera vendredi prochain sur la scène du théâtre Gérard Philipe. Photo GRAC Modane
À l’affiche du programme de la saison culturelle, du théâtre amateur, vendredi 7 avril, à 20 heures, au théâtre Gérard Philippe, le public est convié à aller voir du théâtre amateur, L’affaire de la rue Lourcine , atelier théâtre Arcanes du Grac de Modane.
Résumé : Lenglumé et Mistingue se réveillent avec la gueule de bois. Un souvenir : la perte d’un parapluie vert et celle d’un mouchoir gravé J.M., indices trouvés rue de Lourcine près du cadavre d’une jeune charbonnière.
Une bouffonnerie féroce dans le petit monde de bourgeois suffisants et mesquins du Second Empire, prêts au pire sans état d’âme pour se tirer de la tempête qu’ils ont eux-mêmes provoquée.
L’atelier théâtre adultes Arcanes fonctionne dans le cadre du Grac (groupe de recherche et d’action culturelle) de Modane sous la direction bénévole de Michèle Chardon. Il succède à la compagnie Arcanes animée par Fabrice Melquiot et Michèle Chardon de 1994 à 2000. Il a présenté La cantatrice chauve de Ionesco, la Noce de Tchekhov, et À coquin, coquin et demi , libre adaptation de textes de Dario Fo.
Mise en scène du spectacle par Michèle Chardon.
Infos, et réservations auprès de l’OTI Montagnicimes au 04 79 83 51 51.
Mars 2023
Mars 2023
DL du 31 mars 2023
Une semaine pour la petite enfance

Organisée par le Relais petite enfance et le lieu d’accueil enfants-parents Le Petit jardin, la Semaine de la petite enfance a lieu tous les ans. Pour cette dixième édition, le thème “Pop ! Explorer l’extraordinaire dans le quotidien” a été retenu et décliné.
Petits et grands ont découvert des albums Pop up grâce à la participation de Fabienne Chauveton, bibliothécaire. Puis ce fut l’occasion de faire du bruit, de mettre un peu de “pop” dans le quotidien avec une animation au chant, accompagnée d’instruments non conventionnels : pots en plastique, palette et autres ustensiles en bois…
Une opération “porte ouverte” a clôturé cette semaine, permettant aux familles de découvrir le relais où se retrouvent leurs enfants et leurs assistantes maternelles, deux fois par semaine. Ces professionnelles proposent un service personnalisé. Très sollicitées en cette période, elles essaient de répondre du mieux possible aux nombreuses demandes des parents.
Pour toute information sur la profession d’assistante maternelle, contacter le relais petite enfance ou les services de la protection maternelle et infantile.
Lyon-Turin : ils s’expriment pour défendre le projet
37 anciens présidents de région, ministres, parlementaires, sénateurs, maires d’Auvergne-Rhône-Alpes et d’Occitanie, sont à l’initiative d’une lettre ouverte au président de la République Emmanuel Macron pour la défense du Lyon-Turin.

« La France va-t-elle demain renier sa parole et rater son rendez-vous avec l’Europe et ses territoires en sacrifiant le maillon manquant du Lyon-Turin ? », interrogent d’anciens élus de droite et de gauche, anciens présidents de région, de métropoles, anciens parlementaires, sénateurs, maires de grandes villes, anciens ministres également. Parmi eux, Anne-Marie Comparini, Jean-Jack Queyranne, Jean-Claude Gayssot, Louis Besson, Jean-Louis Gagnaire, Bernadette Laclais…, expliquent s’être sentis « sérieusement interpellés » par les préconisations du rapport du Comité d’orientation des infrastructures (COI) et l’arbitrage d’Élisabeth Borne.
« En repoussant la livraison des voies d’accès françaises à 2045 et en donnant la priorité à la ligne historique Dijon-Modane , la Première ministre prend le risque d’un tunnel sans trains et condamne un report modal massif de la route vers le rail des voyageurs et des marchandises en privilégiant les liaisons nord-sud depuis Paris, au détriment des relations est-ouest de l’arc méditerranéen », déplorent les signataires pour qui la future traversée ferroviaire irréversible « exige une connexion efficace au réseau ferré français dès la livraison du tunnel international ».
« S’arrêter maintenant, c’est renier notre parole »
« Je ne fais plus de politique, mais j’étais au début de l’histoire », rappelle Anne-Marie Comparini, présidente de Rhône-Alpes de 1999 à 2004. « Nous étions en anticipation lorsqu’on voit les problèmes d’écologie, de qualité de l’air… S’arrêter maintenant, c’est renier notre parole. Ce n’est bon ni pour l’image de la France en Europe, ni pour préparer demain. Nous qui avons vécu les premiers pas du Lyon-Turin, nous sentions qu’un tel projet serait utile pour les générations futures et pour préparer une société décarbonée ».
« On peut bâtir toutes les Zones à faibles émissions du monde, mais si on ne franchit pas des étapes importantes comme le permet le Lyon-Turin, on est plus qu’incomplet dans la volonté de faire la transition », considère de son côté David Kimelfeld, ancien président de la Métropole de Lyon.
DL du 30 mars 2023
La Traversée des Rois-Mages assoit son audience

Seuls 40 skieurs sur les 220 inscrits ont renoncé, dimanche 26 mars, à participer à la 16e Traversée des Rois-Mages. La météo, d’incertaine, est devenue franchement menaçante jusqu’au jeudi précédent. La décision de maintenir était en suspens. La Jarrienne des cimes, association affiliée à la FFME présidée par Joseph Magnin, assurant la partie sportive et la sécurité depuis l’an dernier, a estimé que la traversée pouvait être faite en toute confiance.
Aussi, 200 skieurs (avec les accompagnateurs) ont pris dès 7h30 les remontées mécaniques de Valfréjus pour parvenir au sommet des remontées mécaniques, d’où ils sont descendus jusqu’à Fontaine-Froide. Là, ils ont chaussé les peaux de phoques pour monter sous la neige par le col de Replanette jusqu’au refuge du Thabor, où les attendait le gardien avec des boissons chaudes et des pâtisseries.
La descente débuta dans le brouillard et la neige, mais le balisage serré réalisé le samedi par les bénévoles de la Jarrienne des cimes et de la “Traversata des Rois-Mages” permit à tous de rejoindre les refuges de Vallée-Étroite sans se perdre. Le toujours excellent repas servi par les deux refuges fit oublier les difficultés de cette traversée et la neige présente presque jusqu’à Pian-del-Colle, à Bardonecchia, évita la marche et le portage que les participants de l’an dernier avaient connus.
Si cette année, le plus jeune avait 11 ans et le plus âgé 74 ans, la moyenne d’âge est restée de 48 ans. La proportion de femmes (37 %) et celle des locaux (20 %) ne varient pas non plus. Par contre, un effort de communication et d’inscription anticipée a permis de faire passer la participation des skieurs italiens de 18 % à 39 %.
La Traversée des Rois-Mages demeure un moment important de l’amitié franco italienne dans ce massif du Thabor qui a gardé pour lui son sommet mythique pour cette année encore. Alors, rendez-vous est pris pour l’an prochain.
DL du 28 mars 2023
Les coureurs de l’Union cycliste Vanoise ont repris la route
Le week-end des membres de l’Union cycliste Vanoise a été long et semé de différentes épreuves.

Samedi 26 mars, au matin, trois licenciés ont pris la direction du col de Beau Plan en dessus de Saint-Michel. Un galop d’entraînement déroulé dans le froid, accompagné de quelques flocons.
Pendant ce temps, Emmanuel et Manon Trutalli, Fabrice Genin, Thierry Arbarétaz, Yves Raison et Christophe Gindre ont pris la direction de Bissy. Ils ont participé à la randonnée de printemps offrant deux parcours de 65 ou de 85 km. Ils ont été enchantés de ce rendez-vous ô combien convivial et sont revenus avec une belle récompense : celle du club le plus éloigné.
Dimanche matin, place à la Corima Drôme Provençal à Montélimar. Jean Bénédetti et Marc Cubilo ont fait partie des 2 300 participants faisant de cette épreuve une des plus importantes cyclosportives du calendrier français. Les deux représentants Modanais se sont engagés sur le parcours de 146 km ayant 2 150 m de D +. Jean Bénédetti a terminé 168e en 4 h 32’ et 27’’ et Marc Cubilo a fini 221e en 4 h 38’ et 50’’.
Dans l’après-midi, Julien Martino a été le seul à s’aligner lors de la course d’ouverture à La Bâthie. Elle correspondait au championnat de Savoie FSGT. Sous le déluge, il a abandonné à la suite d’une crevaison dès les premiers kilomètres.
Une dizaine de membres sur la ligne de départ du contre-la-montre
Samedi 1er avril, une dizaine de membres de l’UCV devrait être présente au contre-la-montre reliant Aiton à Notre-Dame-des-Millières.
Dans le même temps, le coup d’envoi des sorties collectives sera donné. Le rendez-vous est fixé à 13 h 30 devant la mairie de Fourneaux.
Une ouverture de saison froide et humide pour les cyclos

Les cyclos ont entamé de la même manière 2023 qu’ils avaient terminé 2022. En septembre dernier, lors de l’ultime épreuve reliant Saint-Michel à Beaune, la pluie et le froid s’étaient invités. Il en a été de même dimanche 26 mars lors du lancement de la saison à La Bâthie.
Difficiles de se mesurer aux éléments météorologiques, mais les concurrents ont fait preuve d’un sacré courage. Comme il l’avait fait sur les hauteurs de Saint-Michel, Guillaume Brunier du Team Jallet a coupé la ligne d’arrivée en vainqueur lui permettant d’arborer la tenue de champion de Savoie.
Côté Saint-Michel Sports, lors de la première course, Xavier Marmi a terminé 4e de sa catégorie 4. Il a lancé de belle manière sa saison. Dans la foulée, trois licenciés se sont élancés lors de la 2e épreuve. Timothé Burdin, pour son premier dossard, en catégorie 3, a bouclé les neuf tours de circuit, à une belle 20e place.
En catégories 1 et 2 FSGT, Nicolas Gallier, nouvelle recrue, a montré de belles qualités et de solides aptitudes. Après trois tours et une belle tentative d’échappée, il était repris par le peloton. À la suite d’une cassure, Nicolas Gallier et Jérémie Hecquet-Nuer qui boucleront les neuf tours avec 3’50’’ de retard sur le vainqueur.
Les deux coéquipiers ont collaboré avec des coureurs de La Motte-Servolex notamment pour tenter de revenir sur les hommes de tête. Peine perdue. Mouillés, rincés et surtout courageux, les participants se souviendront de cette course d’ouverture.
Le prochain rendez-vous est fixé à Aiton samedi 1er avril, pour un contre-la-montre.
DL du 27 mars 2023
Sept médailles pour les jeunes tireurs en championnat départemental

Le Club de tir de Modane a été représenté par cinq licenciés lors des championnats départementaux des écoles de tir qui se sont déroulés au stand des Chevaliers Tireurs à Saint-Baldoph les mercredi 22 et samedi 25 mars. Ils ont remporté la bagatelle de sept médailles soit quatre d’or, une d’argent et deux de bronze. Cet excellent début de saison est prometteur pour la suite. Les jeunes modanais sont qualifiés pour la compétition régionale programmée à Beaumont-lès-Valence samedi 15 et dimanche 16 avril. En carabine, chez les poussins, Lola Galerne et Ambroise Deschamps terminent premiers. Par équipes mixtes, Lola Galerne, Ambroise et Samuel Deschamps sont également premiers. Chez les benjamins, Rémi Deschamps monte sur la première marche du podium, Johan Buttard sur la troisième. En pistolet, chez les benjamins, Rémi Deschamps est deuxième.
Le magasin de prêt-à-porter La Boutik a été inauguré

Ouvrir une boutique de prêt-à-porter féminin, c’est le projet un peu fou d’Anouchka Rollet. Auparavant enseignante, elle a en effet décidé de changer de voie pour devenir commerçante.
C’est à Modane qu’elle a choisi d’ouvrir, le 7 mars, son magasin La Boutik, où elle vend des vêtements et des chaussures.
Vendredi 24 mars au soir, c’était l’inauguration. La jeune commerçante explique : « Modane, c’est la ville où mon mari Vincent est installé depuis 12 ans en tant que vétérinaire, c’est la ville où nous habitons avec nos deux enfants, Arthur et Édouard. J’ai choisi Modane pour rejoindre une équipe de commerçants dynamique, devenir actrice de la vie locale et économique. Ce projet concrétise mon envie de faire goûter et partager la mode en Haute-Mauienne. La Boutik est accessible à différentes morphologies et bourses. »
Vendredi, nombreux étaient les commerçants à être présents aux côtés d’Anouchka, des clientes, des copines, ainsi que le maire de Fourneaux, François Chemin.
DL du 25 mars 2023
La piscine rouvre ses portes le samedi 1er avril
La piscine intercommunale de Modane rouvre ses portes après sa fermeture hivernale, le samedi 1er avril.
Jusqu’au dimanche 9, comme pour toutes les périodes scolaires (du lundi 1er au dimanche 9 juillet, et du lundi 4 septembre au mercredi 18 octobre), elle ouvrira le mardi et le jeudi de 17 à 20 heures, le mercredi de 15 à 19 heures, le vendredi de 12 à 14 heures et de 17 à 19 heures, le samedi de 10h30 à 16h30 et le dimanche de 10 heures à 12h30.
Pendant les vacances de Pâques, du lundi 10 au dimanche 30 avril, les ouvertures des mardis, jeudis et vendredis après-midi seront avancées à 15 heures. La piscine restera fermée le lundi.
L’ouverture sera plus large pendant les vacances d’été, du lundi 10 juillet au dimanche 3 septembre : lundi, mercredi et vendredi de 10h30 à 19 heures ; mardi et jeudi de 10h30 à 12h30 et de 14 à 20 heures ; samedi de 10h30 à 12h30 et de 14 à 19 heures ; dimanche de 10 heures à 12h30.
« Les petites maternités, une sécurité indispensable pour les futures mères » témoigne une sage-femme en Savoie
Que se passerait-il pour les futures mères si les petites maternités, telles que celle de Saint-Jean-de-Maurienne, venaient à fermer ? La question a été posée à une sage-femme.

Un rapport, encore non public, dévoilé par nos confrères du Parisien, révèle le risque de voir les petites maternités de 1 000 naissances annuelles fermer. Si une maternité de proximité, comme celle de Saint-Jean-de-Maurienne, venait à fermer que se passerait-il concrètement ? Sandrine Fiandino, sage-femme spécialisée dans l’accouchement assisté à domicile (AAD), et en exercice depuis 14 ans en Combe-de-Savoie, apporte un début de réponse.
Le risque est de voir des femmes accoucher en milieu extra-hospitalier et de façon non préparée, seules à la maison ou dans leur véhicule.
« En 2021, quinze jours avant Noël, j’ai été contactée par la maternité de Saint-Jean-de-Maurienne », relate-t-elle. Aucun anesthésiste ne pouvait assurer un service de garde pendant trois jours. La maternité a donc fermé, avec tout de même la présence d’une sage-femme d’astreinte qui s’occupait des mères qui avaient accouché avant. « J’ai dû annoncer à deux de mes patientes, qui devaient arriver à terme à ce moment-là, que si elles venaient à accoucher sur cette période, elles ne le pourraient pas à domicile. »
Pour ces femmes, d’après Sandrine, deux solutions s’offraient : « Soit elles refaisaient un suivi de maternité à Albertville et elles pouvaient accoucher dans un appartement à moins de 30 minutes, soit elles revoyaient leur projet et accouchaient directement en maternité. »
Ces deux mères ont dû s’adapter face à l’urgence : « Une a pu aller au bout de son projet en transférant son dossier à Albertville, l’autre a abandonné et a souhaité accoucher à Albertville, sauf qu’elle habitait à environ une heure et demie, et n’a jamais pu arriver là-bas, son travail était trop avancé. Les secours de l’époque lui avaient demandé de faire un contrôle à Saint-Jean-de-Maurienne, avant de faire les 60 kilomètres restants. Au final, elle a mis au monde son enfant dans cet hôpital, alors que la maternité était fermée. »
Le trajet, risque accru d’accoucher de façon non préparée
Le temps de trajet influe sur la sécurité de l’accouchement. Or pour la Maurienne, une habitante de Modane est à une centaine de kilomètres, soit entre une heure et une heure et demie, de Chambéry ou Albertville.
Pour Sandrine Fiandino, éloigner la structure hospitalière de la mère met en danger la sécurité de la patiente et celle de son enfant. « Le risque est de voir des femmes accoucher en milieu extra-hospitalier et de façon non préparée, seules à la maison ou dans leur véhicule. Dans ce cas, il peut y avoir un risque de complication d’hypothermie pour le bébé », pointe-t-elle. Trouvant ça « ahurissant, voire dangereux ». Elle estime que quel que soit le choix d’accouchement de la future mère, « ces petites maternités sont des structures de repli vitales, garantes de la sécurité mère-enfant, surtout pour les femmes qui habitent en zone éloignée des centres hospitaliers ».
Un repli essentiel en cas d’accouchement à domicile
« Pour pouvoir assister et accompagner un accouchement à domicile, j’ai besoin d’être dans un périmètre de l’ordre de 30 minutes. Si je n’ai pas une maternité de repli, dans laquelle la mère a déjà fait préalablement un dossier de suivi de grossesse avec un anesthésiste et un obstétricien, je ne peux pas l’accompagner, car en cas d’urgence ou de complications, il faut qu’il y ait du personnel soignant et une salle d’accouchement avec un plateau technique », explique-t-elle.
Même si elle a les compétences d’assister une femme désireuse d’accoucher chez elle, Sandrine est donc dans l’obligation de travailler en collaboration avec un hôpital situé au plus près de son lieu d’intervention.
DL du 23 mars 2023
Un stage profitable pour les cyclistes
Afin de préparer la saison, les dirigeants de l’Union cycliste Vanoise ont programmé un stage de trois jours. Trente licenciés ont pris la direction de Finale Ligure (Italie) du vendredi 17 au dimanche 19 mars. Le souhait des responsables a été de préserver une diversité au sein du club. Ils ont prévu différents parcours et programmes où chacun s’en est donné à cœur joie.
Pour certains, cela a été un stage de préparation. Pour d’autres, trois jours de découverte à vélo de route ou en VTT. Plus d’un a alterné les deux disciplines. Cerise sur le gâteau avec le passage de Milan/San Remo à 200 mètres de l’hôtel, samedi après-midi. Durant le séjour, un des participants s’est cassé un poignet. Cela n’a en rien altéré la bonne humeur et l’ambiance du groupe.
Le stage, c’est aussi quelques chiffres : six véhicules au départ de Modane, 550 km aller-retour, 300 km de vélo et 6 000 mètres de dénivelé pour les plus aguerris avec à la clé, seulement deux crevaisons. Le tout agrémenté par deux soirées conviviales. Tout ce qu’il faut pour préparer dans les meilleures conditions la saison 2023 qui approche à grands pas.
DL du 22 mars 2023
La Traversée des Rois mages lance sa 16e édition
Ce dimanche 26 mars, 200 skieurs seront au départ de Valfréjus pour la 16e édition de La Traversée des Rois mage.

La Traversée des Rois mages est une course d’alpinisme transfrontalière qui est organisée par l’association binationale de droit italien La traversata des rois mages, dont le siège se situe à Bardonecchia (Italie), sous la présidence de Ezio Boschiazzo, et par l’association Mauriennaise la Jarrienne des cimes, affiliée à la Fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME), présidée par Joseph Magnin.
Ce dimanche 26 mars, 200 skieurs s’élanceront dans une course constituée de trois parcours (au choix) depuis le refuge du Mont Thabor (Valfréjus) pour tenter de rejoindre le refuge des Rois mages, situé au cœur des Granges de la Vallée étroite, côté Briançonnais, à la frontière italienne.
Trois parcours au choix pour plus de 200 inscrits européens
Ouverte à tous, cette course réunira, ce dernier dimanche du mois de mars, plus de 200 skieurs inscrits (dont une centaine est restée sur liste d’attente) sur les hauteurs du domaine skiable de Valfréjus dès 7 h. Originaires essentiellement de la Maurienne et de l’Italie, les coureurs en lice parcourront plusieurs mètres de dénivelés en ski d’alpinisme pour rallier le refuge du Mont Thabor à celui des Rois mages. Trois parcours ont été proposés aux participants, en fonction de leur niveau. Qu’ils soient débutants ou sportifs confirmés, ils tenteront chacun à leur rythme de relever leur défi personnel sur des itinéraires allant de 500 mètres jusqu’à 1 250 mètres de dénivelé (Lire ci-dessous).
C’est notamment, grâce à un travail d’une trentaine de bénévoles et traceurs, issus des associations Maurienne ski alpinisme, La traversata des Rois mages, de la La Jarienne des Cimes mais aussi du lycée des métiers de la montagne de Saint-Michel-de-Maurienne , que les sentiers ont pu être tracés, balisés et sécurisés entre des terrains de nature et de haute montagne.
L’évènement se déroulera sous la houlette bienveillante des agents des Pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Modane et de Briançon afin de veiller à la sécurité.
Plus d’information https://www.facebook.com/Traversée-des-Rois-Mages
Tout savoir sur la course
❏ Les trois parcours proposés de puis le refuge du mont Thabor jusqu’au refuge des Rois mages
➤ Débutant, 5 km et 500 m D +, passe par la descente de la Traversette, le pont de la Fonderie et se termine aux Granges de Vallée Étroite.
➤ Intermédiaire, 9 km et 800 m D +, rejoint le lac du Peyron et remonte au col des Méandres. Il descend aux Granges de la Vallée Étroite jusqu’à l’arrivée.
➤ Sportif confirmé, 10,5 km et 1 250 m D +, rallie le sommet du Mont Thabor, rejoint aussi le lac du Peyron jusqu’au col des Méandres et descend aux Granges de la Vallée Étroite jusqu’au point de l’arrivée.
❏ Restauration
➤ Café croissants Valfréjus,
➤ Collation au refuge du Thabor,
➤ Repas chaud aux deux refuges de Valle Stretta.
❏ Horaires prévisionnels de rendez-vous
➤ 7 h à la maison du Thabor, Valfréjus ou 6 h 30 à Pian del col à Bardonecchia pour le transport vers Valfréjus,
➤ Retour en bus vers 16 h.
❏ Sécurité, les participants doivent posséder leur équipement personnel
➤ Une pelle, une sonde et un détecteur de victimes d’avalanches (DVA ou Arva),
➤ Une pièce d’identité pour le passage de la frontière.
➤ Pour les participants de la vallée qui en disposent, se munir du forfait de ski de Valfréjus en cours de validité ou d’un forfait annuel d’une station de Haute Maurienne Vanoise 2022-2023 pour accéder aux remontées mécaniques au départ de Valfréjus.
DL du 20 mars 2023
Deux cérémonies pour le conflit algérien

Modane a une histoire avec la guerre d’Algérie. C’est d’ici que sont partis de nombreux appelés pour ce conflit, après avoir été rassemblés, et instruits, à la caserne Commandant-Paris. Des dizaines de ces jeunes chasseurs alpins du contingent ne sont pas revenus.
Devant cette enceinte qui abrite aujourd’hui le groupement d’aguerrissement en montagne (GAM), les maires de Modane et Fourneaux Jean-Claude Raffin et François Chemin (les communes assurent ensemble les cérémonies patriotiques), rejoints par leur collègue de Saint-André Christian Chiale, ont déposé une gerbe au pied du monument en hommage à ces disparus. Un détachement de l’École nationale des sous-officiers d’active (Ensoa) de Saint-Maixent (Deux-Sèvres), en stage au GAM, a participé à la cérémonie.
On les retrouvait quelques minutes plus tard, au monument aux Morts devant la mairie, aux côtés des anciens combattants, sapeurs-pompiers, policiers de la PAF et municipaux, et gendarmes, pour une seconde cérémonie à laquelle a aussi participé Émilie Bonnivard, députée.
Jean-Claude Raffin, prenant ensuite la parole au nom de tous les élus, à la salle Antoine-Fardel pour le vin d’honneur, a insisté sur la nécessité d’étendre le devoir de mémoire aux conflits actuels comme celui en Ukraine.
Lyon-Turin : ça a rarement creusé autant en un mois
Les tunneliers ne sont pas encore là, mais huit fronts de taille sont opérationnels sur le chantier du tunnel de base. À l’air libre, les travaux du Lyon-Turin se poursuivent aussi, notamment pour le stockage des matériaux.

Tunnel euralpin Lyon-Turin l’a annoncé le 13 mars : « Février a été le cinquième meilleur mois jamais enregistré en termes de production, avec 500 mètres excavés ». Pour arriver à ce résultat, le promoteur de l’ouvrage tient compte du percement du tunnel lui-même à Saint-Julien-Montdenis, et de celui d’autres galeries. Ainsi, le premier des quatre « puits d’Avrieux » avait atteint 373 mètres sur 500 à la fin février. Une galerie de connexion entre les deux futurs tubes du tunnel de base est aussi en cours d’excavation au bas de la descenderie du Bourget, elle en est à 228 mètres sur 575.
Les deux tubes creusés depuis l’entrée du tunnel avancent chacun à leur rythme
À Saint-Julien (Villarclément pour être exact), pas de tunnelier mais la « méthode traditionnelle » pour creuser vers Saint-Martin-la-Porte. C’est forcément plus lent, d’autant qu’il faut enfoncer des « parapluies » dans un terrain instable avant de creuser à la pelle mécanique et au brise-roche, avant de projeter du béton temporaire, qui précède le revêtement définitif. Les entamés en décembre avancent, un peu plus de 150 mètres sont excavés. Les deux tubes ne progressent pas forcément au même rythme : à fin février, l’un était avancé de 85 mètres, l’autre de 67 mètres.
Ce chantier, comme tout creusement, produit des déblais. Pour l’instant, ils sont acheminés par camion vers le site de dépôt de Plan-d’Arc. Mais l’essentiel doit être entreposé sur le site des Resses, à Villargondran. Il n’y aura plus besoin de camions : une bande transporteuse sortira de la tranchée couverte sous l’autoroute et la RD 1006, traversera l’Arc puis le Rieubel à Villargondran avant de rejoindre le secteur des Oudins, et de passer par-dessus la voie ferrée.
Modane : les travaux de contournement de la route continuent
Dans le secteur de Modane, Telt a confirmé la mise en service de la route de contournement de l’agglomération pour 2024. Lorsque ce sera le cas, les poids lourds du chantier ne circuleront plus sur la voie publique : ils monteront par l’autoroute jusqu’à la plateforme du Fréjus avant de redescendre jusqu’à la sortie est de Modane via cette voirie dédiée, puis de remonter la RD1006 sur quelques dizaines de mètres jusqu’au rond-point créé un peu en aval de la base du secours en montagne, et de poursuivre vers le chantier.
Un ouvrage d’art fait passer cette route de contournement au-dessus de l’entrée du tunnel SNCF du Saint-Antoine. Il faudra aussi réaliser un tunnel de 198 mètres de long. Ce mois-ci, des parois clouées continuent d’être posées aux têtes amont et aval de ce futur tunnel.
La route de contournement suppose aussi la construction d’un nouveau pont sur le Saint-Antoine. L’actuel, mis en service en août 2022, n’est que provisoire. Pour l’instant, des terrassements sont en cours dans le lit du torrent, depuis février (tout avait été interrompu au plus fort de l’hiver). La prochaine étape, c’est la réalisation d’enrochements dans le lit du torrent, le terrassement et la réalisation des pieux.
L’ancien pont, qui a disparu, devait de toute façon être remplacé par le Département, il n’était pas suffisant pour laisser passer les plus grosses crues du Saint-Antoine.
Trois hangars en construction pour respecter les normes de bruit
Le passage supérieur avait été installé lors d’une opération « coup de poing » rendue nécessaire par les travaux ferroviaires dans l’agglomération de Saint-Jean, entraînant une coupure de la circulation des trains. Mais la mise en place du convoyeur est toujours en phase d’études.
Le chantier se décline aussi sur la rive droite de l’Arc, avec la création d’une station de traitement des eaux, qui doit être mise en service à la fin du mois de mars. Toutefois, pour l’instant, il n’y a pas de venue d’eau dans les galeries en cours de creusement.
Trois « hangars acoustiques » sont aussi en construction. Le premier couvre l’entrée du tunnel de base, un second poursuivra celui-ci jusqu’à la tranchée couverte, le troisième sera situé de l’autre côté, pour abriter un concasseur. Ce dernier sera terminé au mois d’avril, les deux autres fin mars. D’après Telt, la superposition de laine de roche et de PVC, et de la tôle d’aluminium en toiture, doit permettre de respecter les limites de bruit 70 décibels en journée, 60 décibels (c’est-à-dire dix fois moins de bruit que 70) la nuit.
Vendredi 24 mars à 20 heures, salle Joseph-Chatel à Saint-Julien-Montdenis, assemblée générale de l’Association de défense des riverains contre les nuisances du chantier.
Tunnel du Fréjus : le Conseil d’État valide l’ouverture du second tube

Par un arrêt du 24 février, le Conseil d’État a rejeté le recours contre la décision des ministres des Transports français et italiens d’ouvrir à la circulation le second tube du tunnel du Fréjus. Le recours avait été déposé le 27 avril 2022 par des associations environnementalistes, notamment « Vivre et agir en Maurienne ». Elles estimaient que le second tube avait été conçu et présenté comme une galerie de sécurité destinée aux véhicules de secours, et non un ouvrage de circulation.
La décision des deux ministres datait en fait du 3 décembre 2012, et c’est la décision implicite de refus de l’annuler que les requérants contestaient ; ils avaient formulé leur demande le 30 décembre 2021. Le Conseil d’État a répondu que les décisions binationales sur l’exploitation du tunnel du Fréjus « ne sont pas détachables de la conduite des relations internationales de la France ». La juridiction administrative est donc incompétente.
Le Conseil d’État relève toutefois que la décision des États limite la circulation à une voie par sens, et que mandat a été donné à la commission intergouvernementale de vérifier que la circulation ne dépasse pas les seuils de trafic prévus.
« Toute augmentation de capacité de l’ouvrage est exclue » pour cette raison, commente ce mercredi 28 février la Société française du tunnel routier du Fréjus. Elle estime que la séparation des sens de circulation « permettra un gain très important de sécurité » en évitant les chocs frontaux et par une gestion plus facile des fumées en cas d’incendie : « le système de ventilation permettra de pousser les fumées dans le sens de la circulation , du côté où le tunnel se videra rapidement ».
La SFTRF rappelle aussi que le 4 juin 2005, deux chauffeurs routiers avaient péri asphyxiés par les fumées dégagées par un poids lourd en feu.
L’ouverture du second tube du tunnel routier du Fréjus doit intervenir d’ici à la fin de l’année 2023.
DROIT DE REPONSE
« Le Conseil d’État ne valide pas l’ouverture à la circulation de la galerie de sécurité du tunnel routier du Fréjus. »
À la suite de cet article « Tunnel du Fréjus, le conseil d’État valide l’ouverture du second tube », Daniel Ibanez et Annie Collombet, de Vivre et agir en Maurienne, nous ont adressé le droit de réponse suivant. Nous le publions conformément à la loi.
« Le Conseil d’État ne valide pas l’ouverture à la circulation de la galerie de sécurité du tunnel routier du Fréjus.
Contrairement à ce qui a été publié le 28 février sur le site internet et le 1er mars dans les éditions papier du quotidien, le Conseil d’État n’a pas validé l’ouverture à la circulation de la galerie de sécurité du tunnel du Fréjus. En effet, le Conseil d’État ne s’est pas prononcé sur la validité de la décision ministérielle d’ouverture à la circulation. Il a considéré que la décision d’ouverture à la circulation faisait partie “de la conduite des relations internationales de la France et échappe” à sa compétence. Ce qui lui a permis de ne pas juger sur le fond. Sa décision du 24 février est rédigée comme suit : “La requête de M. Ibanez et autres est rejetée comme portée devant une juridiction incompétente pour en connaître”.
Le Conseil d’État s’est abstenu d’analyser les faits et notamment le fait que le ministre signataire n’avait pas la compétence pour prendre la décision d’ouverture à la circulation, pas plus qu’il ne disposait du pouvoir d’engager la France pour un acte à caractère diplomatique comme l’avaient soulevé les requérants.
Les requérants étaient notamment Vivre et agir en Maurienne, France nature environnement Savoie, Fabienne Grebert, avec Daniel Ibanez qui les représentait. Ils constatent que la décision du Conseil d’État ne permet donc pas aux citoyens d’exercer un recours contre une décision prise par un ministre délégué qui n’en avait pas la compétence, décision contraire au dossier d’enquête publique, contraire aux déclarations du préfet devant le tribunal administratif de Grenoble, contraire à la décision du même tribunal. Le décret d’attribution concernant ce ministre ne l’autorisait ni à édicter une décision de changement de destination de l’ouvrage, ni à s’engager avec un pays étranger.
Les auteurs de requêtes devant le Conseil d’État n’ont pas été contactés avant la publication de l’article objet de ce droit de réponse, seule la société du tunnel du Fréjus a vu ses commentaires publiés par l’article du 28 février.
Les requérants avaient décidé de dénoncer l’ouverture à la circulation d’une galerie présentée comme étant à usage unique des véhicules de secours et constatent que Conseil d’État refuse de se prononcer sur le fait que la parole donnée par le préfet à la population n’est pas respectée. »
DL du 19 mars 2023
Aérospatiale : l’année des records pour l’Onera, qui recrute
L’Office national d’études et de recherches aérospatiales (Onera) n’a jamais engrangé autant de commandes que l’an dernier. Le plan de charge de ses souffleries mauriennaises s’épaissit. Des emplois sont à pourvoir, un “job dating” a lieu le 1er avril.

Le centre de Modane-Avrieux (CMA) de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales recevait, vendredi 17 mars, le PDG de l’Onera Bruno Sainjon, accompagné d’Emmanuel Chiva, délégué général pour l’armement, et Damien Cazé, directeur général de l’aviation civile. La visite était destinée à quelques spécialistes, notamment des journalistes de la presse spécialisée et généraliste, mais l’Onera ouvrira à nouveau ses portes, le samedi 1er avril, à ceux qui seront peut-être ses futurs ingénieurs et techniciens (niveau bac + 2 à bac + 5).
Les commandes de la délégation générale pour l’armement à un niveau inégalé
Le CMA organise ce jour-là un “job dating”. Le centre de recherches propose, en Auvergne-Rhône-Alpes, pas moins de 16 postes, tous consultables sur son site, et bien plus sur la France entière. S’il y a besoin de renforcer les effectifs de la structure installée en Maurienne (et ceux des autres établissements) depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est que l’activité de l’Onera est en pleine croissance.
« En 2008, nous avions battu un record avec 139 millions d’euros de commandes, rappelle Bruno Sainjon. Nous l’avons dépassé en 2021 avec 152 millions, et à nouveau en 2022, avec 162,9 millions. » Les missions confiées par la délégation générale pour l’armement (c’est-à-dire l’État) à hauteur de 59 millions, et les commandes de l’étranger (52,2 millions) constituent l’essentiel de cette activité.
DL du 18 mars 2023
Rendez-vous manqué avec Laurent Wauquiez en gare de Modane pour les syndicats

Vendredi 17 mars en fin d’après-midi, le président de la Région Auvergne Rhône-Alpes devait faire halte en gare de Modane, alors qu’il était attendu un peu plus tard à Val-Cenis pour l’ouverture du festival “C’est l’printemps”. Au programme de cet arrêt modanais : la présentation du projet de pôle d’échange multimodal (PEM), pour lequel la Région doit intervenir financièrement.
Ayant appris cette visite, un groupe de militants syndicaux opposés à la réforme des retraites s’est rendu devant la gare, avec la ferme intention de demander sa position à Laurent Wauquiez sur ce point, et quelques autres. Cette rencontre n’a pas pu avoir lieu : l’arrêt du président de la Région à Modane a été annulé, à cause de « contraintes d’agenda ». La présentation du PEM, qui n’était pas très urgente, est repoussée à une date ultérieure.
Un peu déçus mais persuadés que c’est leur présence qui a motivé l’annulation du déplacement, les militants syndicaux sont restés un moment sur le quai de la gare avant de se retirer. Il n’y a pas eu d’incident.
DL du 17 mars 2023
L’Italie se déclarait « préoccupée » dès 2018
À plusieurs reprises ces dernières semaines, l’Italie a appelé la France au respect de sa parole concernant la mise en chantier des accès au tunnel de base. Certes, cela intervient dans un contexte général tendu entre les deux pays, et entre la nouvelle présidente du conseil italien Giorgia Meloni et le président Emmanuel Macron.
Mais cela ne doit pas faire oublier que les craintes, du côté italien, de voir la France tergiverser à l’extrême sur ce dossier (jusqu’à le laisser tomber ?) ne datent pas d’hier. Une note a été présentée le 22 mai 2018 lors d’une réunion de la CIG, par la partie italienne. Dans ce document que nous avons pu consulter, le ton était diplomatique mais ferme : « l’Italie […] considère nécessaire de réaffirmer le respect des accords internationaux signés ». Sur le fond, les Transalpins condamnaient déjà l’hypothèse Dijon-Modane : « les trains [sortant du] tunnel de base doivent pouvoir continuer le long du corridor méditerranéen (et non préférentiellement vers Paris) en quantité et avec des prestations conformes à celles programmées pour les voies d’accès italiennes ».
Quant au calendrier, il doit « être, pour les deux pays, cohérent avec la mise en service du tunnel de base programmée pour 2030 ; nous ne pouvons pas finaliser les investissements sur le tunnel et les vies d’accès italiennes pour 2030 et ensuite attendre huit ans que la France engage les travaux de ses propres voies d’accès ».
Si l’Italie peut s’exprimer aussi fermement, c’est qu’elle a elle-même engagé les travaux de ses propres accès, et qu’elle a l’argument financier pour elle. Le traité de 2012 prévoit que l’Italie finance 35 % du tunnel de base et la France 25 % seulement, parce que côté français, les accès sont plus longs (140 km contre 60). Certes, l’Italie a revu à la baisse ses propres accès, passés de 4,3 (estimation 2011) à 1,7 milliard d’euros, mais elle estimait dès 2018 que si la France réduisait les siens dans les mêmes proportions, elle devrait investir « au moins cinq milliards ».
Le document rappelle aussi qu’avec ses accès, la France fait coup double, voire triple : elle dessert le tunnel de base, mais désature l’accès à Grenoble entre Lyon et Saint-André-le-Gaz, et améliore la desserte d’Annecy et Chambéry.
Lyon-Turin : « Les accès doivent être étudiés cette année »
La cheffe de la délégation française à la commission intergouvernementale pour le Lyon-Turin révèle avoir discuté avec David Valence, président du conseil d’orientation des infrastructures, à propos de la nouvelle liaison ferroviaire. Et elle estime avoir obtenu des avancées significatives.
Quelle analyse faites-vous du rapport du conseil d’orientation des infrastructures ?
« En 2018, le rapport Duron avait refusé d’évoquer le tunnel de base parce qu’il relevait des engagements internationaux de la France, et repoussé la question des accès au-delà de 2038. Là, nous avons apporté une contribution. Il y a un paquet avec l’étoile ferroviaire, le contournement ferroviaire de l’agglomération, et les accès au tunnel de base. C’était important de le faire acter. C’est même ce qui pouvait nous arriver de mieux, puisque le COI dit que le nœud lyonnais est urgent. »
« En revanche, la programmation du COI est à revoir »
Beaucoup s’inquiètent de voir l’accent mis sur un renforcement de la ligne Dijon-Modane, au détriment des accès entre Lyon et Saint-Jean-de-Maurienne…
« Il a toujours été dit que Dijon-Modane peut servir à amorcer le report modal, mais que ça ne constitue pas un vrai accès au tunnel. On n’y fera jamais passer 15 millions de tonnes par an. Il ne faut pas perdre de vue que la capacité du tunnel de base, c’est 300 trains par jour et 40 millions de tonnes par an, et qu’on va l’alimenter. »
Que manque-t-il pour avancer sur la question des accès ?
« Le gouvernement a l’air de choisir le scénario médian du COI, dit “planification écologique”. Mais ce qu’il faut obtenir dès 2023, ce sont des crédits pour réaliser l’avant-projet détaillé [APD] des accès. Si on ne le commence pas maintenant, il ne sera pas terminé pour 2028, et on ne pourra pas obtenir du Conseil d’État la prorogation de la déclaration d’utilité publique. Or, si cette DUP tombe, au-delà de la difficulté qu’il y aurait à en recommencer une, il y a une telle pression foncière en Nord-Isère que des permis de construire sortiraient, et il n’y aurait bientôt plus de place pour une nouvelle ligne ferroviaire. »
Une réponse favorable du gouvernement paraît-elle possible ?
« Tout le monde est mobilisé, moi y compris, et demande l’arbitrage d’Élisabeth Borne. L’Europe est prête à financer 50 %. L’APD est une étude lourde, avec des composantes économiques et socio-économiques. Il faut arriver en 2027 avec un document prêt, ce qui comprend des sondages géologiques puisque l’APD doit dire où seront les “descenderies” des futurs tunnels. Quelques terrains ont déjà été achetés, il en faudra d’autres. Avec tout cela, on peut aller plutôt serein devant le Conseil d’État. »
Comprenez-vous l’agacement de la partie italienne devant ce qui peut être compris comme des atermoiements de la part de la France ?
« Je veux dire aux Italiens qu’il faut reconnaître que le rapport de 2023 est plus favorable que celui de 2018. D’un autre côté, c’est normal qu’ils ne soient pas contents. Nous avons désormais un point positif, mais il faut aller plus loin. »
L’Italie se déclarait « préoccupée » dès 2018
À plusieurs reprises ces dernières semaines, l’Italie a appelé la France au respect de sa parole concernant la mise en chantier des accès au tunnel de base. Certes, cela intervient dans un contexte général tendu entre les deux pays, et entre la nouvelle présidente du conseil italien Giorgia Meloni et le président Emmanuel Macron.
Mais cela ne doit pas faire oublier que les craintes, du côté italien, de voir la France tergiverser à l’extrême sur ce dossier (jusqu’à le laisser tomber ?) ne datent pas d’hier. Une note a été présentée le 22 mai 2018 lors d’une réunion de la CIG, par la partie italienne. Dans ce document que nous avons pu consulter, le ton était diplomatique mais ferme : « L’Italie […] considère nécessaire de réaffirmer le respect des accords internationaux signés ». Sur le fond, les Transalpins condamnaient déjà l’hypothèse Dijon-Modane : « les trains [sortant du] tunnel de base doivent pouvoir continuer le long du corridor méditerranéen (et non préférentiellement vers Paris) en quantité et avec des prestations conformes à celles programmées pour les voies d’accès italiennes ».
Quant au calendrier, il doit « être, pour les deux pays, cohérent avec la mise en service du tunnel de base programmée pour 2030 ; nous ne pouvons pas finaliser les investissements sur le tunnel et les vies d’accès italiennes pour 2030 et ensuite attendre huit ans que la France engage les travaux de ses propres voies d’accès ».
Si l’Italie peut s’exprimer aussi fermement, c’est qu’elle a elle-même engagé les travaux de ses propres accès, et qu’elle a l’argument financier pour elle. Le traité de 2012 prévoit que l’Italie finance 35 % du tunnel de base et la France 25 % seulement, parce que côté français, les accès sont plus longs (140 km contre 60). Certes, l’Italie a revu à la baisse ses propres accès, passés de 4,3 (estimation 2011) à 1,7 milliard d’euros, mais elle estimait dès 2018 que si la France réduisait les siens dans les mêmes proportions, elle devrait investir « au moins cinq milliards ».
Le document rappelle aussi qu’avec ses accès, la France fait coup double, voire triple : elle dessert le tunnel de base, mais désature l’accès à Grenoble entre Lyon et Saint-André-le-Gaz, et améliore la desserte d’Annecy et Chambéry.
Des cartes mentales pour “booster” son cerveau par la championne du monde !

« Souvent, à l’école, on nous dit : “Tu es inapte”. Alors que ce n’est pas vrai. » L’incapacité de l’institution scolaire à s’adapter à la diversité de ses publics, souffrant parfois de dyslexie, de dyspraxie et de tous les troubles spécifiques du langage et de l’apprentissage, continue à produire de nombreux traumatismes chez les actuels et anciens élèves de l’école française.
A quoi ça sert ?
À 27 ans, Tiphaine Chomaz se réjouit de pouvoir contribuer à diffuser une nouvelle méthode de plus en plus en vogue : le “mind mapping” (qu’on peut traduire par “conception de cartes mentales”). Cette technique de représentation de l’information, censée être plus proche du fonctionnement du cerveau, permet d’associer les idées et les concepts en les représentant sous une forme d’arborescence, avec des couleurs, des mots, des bulles…
« Ça permet aux enfants souffrant de DYS d’avoir des repères dans l’espace, ça facilite leur compréhension », assure la championne du monde en titre de cette discipline, qui a pu constater les bénéfices de cette méthode chez des enfants autistes qui peinaient à trier les informations, les conscientiser et les mémoriser.
Coach
Pour cette année 2023, Tiphaine Chomaz ne sera pas dans la peau d’une participante mais dans celle d’une coach. Dans l’optique des épreuves internationales, qui se dérouleront en Pologne les samedi 29 et dimanche 30 avril, elle suivra un groupe de dix personnes pendant six semaines pour les initier au concept de la carte mentale, avant de devenir, petit à petit, capables de réaliser des productions professionnelles en un minimum de temps. L’une des épreuves de la compétition consiste par exemple à écouter un discours et en réaliser une retranscription sous forme de “mind mapping”.
Défi
Autre défi : la lecture d’un magazine de 60 pages, avant de le restituer sous forme de carte mentale en deux heures, un défi qui développe aussi la lecture rapide chez les candidats. L’enjeu est de réussir à « être dans l’expression de l’information de manière claire et attractive », précise Tiphaine Chomaz. Cette dernière dispose encore de cinq places à pourvoir dans sa formation, qui coûte 300 euros. Avis aux Savoyards intéressés.
Renseignements : https://tiphainechomaz.com
DL du 14 mars 2023
Deux soirées “dance floor” samedi et dimanche à Valfréjus
La station de Valfréjus inaugure un événement “Vertical music expérience”, vendredi 17 et samedi 18 mars. Vendredi dès 18 heures, en partenariat avec RTL 2, une scène accueillera quatre concerts pop-rock. Le samedi 18, même heure et même endroit, place à l’électro en partenariat avec Fun radio. En journée, concerts dans les bars et restaurants, y compris au sommet du domaine skiable.
Non aux carrières, oui aux accès du Lyon-Turin en Maurienne
La Ville marche dans les pas de la Communauté de communes Cœur-de-Maurienne Arvan pour deux motions concernant la zone spéciale de carrières (ZSC) et les accès du Lyon-Turin.

Sans surprise, lors du dernier conseil municipal, les élus ont acté et adopté deux motions, suivant les pas de la 3CMA, contre le projet de zone spéciale de carrières, et en faveur du scénario “grand gabarit” pour les accès du Lyon-Turin, priant le gouvernement de réagir au plus vite.
Zone spéciale de carrières : des maladresses dans le dossier
Alors que les élus de vallée de la Maurienne sont dans leur ensemble contre le projet de création d’une zone spéciale de carrières (ZSC) sur le territoire pour le gypse et l’anhydrite, Philippe Rollet, maire de Saint-Jean-de-Maurienne, a fait part de son désarroi au sujet « des maladresses » faites par le gouvernement en termes d’annonce et de gestion de ce projet.
« Aucun élu local n’a été informé, nous avons découvert ce dossier par une association de citoyens qui en savait plus que les élus eux-mêmes », constate le premier magistrat. Rappelant que l’objectif de la ZSC est d’exploiter les ressources potentielles du territoire pendant 120 ans, au rythme de 200 000 tonnes d’extraction par an, entre Cœur-de-Maurienne Arvan et la Haute-Maurienne, il a souligné les impacts socio-économiques et environnementaux que pouvait avoir ce genre de manœuvre sur la vallée et auprès des résidents.
« Réputée pour sa riche biodiversité et ses paysages, la Maurienne cumulerait des nuisances portant un coup fatal à son attractivité et à la qualité de vie des habitants », précise la motion, qui rejoint les nombreuses déjà émises par les collectivités contre ce projet.
Un lien étroit avec le chantier du Lyon-Turin
« La vallée subit les nuisances du grand chantier Lyon-Turin, qui impacte son territoire, dans l’objectif louable de rendre l’air plus respirable, si toutefois l’État respecte ses engagements d’accès par tunnel », a par ailleurs annoncé le maire.
Priant l’État de faire avorter le projet de ZSC avant même toute concertation publique, il n’a pas caché non plus son étonnement quant au contenu du rapport du conseil d’orientation des infrastructures (COI) dans le dossier des accès du Lyon-Turin.
« Alors que ce rapport privilégierait la ligne historique Dijon-Modane pour le fret, au risque de repousser pour longtemps le scénario du grand gabarit […], nous assisterons bientôt à une surenchère de choix et d’orientation ».
Faisant référence à l’engouement médiatique qu’a suscité ledit rapport, il a tenu à notifier qu’il fallait « (ré) agir et que le gouvernement devait prendre ses responsabilités en se positionnant en faveur du scénario du grand gabarit pour inscrire, dans un calendrier rapide, les crédits nécessaires à la réalisation des accès ».
DL du 13 mars 2023
Après trois ans d’absence, les collégiens de Gênes de retour
Le 10e anniversaire de l’échange avec le collège Dante-Alighieri de la capitale ligure est ainsi fêté, avec un peu de retard dû à la crise sanitaire.

Lundi 13 mars à 11 heures, 21 jeunes Génois, accompagnées de deux enseignants, sont arrivés au collège La Vanoise et ont fait la connaissance de leurs 21 correspondants locaux, tous élèves de 4e et en classe “bi-langue” depuis la 6e. « C’est une découverte pour nombre d’entre eux, qui ne sont encore jamais partis sans leurs parents », sourit Roseline Bosu, professeur d’italien, heureuse de réussir cet échange après trois années d’interruption. Ce sera le cas pour les collégiens français qui partiront le 27 mars pour une semaine sur la côte ligure.
Les Italiens ont été accueillis par Bruno Cretin, principal du collège, et Jean-Claude Raffin, maire. Ce dernier a souligné tout l’attachement de Modane aux relations avec l’Italie, à commencer par Bardonecchia dont il a encore rencontré la maire, Chiara Rossetti, pas plus tard que samedi dernier, et à l’Europe en général, comme en témoigne la venue d’Allemands de la ville jumelle d’Ohmden il y a quelques semaines. « C’est votre Europe », a-t-il insisté auprès des jeunes.
Lancé en 2011, le partenariat avec le collège Dante-Alighieri aurait dû fêter son 10e anniversaire en 2021, mais la crise sanitaire l’a empêché. Bruno Cretin, principal, est heureux d’avoir pu le concrétiser cette année « malgré un contexte budgétaire difficile » : faute de certitude sur la possibilité de réussir l’opération, le collège n’avait pas mis en place de financement très étoffé pour ses relations internationales. D’autres projets, comme un voyage à Rome, n’ont d’ailleurs pas vu le jour.
Les élèves italiens vont rester une semaine, logeant dans les familles. Visites, séquences en classe et découverte de la région figurent à leur programme, sans temps mort.
Trois rendez-vous autour de la petite enfance
La Semaine de la petite enfance se déroulera du 18 au 25 mars. Cet événement relie les petits, les grands, les femmes et les hommes, les enfants, les familles, les professionnels de la petite enfance et des artistes. Le thème de cette année est “Pop”. En référence à ce qui rebondit, fuse, explose, et au “pop” de “populaire”.
Cette semaine est à vivre à Modane en trois étapes :
➤ Lundi 20 mars. À 9 heures au relais petite enfance, atelier pour les professionnels.
➤ Mardi 21 mars. À 10 heures au lieu d’accueil enfants-parents (LAEP) “Le petit jardin”, découverte des albums Pop up avec Fabienne, bibliothécaire.
➤ Vendredi 24 mars. À partir de 9 heures, atelier au LAEP. À partir de 16 heures, portes ouvertes au relais petite enfance et au lieu d’accueil enfants-parents : activité, goûter, musique.
Contact : 04 79 05 22 15 ou relaisasmat.modane@orange.fr.
Boules : complète réussite pour le mémorial René-Bellet

La Boule modanaise et le président Maurice Vincent ont tout mis en œuvre ce week-end pour réserver le meilleur accueil aux quadrettes et fans de la discipline, huit formations venues d’Aiguebelle, Saint-Julien-Montdenis, Sainte-Marie-de-Cuines, Ugine, Sonnaz-Méry, Les Abrets, Briançon et bien sûr Modane.
Pour sa première invitation à ce mémorial, l’équipe de la Boule de Charbonnière d’Aiguebelle a inscrit son nom au palmarès. En finale, René Digne, Roger Villiot, Bruno Rizzon, Frédéric Donati et Gérard Cordel ont battu Louis Avanzi, Denis Panseri, Georges et Patrice Girard (Sainte Marie-de-Cuines) 9-6. Victorieuse l’année dernière, l’équipe de Briançon pilotée par Christian Bremond complète le podium. La cuillère de bois est revenue à la formation locale de Vito Gareri.
Cette journée s’est déroulée dans une convivialité exemplaire, comme l’a salué le président Maurice Vincent à l’heure de la remise des prix. Le prochain rendez-vous est fixé au samedi 1er juillet, à 8 heures, sous la forme d’un 16 doubles M3-M4 doté du challenge de la Municipalité.
DL du 12 mars 2023
Les cyclistes ont participé à deux courses en Italie

Doucement mais sûrement, les licenciés de l’Union cycliste Vanoise (UCV) reprennent leur rythme de croisière. Samedi 11 mars, trois d’entre eux étaient au départ de deux épreuves.
Grâce à l’équipementier italien du club Pella sportswear, un partenariat avec l’UCV a été conclu. Il permet aux Modanais de courir côté italien avec une licence ACSI tout en conservant les couleurs de leur club. À Osasio, au sud de Turin, afin d’ouvrir la saison à l’étranger, deux courses étaient programmées en fonction de la catégorie d’âge.
Julien Martino s’est élancé aux côtés de 80 coureurs âgés de 20 à 50 ans. Dominique Billy s’est aligné dans l’épreuve de 50 ans et plus réunissant une soixantaine de participants. En raison d’un fort vent présentant un réel danger pour les concurrents, les organisateurs ont pris la décision de raccourcir les deux épreuves. Au final, Julien Martino et Dominique Billy ont respectivement terminé 29e et cinquième du classement général. Dominique Billy se classe également troisième dans la catégorie senior 1. De l’autre côté des Alpes, le calendrier est copieux et varié. Les licenciés UCV y retourneront régulièrement.
Dans le même temps, Christophe Chauveton a pris la direction de la Seine-et-Marne. Il a participé à un brevet de randonneur mondial 200. Quelque 300 participants se sont élancés de Lagny, dans la campagne, en direction de Champage. Le Mauriennais a bouclé le parcours en 8 heures et 20 minutes décrochant ainsi son billet pour Paris-Brest-Paris.
Les licenciés de l’UCV ont maintenant le regard tourné vers le stage de début de saison. Il se déroulera du vendredi 17 au dimanche 19 mars à Finale Ligure, Province de Savone en Ligurie.
DL du 11 mars 2023
Cinq “cellules artisanales” sur la zone des Terres-Blanches
La Communauté de communes de Haute-Maurienne Vanoise a accepté de vendre, pour près de 118 000 €, un terrain de 3 115 m² sur la zone d’activités des Terres-Blanches. La société IDE Promotion, installée à Dommartin (Rhône), y installera cinq “cellules” (des ateliers) de 153 à 234 m², qui seront ensuite vendues ou louées à des artisans.
Pour Jérémy Tracq, premier vice-président en charge de l’économie, cela peut être intéressant pour des entreprises en développement, et lance la construction sur la zone. Le promoteur se chargera de la commercialisation, avec l’appui de la CCHMV. Toutefois Stéphane Boyer, maire d’Aussois, a préféré s’abstenir : il craint que le promoteur se contente de démarcher localement des artisans déjà installés, sans effet sur l’activité économique du territoire.
DL du 9 mars 2023
Piscine : les tarifs augmentent de 5 %, ça aurait pu être pire
La piscine intercommunale de Modane ouvrira à nouveau ses portes le 1er avril 2023. À l’image du ticket plein tarif qui passe de 4 € à 4,20 €, les tarifs d’entrée augmentent globalement de 5 % (un peu plus ou un peu moins en fonction des arrondis). La note aurait pu être beaucoup plus salée pour les usagers, sauvés par une faible dépendance de la piscine aux cours de l’énergie : elle est alimentée par la chaufferie intercommunale au bois, ni gaz, ni fioul pour chauffer l’eau… À titre de comparaison, la piscine de Lanslevillard a vu sa facture s’envoler : elle est passée de 40 000 € à 92 000 € par an, a révélé Jacques Arnoux, maire, lors du dernier conseil communautaire.
DL du 8 mars 2023
La résidence Pré-Soleil a besoin de gros travaux
Il faudrait deux millions d’euros pour la remettre à niveau. Mais la communauté de communes n’a pas de plan de financement pour lancer l’opération.

Le bâtiment est qualifié de « très vieillissant ». Pas du point de vue du gros œuvre ou de la rénovation thermique, bien anticipée, mais de l’aménagement des logements. L’électricité, la plomberie, l’évacuation des eaux usées, laissent à désirer.
Le centre intercommunal d’action sociale mène régulièrement des chantiers de jeunes pour améliorer l’apparence des communs, mais même appréciés des résidents, ces coups de peinture ne suffisent pas à faire de la résidence Pré-Soleil un établissement moderne.
La question a été évoquée par le conseil communautaire de Haute-Maurienne Vanoise lors de sa dernière réunion, consacrée aux orientations budgétaires. Car c’est bien une question d’argent. Selon Sylvain Margueron, directeur général adjoint de la CCHMV, « il faudra mettre deux millions pour une remise à niveau ». La seule mise aux normes électriques coûterait 3 000 € par appartement, et il y en a 57. Les cuisinettes, par exemple, ne répondent plus du tout aux critères actuels. La situation est rendue plus délicate par la nécessité de mener les travaux en site occupé : on ne peut pas transférer les résidents dans un autre bâtiment, mais seulement les déplacer d’appartement à appartement. C’est possible, seules 43 personnes, à ce jour, habitant Pré-Soleil. Reste à trouver les sous.
L’Opac est propriétaire, mais n’interviendra pas dans la rénovation
Le bâtiment appartient à l’Opac de la Savoie, qui l’a construit mais ne mettra pas d’argent : conformément à l’usage, c’est à la collectivité utilisatrice qu’il revient de le rénover quand il y en a besoin. La CCHMV pourrait demander à l’Opac une réduction de loyer, mais sur les 50 000 € qu’elle paie chaque année, 30 000 € sont absorbés par des frais fixes. Il reste donc 20 000 €, qui ne permettent pas grand-chose, ni en travaux ni en remboursement d’emprunts.
Bref, le dossier est sur la table et les élus auront l’occasion de se positionner. Ils seront face à des choix, car la communauté de communes a beaucoup d’opérations à engager. Il faut changer trois automates et changer un compresseur à la station d’épuration, et poursuivre les travaux sur le réseau d’eaux usées. D’autres travaux sont nécessaires à la piscine, où il faut changer, par ailleurs, le logiciel qui gère les entrées. Il fonctionne sur un système d’exploitation tellement ancien qu’aucune mise à jour n’est plus possible… Un budget de 150 000 € est aussi mis de côté pour l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques.
Ce ne sont que quelques exemples, qui seront à détailler au moment du vote du budget. Ce dernier sera voté dans un cadre contraint : les élus ne souhaitent pas augmenter les impôts, qui touchent les particuliers à travers les taxes foncières bâties et non bâties, et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ; et les entreprises via leur contribution foncière. « Nous aimerions avoir une vision à plus long terme, mais l’État change les règles tout le temps », soupire Jean-Claude Raffin, vice-président. Il ne sert à rien de jouer sur le levier fiscal pour se créer des recettes, si l’année suivante une loi vient bouleverser tout l’édifice…
Le service de cars vers l’Italie s’étoffe
L’offre de transport entre Modane et Bardonecchia s’améliore. Pas par train (les TER italiens ne sont toujours pas rétablis) mais par car, avec sept allers-retours par jour, du lundi au samedi.
Le premier car part de Bardonecchia (gare ferroviaire) à 6h50 et arrive à Modane à 7h20, pour en repartir à 7h30. Les cars suivants au départ de Modane sont à 8h40, 12h30, 14h30, 15h40, 17h40 et 19h30. Dans le sens du retour, au départ de Bardonecchia, il y a des cars à 8 heures, 12 heures, 14 heures, 15 heures, 17 heures et 18h50.
Cela permet d’aller passer la journée à Turin, à condition, pour le retour, de ne pas manquer le train de 17h15 au départ de la gare de Porta Nuova.
DL du 6 mars 2023
Des travaux cette année dans le centre ancien ?
La Ville envisage d’effectuer plusieurs chantiers cette année, mais prend garde, avant de se lancer, d’obtenir le plus d’aides possible.

Il en va ainsi de la réhabilitation du bourg-centre, et plus précisément de l’aménagement d’une placette et de parcours piéton dans le centre ancien. Des places de stationnement pourraient voir le jour, et peut-être un abri à poussettes, mais en l’état, pas d’espaces verts. Sur cet espace de quelque 700 m², le coût prévisionnel est de 110 000 €. Le Département a déjà été sollicité à hauteur de 16 500 €, la Région l’est maintenant pour 44 000 €.
Pas très loin, la réhabilitation et la rénovation thermique de quatre ou cinq appartements, des locaux du centre polyvalent d’action sociale et de la salle Antoine-Fardel, et la création d’un peu d’espaces verts, sont envisagées. « On voudrait aller vite », assure Jean-Claude Raffin, maire. Une partie du projet figure au programme “Petites villes de demain”. Le montant total de l’opération est évalué à 410 000 €. La Ville espère une aide de l’État au titre du “fonds vert” et du Fast (accompagnement du chantier Lyon-Turin) pour la rénovation thermique.
Deux autres projets risquent de ne mobiliser que de maigres subsides extérieurs : 3 000 € du Département (et une aide espérée de la Région à hauteur de 20 %) pour une rénovation du mur d’escalade du gymnase évaluée à 35 718 €, et 15 % du Département pour une extension du columbarium qui coûterait 19 348 €.
Enfin, reste un dossier plus “intellectuel” : le plan d’aménagement urbain (PAU). Comme l’étudier coûterait déjà 22 230 €, certains élus, à l’image de Jean-Michel Ostorero, s’interrogent. Est-ce bien utile, puisqu’il y a un plan local d’urbanisme (PLU) dont l’élaboration revient à 150 000 € ? Mais le PLU, a expliqué le maire Jean-Claude Raffin, porte sur l’ensemble de la commune et décrit, en gros, ce que l’on a le droit de faire. Le PAU concerne un secteur plus réduit et décrit « ce que l’on veut faire », jusqu’à la faisabilité technique. Cela pourrait concerner la réhabilitation de la rue Sainte-Anne, dont la destruction de l’immeuble vide, que l’Opac envisage. Pour aider à financer ce PAU, l’État est sollicité, au titre de la “dotation générale de décentralisation”.
DL du 5 mars 2023
Semaine italienne : le programme est presque bouclé
La Semaine italienne aura bien lieu du 22 au 28 mai 2023, et le temps fort en est l’exposition d’artistes mauriennais et piémontais, que l’on pourra voir dès le premier jour, avec une matinée réservée aux scolaires (entrée libre dès l’après-midi). Le vernissage aura lieu le mardi 23 mai en fin de journée, avec un apéritif en forme de dégustation, préparé par les élèves de l’Institut Formont d’Oulx et de l’école hôtelière du lycée Paul-Héroult de Saint-Jean-de-Maurienne.
Le mercredi 24 mai, la bibliothèque municipale accueillera, de 10 à 12 heures, une animation avec Francesca Tonelli dans le cadre de l’opération “Premières pages”. En soirée, elle laissera la place à un “escape game” franco-italien. Mais dès le matin, et grâce à la Dante Alighieri, un atelier de pâtes, réservé aux élèves du collège, se déroulera à la résidence d’autonomie Pré-Soleil. À 14 heures, à l’atrium de l’Ehpad, un groupe de huit élèves jouera une pièce de théâtre, avec accès ouvert à tous.
Jeudi 25 mai, le festival se déplacera à Lanslebourg, pour un concert, à l’église, du groupe franco-italien Ascolta. Si elle est disponible, la chorale “La Haute Maurienne chante” se produira également.
Le comité de jumelage Avrieux-Piedicavallo organisera pour sa part une soirée pizza au four communal, le vendredi 26 mai, avec la probable participation du groupe musical Accord’Oé.
La programmation de la Semaine italienne aurait été incomplète sans une sortie à Turin. Elle aura lieu le samedi 27 mai, avec le matin une visite du musée du cinéma. Pour l’après-midi, deux possibilités sont offertes : les catacombes, ou le pavillon de chasse de Stupinigi avec l’exposition “Van Gogh expérience”. Le repas de midi aura été pris à l’ancienne usine Fiat du Lingotto. Les participants à la sortie ne seront pas encore rentrés lorsque, à 17 heures, le Museobar accueillera un concert de piano des élèves de l’Établissement d’enseignement artistique de Maurienne.
Le dimanche, pour finir, la fête “Modane d’ici et d’ailleurs” proposera un concert de la Banda musicale de Suse accompagnée d’une dégustation de pâtes. Les organisateurs, enfin, cherchent un moyen de faire participer les écoles d’arts plastiques du secteur. Ils suggèrent aux commerçants de décorer leurs vitrines aux couleurs italiennes et d’exposer des dessins d’enfants, et aux restaurants de proposer des menus italiens.
DL du 2 mars 2023
Le collège à l’heure allemande

Depuis mardi soir 28 février, il y a une quarantaine d’élèves en plus au collège La Vanoise à Modane : les correspondants allemands des 5e et des 4e. Ils sont logés dans les familles des collégiens, et vont rester jusqu’à mardi matin prochain. Ils viennent de Kirchheim unter Teck, près de Stuttgart.
Mercredi, ils ont été accueillis officiellement autour de viennoiseries par la direction du collège. Pour Roland Cretin, le principal, « même s’il n’a pas été facile de mettre en place cet échange », notamment pour des raisons financières, « il était important de le maintenir, et de privilégier ce format aux voyages. Un échange, c’est une immersion, la proximité. Le côté fraternel est important. Tout cela, on ne le retrouve pas dans un simple voyage. »
Aux élèves allemands, il a dit espérer qu’ils allaient apprécier Modane et ses environs, et a demandé avec humour aux Français de ne montrer « que le bon côté des Mauriennais ».
Un après-midi en lien avec le comité de jumelage
Son adjoint, Jean-Christophe Bertrand, a insisté sur le fait que ces échanges sont importants, même pour l’avenir. « N’hésitez pas à vous rapprocher, à vous connaître. Vous aurez peut-être à le faire plus tard, lors de vos études. »
Au programme de cette semaine franco-allemande avec la professeur d’allemand, Nathalie Favre-Bonté, du ski, mais aussi une journée à Chambéry, et un après-midi modanais en lien avec le comité de jumelage. Modane est jumelé avec Ohmden, qui est quasiment collé à Kirchheim. Faire partie du jumelage après avoir échangé avec son correspondant allemand peut offrir une suite logique pour rester en contact avec l’Allemagne.
DL du 1er mars 2023
Les aînés ont fêté Mardi gras

Plongés dans un décor coloré avec une fresque d’art-thérapie, réalisée par certains résidents du Pré Soleil, les aînés de la structure modanaise ont fêté le carnaval.
Au programme, culture du lien intergénérationnel en compagnie des enfants des Petits Poucets, moment musical en chants et en danse avec le groupe des Pêcheurs, temps de collation et dégustation de bugnes maison : les séniors ont ainsi profité d’une journée d’animation où joie et bonne humeur étaient les maîtres mots.
UCV : les licenciés présents à Goncelin

Les licenciés de l’Union cycliste Vanoise (UCV) ont pris la direction de Goncelin, samedi 25 février. Pour cette Rando de la plantation des oignons, trois parcours étaient proposés pour le plus grand plaisir des 450 participants. Parmi eux, 9 Modanais : Thierry Arbarétaz, Dominique Billy, Alexandre et Christophe Chauveton, Thierry Gaillard, Fabrice Genin, Carlos Goncalves, Bernard Nouais et Yves Raison.
Ils se sont alignés sur le parcours de 75 km comptant 800 m de dénivelé positif entre Val-Coisin et Grésivaudan. Une première rando disputée dans une ambiance sympathique. Ajouté à cela, un parcours parfaitement adapté pour un début de saison afin de retrouver de bonnes sensations à l’approche du stage à Finale Ligure programmé à la mi-mars.
Les coureurs de l’UCV ont montré leurs couleurs dans le Grésivaudan pour leur première sortie de la saison, en attendant bien entendu la suite du programme non dépourvu d’intérêt.
Février 2023
Février 2023
DL du 28 février 2023
Tunnel du Fréjus : le Conseil d’État valide l’ouverture du second tube

Par un arrêt du 24 février, le Conseil d’État a rejeté le recours contre la décision des ministres des Transports français et italiens d’ouvrir à la circulation le second tube du tunnel du Fréjus. Le recours avait été déposé le 27 avril 2022 par des associations environnementalistes, notamment « Vivre et agir en Maurienne ». Elles estimaient que le second tube avait été conçu et présenté comme une galerie de sécurité destinée aux véhicules de secours, et non un ouvrage de circulation.
La décision des deux ministres datait en fait du 3 décembre 2012, et c’est la décision implicite de refus de l’annuler que les requérants contestaient ; ils avaient formulé leur demande le 30 décembre 2021. Le Conseil d’État a répondu que les décisions binationales sur l’exploitation du tunnel du Fréjus « ne sont pas détachables de la conduite des relations internationales de la France ». La juridiction administrative est donc incompétente.
Le Conseil d’État relève toutefois que la décision des États limite la circulation à une voie par sens, et que mandat a été donné à la commission intergouvernementale de vérifier que la circulation ne dépasse pas les seuils de trafic prévus.
« Toute augmentation de capacité de l’ouvrage est exclue » pour cette raison, commente ce mercredi 28 février la Société française du tunnel routier du Fréjus. Elle estime que la séparation des sens de circulation « permettra un gain très important de sécurité » en évitant les chocs frontaux et par une gestion plus facile des fumées en cas d’incendie : « le système de ventilation permettra de pousser les fumées dans le sens de la circulation , du côté où le tunnel se videra rapidement ».
La SFTRF rappelle aussi que le 4 juin 2005, deux chauffeurs routiers avaient péri asphyxiés par les fumées dégagées par un poids lourd en feu.
L’ouverture du second tube du tunnel routier du Fréjus doit intervenir d’ici à la fin de l’année 2023.
Inscriptions à l’école maternelle : le moment d’y penser
L’inscription à l’école maternelle pour la rentrée de septembre 2023 des enfants nés en 2020, et des nouveaux arrivants nés en 2019 et 2018, se déroulera du 1er au 15 avril à la mairie. Comme partout, les parents concernés devront se présenter avec le livret de famille, un justificatif de domicile, et certificat de radiation pour les élèves déjà scolarisés.
Pour 138 600 €, la Ville dit adieu à la Semicrof
Le conseil municipal a acté la vente de ses actions de la Société d’économie mixte du centre routier à la Société française du tunnel routier du Fréjus.
C’est la fin d’une longue histoire, heureuse lors de la création de l’autoport du Fréjus et de la grande époque des transitaires, plus triste lors de l’ouverture des frontières et de la fin de la déclaration en douane, en 1992. L’autoport était exploité par la Semicrof, dont le Sicrof (Syndicat intercommunal du centre routier du Fréjus) était actionnaire minoritaire. Le Sicrof était constitué par plusieurs communes du secteur, dont Modane.
Puis vinrent les ennuis, dont de longs conflits avec le propriétaire de l’ancien restaurant et la commune du Freney. Peu à peu, la Société française du tunnel routier du Fréjus a racheté des actions de la Semicrof. Le Sicrof, lui, a été dissous comme la plupart des syndicats intercommunaux, et ses actions de la Semicrof réparties entre les communes membres.
La SFTRF a entrepris de toutes les racheter. Lundi 27 février, le conseil municipal a accepté le prix de 200 € pour chacune des 694 actions de la Ville de Modane. Soit presque 140 000 € à percevoir d’un coup. C’est l’équivalent de 30 ans de dividendes. « On n’aura plus de droit de regard », se désole Bruno Cobus, qui s’abstient. Mais Jean-Claude Raffin rappelle que les communes étaient de toute façon minoritaires. Ce qui reste de l’autoport (une grande partie des terrains a été rétrocédée au Freney) vit sa vie : les bâtiments et hangars sont pleins, la station Shell fait vivre l’ensemble grâce à une redevance pour chaque litre de carburant vendu.
Il n’y a plus autour de l’autoport du Fréjus de débat politique, et Modane pourra réinvestir ces presque 140 000 € dans d’autres projets de développement. Une page est tournée.
L’info en +
Le prix de la minute d’hélicoptère en baisse
En début de saison, le Secours aérien français avait proposé (imposé…) à la commune un prix de la minute dépendant du cours du carburant. Comme il fallait fixer un tarif pour l’usager, le conseil municipal avait choisi 105 €/mn.
Finalement, la minute n’a jamais coûté plus de 80 €. Un prix de 85 € entre donc en vigueur le 1er mars. Ceux qui ont payé 105 € en sont de leur poche, mais ils ne sont que deux : l’hélicoptère du SAF n’intervient que quand celui de la gendarmerie n’est pas libre.
DL du 28 février 2023
Trois années de résidence autour des souvenirs d’enfance
Ce vendredi 3 mars à la salle Fabrice-Melquiot, Jocelyne Tournier, chanteuse et comédienne, montera sur scène pour interpréter la Diva rurale , ode aux souvenirs.

Pour Aldous Huxley, « les souvenirs d’un homme constituent sa propre bibliothèque ». Jocelyne Tournier, comédienne et chanteuse issue du milieu rural, semble être en accord avec cette expression : elle a fait de ses propres souvenirs une pièce de théâtre, Diva rurale , drôle, touchante et poétique où le lyrisme est le genre. Vendredi, à la salle Fabrice-Melquiot, elle interprétera sur scène son spectacle et marquera l’ouverture de trois années de résidence pour la compagnie “L’esprit du Mardi”.
Une comédienne polyvalente
« Jocelyne Tournier est une artiste élevée à la ferme. Entre rêve, embûche et mal entendu, elle évoque ses souvenirs en interprétant différents personnages à la fois drôles, touchants, familiers, voire insupportables », explique Cathy Gauglin, coordinatrice des “Chemins de Velours” à l’Esprit du Mardi. La comédienne navigue entre ses origines chambériennes agricoles et sa carrière d’artiste. Elle voulait devenir fermière mais finira chanteuse lyrique, enchantera ses spectateurs pour deux représentations de la Diva rurale , une réservée aux scolaires et les résidents de l’Ehpad dès 14h30, une ouverte à tous à 20h30, en point de lancement de la compagnie pour trois années de résidence sur le territoire.
Un projet culturel dans un projet de territoire
« En 2022, le Syndicat Pays de Maurienne (SPM) a lancé un appel à projet dans le cadre du contrat de territoire pour l’éducation aux arts et à la culture (CTEAC). Nous avons été auditionnés en juin et avons obtenu une résidence artistique de trois ans (2022-2025), portée par la compagnie “L’esprit du Mardi”, pour promouvoir une culture accessible à tous », annonce la coordinatrice.
La compagnie donnera de la voix, la parole et des répliques aux habitants de trois communautés de communes sur les cinq que compte la vallée : La Chambre (4C), Maurienne-Galiber et Haute-Maurienne-Vanoise, sur le thème du sport.
“Les chemins de velours”, une résidence à c (h) œur ouvert
Cofinancé par l’État, notamment la direction régionale des affaires culturelles Auvergne Rhône-Alpes (Drac AuRA), la Région Aura, le conseil Savoie Mont-Blanc, le conseil départemental de la Savoie, le Syndicat du pays de Maurienne et les communautés de communes, le projet de résidence “Les Chemins de velours” invite les artistes à initier les habitants du territoire aux arts de trois façons sur la thématique du sport, axe central en vallée.
La diffusion de spectacles, tous publics, l’organisation d’ateliers de pratiques artistiques ou encore la création de projets collectifs sont autant d’invitations culturelles et artistiques proposées à tous les publics jusqu’en 2025.
Une résidence à visée pédagogique
Entrant aussi dans le cadre départemental du projet “Artiste au collège”, cette résidence semble être un véritable travail pédagogique orienté sur la connaissance, la transmission et le partage, puisque les jeunes âgés de 8 à 18 ans sont amenés à s’exercer aux jeux de l’interview, de la réalisation d’une vidéo, de l’écriture d’un one-man-show, de l’éloquence et des mots avec du rap. Travaillant de surcroît avec des associations d’insertion ou de formation professionnelle mais aussi avec des structures seniors, le projet de résidence est un vecteur social.
Lancés à l’automne 2022, après plusieurs réunions de préparations avec les partenaires locaux, “Les chemins de Velours” rythmeront l’année culturelle 2022-2023 avec cinq projets, dont deux ont déjà eu lieu : le 26 janvier Diva rurale à Saint-Michel-de-Maurienne, du 6 au 10 février l’atelier “ En roue libre ” au centre de loisir Declicc à Sainte-Marie-de-Cuines.
En bref
“ Rap it up ”
➤ 18 au 19 avril au centre de loisirs de Modane, 20 au 21 avril à Mosaïca à Saint-Michel en lien avec les résidents de l’hébergement pour demandeurs d’asile. Adolescents et adultes. Interprétations à partir d’une écriture individuelle.
“Osez les Arts”
➤ 14 mai à Saint-Michel-de-Maurienne, initiation au chant, au beatbox, à l’éloquence (à partir de 12 ans), restitution de l’atelier “ Rap it up ” et extrait du spectacle “ Café des sports ”.
“Chorale Kilométrique”
➤ Printemps été 2023, premières répétitions en vue d’une grande randonnée finale. Dès 6 ans, chant et danse.
DL du 26 février 2023
Lyon-Turin : l’Insoumise, Mathilde Panot soutient les opposants à Villarodin-Bourget
La présidente du groupe Nupes à l’Assemblée nationale a participé à une réunion de travail avec un petit groupe de militants et maintient son ambition : obtenir l’arrêt du chantier.

Pour Mathilde Panot, il ne s’agissait pas de se faire une opinion : elle est faite, le Lyon-Turin est inutile, position réaffirmée sur les réseaux sociaux , après l’avoir déjà déclaré dans nos colonnes.
Samedi 25 février, la présidente du groupe Nupes à l’Assemblée nationale est venue en Maurienne, accompagnée de deux autres parlementaires de son groupe : Jean-François Coulomme (Savoie), qui avait déjà affiché sa proximité avec les opposants lors d’une manifestation, le 30 août 2022, qui avait perturbé l’approvisionnement du chantier durant quelques heures ; et Gabriel Amard (Rhône), qui porte la théorie d’un ouvrage “siphonnant l’eau des Alpes”.
À la salle communale du Bourget, le trio de parlementaires a retrouvé Daniel Ibanez, leader historique des opposants, Philippe Delhomme, coprésident de Vivre et agir en Maurienne, et une trentaine de militants. Après un exposé d’Erica Sandford « en tant que citoyenne ayant des connaissances en hydrogéologie et non en tant qu’élue de Modane », Daniel Ibanez a exprimé sa déception à propos du rapport du conseil d’orientation des infrastructures. Il l’estime plus favorable au Lyon-Turin que celui de 2018.
Julien Troccaz, représentant de Sud rail, a attiré l’attention sur les travaux à venir sur le faisceau de Saint-Jean-de-Maurienne, qui doit céder la place aux voies nouvelles : « Si on enlève les voies de triage, c’est fini. » La demande d’arrêt de cet élément du grand chantier est d’ailleurs reprise par EELV Savoie, dont le porte-parole Marc Pascal était présent samedi 25 février, non en tant que tel, mais comme représentant d’associations environnementalistes, la Cipra et Mountain wilderness.
Les travaux du triage de Saint-Jean seraient-ils le point à partir duquel les opposants considéreraient qu’on est entré dans le “vrai” chantier, eux qui clament, malgré tout ce qui a déjà été réalisé, que rien d’autre que « préparatoire » n’a été entrepris ? Pas sûr, car certains disent aussi que tant que les tunneliers ne sont pas arrivés, il ne s’est rien passé ou presque.
Quant à Mathilde Panot, elle a elle aussi fustigé le rapport du COI, bien tiède pourtant pour les partisans du Lyon-Turin, et en appelle à Emmanuel Macron : « Si le président de la République est sérieux, la première chose qu’il devrait faire, c’est arrêter ce projet. »
DL du 25 février 2023
Pêche : la qualité des lacs et cours d’eau au rendez-vous
Malgré la sécheresse et de nouveaux aménagements hydroélectriques, la saison 2022 a été plutôt bonne pour la première des sociétés de pêche de la vallée.

La Gaule mauriennaise tient sa ligne de conduite. Ce vendredi 24 février, en mairie, l’assemblée générale en a apporté la preuve. Gérard Guillaud s’est félicité de la bonne année écoulée, même s’il a fallu faire face à un contexte parfois compliqué.
« Elle a été bonne, notamment en montagne, torrents et lacs de montagne, qui attirent toujours plus de pêcheurs », confirme le président. « Ces secteurs combinent la beauté des paysages et une population piscicole de qualité. La Savoie et la Maurienne restent une “destination pêche” reconnue et appréciée. » En grande partie grâce aux bénévoles, à leur travail et leur disponibilité.
À ce propos, Gérard Guillaud a demandé d’avoir une pensée pour les adhérents décédés, dont Justin Paraz, ancien garde et membre actif de l’association.
De l’eau en moins venue des glaciers, des pêcheurs en plus
Cela dit, la saison a été marquée par un épisode de sécheresse inédit, qui s’est prolongé jusqu’à la fin de l’automne. « Même si la zone intra-alpine a été moins impactée au niveau des débits, nous avons connu des secteurs sous tension et surtout une diminution significative de certains glaciers qui alimentent nos cours d’eau », constate le président. Alors la vigilance est de mise, même si les pêcheurs peuvent faire preuve d’optimisme.
En témoigne la vente de cartes, avec près de 5 % d’augmentation chez les adultes et plus de 4 % toutes cartes confondues. « C’est encourageant », relève le trésorier Gilbert Quéant, qui énumère les chiffres : 474 personnes majeures (contre 452 en 2021), 104 cartes mineures (76), 47 cartes dames (39), 940 cartes à la journée (944), 287 cartes hebdomadaires (242), 151 cartes “découverte” (155). Soit un total de 2 020, contre 1 945 cartes vendues en 2021. La Gaule mauriennaise se situe en quatrième position des AAPPMA du département, derrière Aix-les-Bains, Chambéry et Albertville, sur un total de 27 associations. Cette année, le prix de la carte passe de 94 € à 95 €, mais l’augmentation est faible : dans d’autres départements, elle va de 5 € à 11 €.
Vers Modane, deux nouvelles centrales hydroélectriques
« La gestion a été conséquente, avec des efforts de repeuplement marqués sur la totalité de notre domaine, à partir de souches sélectionnées adaptées au contexte alpin », a indiqué Gilbert Quéant. « Le rempoissonnement a été important sur l’ensemble du domaine piscicole et un héliportage a été effectué sur les secteurs de la Neuvache, Bissorte et Valfréjus et les lacs de Saint-Martin-la-Porte ». Il a rappelé que le prochain alevinage aura lieu dès le mercredi 1er mars, avant d’autres en avril, juin et septembre.
La Gaule mauriennaise reste inquiète sur le développement de la petite hydroélectricité. Pour le président, « elle perturbe le cycle de reproduction de nos espèces patrimoniales ». Deux conventions ont néanmoins été signées pour le secteur de Modane, à la suite des aménagements sur le Saint-Bernard et le ruisseau du Seuil.
À quelques jours de l’ouverture, Gérard Guillaud a demandé aux pêcheurs de respecter les règles, les espèces et l’environnement. Il met l’accent sur les lacs de l’Illaz à Modane et des Culées à Saint-Martin-d’Arc : « Ils attirent beaucoup de monde, sont attractifs et offrent un réel plaisir aux pêcheurs ». À l’image de tous les autres secteurs où chacun peut s’adonner à son loisir favori.
Conformément aux habitudes de la société de pêche, les mêmes sujets seront abordés ce dimanche à 9h30 à Modane, lors d’une réédition de l’assemblée générale.
EN BARQUE AU MONT-CENIS ?
Sur le lac du Mont-Cenis, le projet de pêche en barque pourrait voir le jour à partir de juillet. Il reste encore quelques affinements à faire.
Quant à l’ouverture en général, elle est fixée au samedi 11 mars. Pour les plans d’eau situés au-dessus de 1 000 mètres, il conviendra de patienter jusqu’au samedi 3 juin. Pour tous, la saison se terminera le dimanche 8 octobre.
DL du 25 février 2023
Le jumelage retourne se promener au clair de lune
On en parlait lors du repas de l’Amitié , le dernier rendez-vous du jumelage entre Modane-Fourneaux et Bardonecchia : renouer avec une belle habitude, ancrée depuis plusieurs années mais suspendue par la crise sanitaire, celle des promenades au clair de lune. La prochaine pleine lune ayant lieu le 3 mars, les participants se retrouveront ce jour-là en Vallée-Étroite. On peut choisir de faire l’aller et le retour à pied, auquel cas le rendez-vous est fixé à 17 heures au Pian-del-Colle. Ceux qui préfèrent effectuer la montée en engin chenillé partiront une heure plus tard. Le repas sera servi au refuge des Rois-Mages. Au dessert aura lieu une remise de médaille.
Réservations jusqu’au 28 février auprès de l’Assomont, gérant du domaine nordique de Pian-del-Colle, tél. 00 (39) 0122 907812, ou de la présidente du jumelage Elsa Begnis, tél. 00 (39) 339 833 3188. Repas 25 euros.
DL du 23 février 2023
Union cycliste Vanoise : c’est déjà reparti

Ça repart pour un tour ! La saison 2023 est déjà lancée pour les membres de l’Union cycliste Vanoise (UCV). Si en 2022, il avait fallu attendre la mi-mars pour voir Anthony Slavenburg épinglé le premier dossard à Rives sur la Furette MTB, cette année, Julien Martino a ouvert la saison. Dimanche 19 février, il était présent aux côtés des 200 coureurs sur le tour de l’Hortus à Valflaunès près de Montpellier.
Il s’est classé 28e sur le parcours de 90 kilomètres. De bon augure pour le présent exercice puisqu’il a réussi à être aux avant-postes et ainsi éviter les chutes parfois nombreuses sur ce type de courses très nerveuses.
La semaine prochaine, une dizaine de membres du club se déplaceront à Goncelin pour une randonnée de la Fédération française de vélo. D’autres rendez-vous sont programmés à l’UCV. Comme le stage de début de saison. Du 17 au 19 mars, 30 licenciés y participeront à Finale Ligure, commune de la province de Savone en Ligurie en Italie.
Autres rendez-vous d’importance, l’incontournable Ardéchoise en juin, le Granfondo Torino et le week-end à Piedicavallo dans la province de Biella en région Piémontaise en mai. Dès avril, l’UCV mettra en place des séances VTT pour les enfants. Autant de rendez-vous et d’activités permettant de lancer la saison de la meilleure des manières.
Il est possible de suivre l’activité du club sur le site internet (www.ucvanoise.fr) ou sur Facebook./
DL du 22 février 2023
Le projet du Lyon-Turin sur la mauvaise pente ?
Dix ans après une déclaration d’utilité publique et alors que le tunnel de base avance, l’État français n’a pas tranché sur la question des voies d’accès au tunnel, contrairement à l’Italie. L’avis du Comité d’orientation des infrastructures pourrait tout bouleverser, en préconisant la modernisation de la ligne de fret… Dijon-Turin.

Où en est le Lyon-Turin ?
Le projet de liaison ferroviaire (fret et voyageurs) entre Lyon et Turin, La Transalpine, est dans les tuyaux depuis 1992. Aujourd’hui, le tunnel de base est en train d’être creusé. Au total, ce sont 30 km de galeries (sur plus de 162 km envisagés) qui ont été dessinées sous la montagne : aux 11 km en bitube du tronçon principal, prévu sur 57,5 km, s’ajoutent des galeries de secours ou encore de maintenance.
La mise en service du tunnel est prévue pour 2032. Mais là où le bât blesse, c’est sur la question des voies d’accès à l’ouvrage, côté français. Aucune décision n’a encore été prise, alors que le chrono tourne. « Cela pose un problème à l’Italie », souligne Stéphane Guggino, délégué général du Comité pour La Transalpine, association basée à Lyon qui promeut le projet. « De l’autre côté des Alpes, les voies ont été budgétées, programmées techniquement. Les premiers travaux devraient débuter en juin prochain. L’Italie a expliqué qu’elle livrerait ses voies d’accès en même temps que le tunnel », précise-t-il au Progrès.

Accès français : les scénarios majeurs
Côté français, un scénario semblait privilégié, celui dit « grand gabarit », qui serait aussi le plus coûteux (près de 7 milliards d’euros avec des tunnels fret sous la Chartreuse, Belledonne et le Glandon). Aussi évoqué, en cohérence avec la DUP, Déclaration d’utilité publique de 2013 : le scénario « mixte », sous Dullin-L’Epine jusqu’à Chambéry (5 milliards), plus équilibré entre trafics fret et voyageurs.
Quelles ambitions ?
En matière de fret, l’ambition est de porter – à terme – la capacité à 40 millions de tonnes de marchandises par an, contre environ 6 millions aujourd’hui, ce qui permettrait de réduire le transit de marchandises par la route et par-là même, d’agir sur la qualité de l’air.
Côté trains, la capacité serait de 344 par jour (marchandises et voyageurs). Selon le Comité pour la Transalpine, le Lyon-Turin apparaît « comme le maillon central indispensable du seul corridor massifié est-ouest de l’Europe méridionale ». Et Lyon serait au cœur de ce corridor ferroviaire, que le président de la SNCF Jean-Pierre Farandou, avait qualifié de « levier de développement extraordinaire, presque tectonique », lors de sa venue à l’assemblée plénière de La Transalpine, à Lyon, en octobre 2021.

Un impact environnemental au cœur du projet
Alors que la vocation environnementale du projet est mise en avant par les partisans du Lyon-Turin, des opposants, dans les rangs écologistes, l’estiment « inutile et imposé ». Un groupe d’élus dont Grégory Doucet, maire de Lyon, ou Jean-Charles Kohlhaas, vice-président à la Métropole de Lyon, ont signé, en mars 2022, un communiqué qui précise : « L’objectif de transporter 40 millions de tonnes de marchandises par le rail ne répond à aucun besoin. Les trafics routiers de marchandises sur l’axe France-Italie sont relativement stables depuis les années 1990 ». Leur idée est « d’optimiser les infrastructures existantes ». À noter que la Métropole de Lyon s’est retirée, en septembre dernier, du Comité pour La Transalpine.
Le Lyon-Turin va-t-il devenir Dijon-Turin ?
Attendu pour décembre 2022, puis début 2023 et non encore rendu public (il pourrait l’être en mars), le contenu du rapport du COI (Comité d’Orientation des Infrastructures), instance consultative auprès du ministre des Transports, pourrait rebattre les cartes.
Il remettrait en cause l’essence du Lyon-Turin, en privilégiant dans un premier temps la modernisation d’une ligne existante, entre… Dijon et Modane, à 600 millions d’euros. Une option qui éloignerait Lyon du cœur de projet, tandis que les réflexions sur les voies d’accès depuis la capitale des Gaules seraient prolongées.
Avec la modernisation de Dijon-Modane, via Ambérieu-en-Bugey, « on pourrait aller jusqu’à 17 millions de tonnes de marchandises par an, tandis que l’Italie table sur 25 millions de tonnes par an », relève Stéphane Guggino, du Comité pour La Transalpine, qui met aussi en avant une différence de gabarits. « L’avis du COI est consultatif », rappelle-t-il, « les lignes peuvent bouger ».
Quel coût global ?
Le coût total du tunnel de base avait été évalué, selon le Comité pour La Transalpine, à 8,6 milliards en euros constants (2012), il atteindrait les 10 milliards aujourd’hui. Depuis le début du projet, 1,5 milliard d’euros ont été dépensés. L’ouvrage est financé à 50 % par l’Union Européenne, à 30 % par l’Italie et 20 % par la France.
À ce coût, s’ajoute celui des voies d’accès, qui variera en fonction du projet retenu, avec a minima 7 milliards d’euros pour le scénario privilégié dit du « Grand Gabarit », celui qui offre la plus grande capacité de fret. Sur les accès au tunnel, les collectivités locales – et notamment la Région dont l’exécutif soutient le projet – seraient mises à contribution. Côté italien, le coût des voies d’accès est estimé à 1,9 milliard d’euros.
L’Italie perd patience, Bruxelles aussi
Les tergiversations françaises sur le choix d’un tracé pour la section française du Lyon-Turin ne sont pas forcément du goût des Italiens. Le gouvernement transalpin a pris les décisions nécessaires pour une mise en service de sa section nationale (60 km) en 2032 ; une livraison qui coïncide avec celle du tunnel de base.
Les premiers travaux concernant la voie d’accès italienne sont prévus en juin prochain. Alors, l’Italie suit de près l’avancée du dossier côté français, d’autant plus que la validité de la Déclaration d’utilité publique de la section française, qui date de 2013, arrive à échéance en 2028.
Un train loupé ?
Dans un entretien donné à La Stampa , le 10 février 2023, Matteo Salvini, ministre italien des Infrastructures et de la Mobilité durable, suggère à Emmanuel Macron « de tenir parole. Sur le Lyon-Turin, il me semble que la France retarde un peu trop ».
Rome n’est pas la seule à s’impatienter. Le dossier est scruté de près par Bruxelles, qui finance 50 % du tunnel de base. L’Union européenne est aussi co-financeur des sections italienne et française, jusqu’à 50 %. En tardant à avancer, la France mais aussi l’Italie risquent de passer à côté de financements communautaires, dans le cadre de la programmation 2021-2027. C’est ce qu’indique le Comité pour La Transalpine.
« L’UE détermine une enveloppe pour les grands projets d’infrastructures. Chaque année, un ‘call’(appel) est lancé, incitant les pays à déposer un dossier », souligne Stéphane Guggino, délégué général du Comité. La date-limite du dernier appel était le 18 janvier, il faudra donc attendre le train suivant pour se positionner.
Des voies d’accès « aussi essentielles que le tunnel »
Pour Bruxelles, le Lyon-Turin n’a pas qu’une portée binationale. Iveta Radicova, coordinatrice du « corridor méditerranéen » à l’Union européenne, lui donne une dimension européenne et écologique. « Pour l’UE, les voies d’accès sont aussi essentielles que le tunnel du Lyon-Turin. Si les États demandent une participation de l’UE aux accès, la réponse est oui, oui, oui ! », avait-elle lancé lors de sa venue à Lyon en juin 2019, à l’Assemblée de La Transalpine. La position n’a pas changé.
Les écologistes ont le pied sur les freins
Alors que l’attendu rapport du COI (Comité d’orientation des infrastructures) préconiserait fortement dans ses scénarios la rénovation de la ligne Dijon-Modane, l’option est loin de déplaire aux élus EELV d’Auvergne-Rhône-Alpes. Bien au contraire. Interrogées sur le thème par Le Progrès, Fabienne Grébert, cheffe de file du parti à la Région, et Alexandra Cusey, conseillère régionale, qui suit de près le dossier, disent se réjouir de cette option.
« Notre groupe s’inscrit dans la prolongation des précédents à la Région, nous sommes opposés à un nouveau Lyon-Turin. Le tunnel transfrontalier actuel suffit pour du report modal ». Et de poursuivre : « On a toujours été favorables à la réhabilitation de cette ligne Dijon-Modane qui a fait l’objet d’un certain nombre d’investissements ».
Près de 150 élus demandent l’arrêt du projet Lyon-Turin
Pour les élues écologistes, ce « mégaprojet » de Lyon-Turin apparaît comme une catastrophe financière et environnementale, qui ne correspond plus aux réalités actuelles : « On a un trafic de marchandises qui n’augmente plus depuis 2008. En parallèle, on est dans une logique où on veut retrouver de la réindustrialisation… Aujourd’hui, on n’est plus dans la même optique que celle des années 1980 », ajoute Fabienne Grébert, « les promoteurs du nouveau Lyon-Turin se posent comme défenseurs du fret ferroviaire. Or, on a un effondrement de ce fret ».
Une « gabegie »
Les deux représentantes du parti écologiste l’affirment : il serait encore temps d’arrêter les travaux du tunnel de base : « Les 10 km de travaux évoqués sont des travaux exploratoires, les travaux en eux-mêmes ne sont pas actifs ». Évoquant une « gabegie » financière, elles considèrent que l’argent mis sur le projet serait plus utile « à notre réseau ferré, dont l’état est en train de se dégrader ».
DL du 14 Février 2023
Associations : il est temps de demander sa subvention
Un document est à remplir obligatoirement par toute association désirant obtenir une subvention de la commune au titre de l’année 2023. Il est en ligne sur le site internet de la ville , et devra être transmis à la mairie avant le 3 mars 2023.